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CHAPITRE 45 — LES DISCIPLES

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CHAPITRE 45

LES DISCIPLES

 

1. Un disciple est celui qui, avant tout, s'engage à faire trois choses :

 a) Servir l'humanité.

 b) Collaborer au plan des Grands Êtres, tel qu'il le conçoit.

 c) Développer les pouvoirs de l'Ego, étendre sa conscience jusqu'à ce qu'il puisse fonctionner sur les trois plans dans les trois mondes et dans le corps causal, et suivre la directive du Moi Supérieur et non les ordres de la triple manifestation inférieure.

 Un disciple est celui qui commence à comprendre le travail de groupe et à déplacer son centre d'activité, de lui-même (comme pivot autour duquel tout tourne) vers le centre du groupe.

 Un disciple est celui qui réalise simultanément l'insignifiance relative de chaque unité de conscience, et aussi sa grande importance. Son sens des proportions est ajusté, et il voit les choses telles qu'elles sont ; il voit les autres tels qu'ils sont ; il se voit lui-même tel qu'il est essentiellement, et cherche à devenir ce qu'il est.

 Un disciple réalise la vie ou le côté "force" de la nature, et pour lui les formes n'ont pas d'attrait. Il travaille avec la force et par la force ; il se reconnaît lui-même comme un centre de force au sein d'un plus grand centre de force, et il assume la responsabilité de diriger l'énergie qui peut se déverser à travers lui, dans des canaux dont le groupe tirera avantage.

 Le disciple sait qu'il est à un degré plus ou moins grand – un avant-poste de la conscience du Maître, si l'on considère le Maître sous un double aspect :

 a) En tant que sa propre conscience égoïque.

 b) En tant que centre de son groupe, la force animant les unités du groupe et les unissant en un tout homogène.

 Un disciple est celui qui est en train de transférer sa conscience du personnel à l'impersonnel, et durant cette période de transition bien des difficultés et des souffrances doivent être supportées. Ces difficultés naissent de diverses causes :

 a) Le moi inférieur du disciple qui se refuse à la transmutation.

 b) Le groupe le plus proche du disciple, ses amis, ou sa famille qui s'opposent à son impersonnalité croissante. Ces derniers n'aiment pas être considérés comme unis à lui du côté vie, mais séparés de lui lorsqu'il s'agit de ses désirs et ses intérêts. Cependant la loi tient bon, et ce n'est que dans la vie essentielle de l'âme que la véritable unité peut être reconnue. En découvrant la vraie valeur de la forme, le disciple connaîtra beaucoup de souffrances, mais la route conduit finalement à l'union parfaite.

 Le disciple est celui qui se rend compte de sa responsabilité vis-à-vis de tous ceux qui subissent son influence, de la responsabilité de collaborer avec le plan de l'évolution tel qu'il est pour eux, et de leur faire prendre de plus en plus conscience, de leur enseigner la différence entre le réel et l'irréel, entre la vie et la forme. C'est ce qu'il accomplit facilement en témoignant par sa propre vie de son but, de ses objectifs et de son centre de conscience (1-72/3).

 2. C'est pour cela que le disciple doit viser à plusieurs choses :

 Une promptitude à réagir à la vibration du Maître.

 La mise en pratique d'une pureté de vie et non une pureté simplement théorique.

 Un affranchissement des soucis. Il faut se souvenir que le souci vient de la personnalité ; il résulte du manque de détachement et d'une réaction trop prompte aux vibrations des mondes inférieurs.

 L'accomplissement du devoir. Il faut entendre ici l'acquittement impartial de toutes ses obligations et une légitime attention aux dettes karmiques. Il faut insister spécialement, pour tous les disciples, sur la valeur du calme et de l'impartialité.

 La réalisation de cet état de conscience équilibré, dans lequel ni le plaisir ni la peine ne dominent, car ils sont remplacés par la joie et la félicité. Nous devons bien réfléchir à cela, car il faut sérieusement s'efforcer d'atteindre au calme (1-73/4).

 3. Chaque pas ascendant se fait toujours en sacrifiant tout ce qui est cher au cœur, sur un plan ou un autre, et ce sacrifice doit toujours être volontaire (1-81).

 4. C'est en profitant de l'occasion qui leur est offerte à présent et en se conformant aux règles pour suivre le Sentier que se présentera pour beaucoup d'Occidentaux la chance de franchir ces nouvelles étapes. Cette occasion sera saisie par l'homme qui est prêt, là où il se trouve, et dans les circonstances familières de la vie quotidienne. Elle se trouvera dans l'attention au devoir, en surmontant les épreuves et les difficultés, et dans l'obéissance à la voix du Dieu intérieur, ce qui est la marque de tout candidat à l'initiation. L'initiation comporte les actions qui sont accomplies jour après jour par celui qui s'efforce consciemment de se former ; le prochain point à atteindre, le prochain travail à accomplir sont indiqués par le Maître (soit le Dieu intérieur, soit le Maître humain s'il est consciemment reconnu) et la raison en est donnée. Alors l'Instructeur se tient aux côtés de l'aspirant et veille sur lui dans son travail. Il observe ses périodes de crise durant lesquelles l'épreuve de l'aspirant peut faire de deux choses l'une : concentrer et disperser ce qui reste d'un mal non surmonté – si l'on peut s'exprimer ainsi – et démontrer à l'étudiant sa faiblesse en même temps que sa force. La même méthode peut être observée dans les grandes initiations, et le disciple ne surmontera ces grandes épreuves que s'il aura su affronter est surmonter les petites épreuves journalières. "Celui qui est fidèle dans les petites choses le sera aussi dans les grandes", est une affirmation occulte, et devrait inspirer l'activité quotidienne du véritable aspirant ; les "grandes choses" sont surmontées parce qu'elles ne sont qu'une intensification du normal, et aucun initié n'a jamais surmonté la grande épreuve de l'initiation sans s'être exercé d'abord à vaincre dans les petites épreuves de la vie quotidienne ; il en arrive alors à considérer ces épreuves comme des choses courantes. Lorsqu'il réussit à adopter cette attitude d'esprit et à la maintenir, il n'existe plus pour lui de surprise ni de défaite possible (1-162).

 5. Il faut ici garder à la pensée que (pour un disciple) l'alignement direct de l'Ego via les centres et le cerveau physique est le but de sa vie de méditation et de discipline (3-969/70).

 6. Qu'est-ce, en effet, qu'un disciple ? C'est celui qui cherche à apprendre un rythme nouveau, à pénétrer dans un nouveau champ d'expérience et à suivre la trace de l'humanité avancée qui l'a précédé sur le sentier menant de l'obscurité à la lumière, de l'irréel au réel. Il a goûté aux joies de la vie dans le monde illusoire et appris leur impuissance à le satisfaire. Il se trouve maintenant à un stade de transition entre son ancien état d'être et un nouveau. Il oscille entre la conscience de l'âme et celle de la forme. Il "voit dans deux directions" (4-42).

 7. Un état de choses semblable existe lors des premiers pas sur le sentier du disciple et du stade final sur le sentier de probation. Le disciple est conscient de capacités et de pouvoirs qu'il ne domine pas encore intelligemment. Il a des éclairs d'intuition et de connaissance, apparemment inexplicables et de peu d'importance immédiate. Il entre en contact avec des vibrations et des phénomènes d'autres niveaux, mais il est inconscient du processus qui lui permet de les atteindre et il ne sait ni renouveler ni répéter l'expérience (4-124).

 8. Quand un homme avance dans la lumière de son âme, la claire lumière qui se déverse sur lui, révélant le Sentier, lui révèle en même temps le Plan. Il se rend compte alors que l'accomplissement du Plan est encore fort loin. Les ténèbres sont plus apparentes ; le chaos, la misère et l'insuccès du travail des groupes sont perçus clairement de même que l'horreur des forces contrastantes. Toute la douleur du monde s'abat sur l'aspirant accablé, mais illuminé. Pourra-t-il soutenir la vision de la douleur du monde et, en même temps, éprouver de la joie dans la conscience divine ? Pourra-t-il regarder tout ce que la lumière révèle et continuer son chemin avec sérénité, sûr de l'ultime triomphe du bien ? Se laissera-t-il accabler par le mal apparent, oubliant le cœur d'amour qui bat derrière toutes les apparences ? Cette situation devrait toujours, être présente à l'esprit du disciple, sinon il serait écrasé par ce qu'il aurait découvert.

 Toutefois, avec la venue de la lumière, il prend conscience d'une forme d'énergie nouvelle pour lui. Il apprend à travailler dans un nouveau domaine fertile en opportunités. Le domaine du mental s'ouvre devant lui et il découvre la différence entre le plan émotif et le plan mental. Il découvre aussi que le mental peut assumer la position de commandement et obtenir que les forces sensibles répondent aux énergies mentales. La "lumière de la raison" en est la cause, lumière toujours présente en l'homme, mais qui n'acquiert de vraie importance et de puissance que lorsqu'elle est reconnue, phénoménalement ou intuitivement (4-265/6).

 9. Le travail est éminemment pratique ; il est si vaste qu'il occupe toute l'attention, tout le temps disponible, toute la pensée,

 ... Le discipulat est une synthèse de dur labeur, de développement intellectuel, de constante aspiration et d'orientation spirituelle, avec en plus les qualités non communes de l'innocuité et de l'œil ouvert qui perçoit à volonté le monde de la réalité (4-438).

 10. Se renseigner sur le Sentier. Un des Maîtres nous a dit que toute une génération de chercheurs pouvait produire un seul adepte. Pourquoi ?

 Tout d'abord, le vrai chercheur est celui qui profite de la sagesse de sa génération et qui est le meilleur produit de sa période, tout en restant insatisfait et en gardant insatisfait le désir intérieur de sagesse. Il se rend compte qu'il y a quelque chose de plus important que le savoir, quelque chose de plus vital que les expériences accumulées de son temps. Il reconnaît la nécessité d'aller plus loin, d'ajouter de nouvelles conquêtes à celles obtenues par ses compagnons. Rien ne le satisfait tant qu'il n'a pas trouvé le Sentier et rien n'apaise le désir qui brûle en son être, sauf ce qui l'attend dans la Maison de son Père. Il est ce qu'il est, parce qu'il a essayé toutes les voies inférieures et les a trouvées insuffisantes. Il s'est soumis à beaucoup de guides pour s'apercevoir qu'ils sont "des aveugles conduisant des aveugles". Il ne lui reste qu'à devenir son propre guide et à trouver seul le Sentier. Dans la solitude qui est le destin de tout vrai disciple, il découvre la connaissance de soi et la confiance en soi qui lui permettront de devenir, à son tour, un Maître. Cette solitude n'est pas due à un sentiment de séparativité, mais aux conditions mêmes du Sentier. Que les aspirants fassent bien cette distinction.

 Ensuite, le vrai chercheur est celui qui a un courage d'une espèce rare, qui permet de demeurer debout et de faire résonner sa propre note clairement dans la tourmente. Ses yeux sont habitués à percer au-delà des brouillards et des miasmes de la terre, jusqu'au centre de paix qu'aucun événement de la terre ne peut troubler. Son oreille ayant capté le son de la Voix du Silence est maintenue en syntonie avec cette haute vibration et demeure sourde à des voix moins attirantes. Ainsi naît la solitude et la distance que les âmes moins évoluées ressentent en la présence de ceux qui progressent.

 Une situation paradoxale naît du fait que le disciple a appris qu'il doit se renseigner sur le Sentier et pourtant il ne trouve personne pour l'instruire. Ceux qui connaissent le Sentier ne peuvent parler car il est dit que le Sentier doit être construit par l'aspirant lui-même, comme le fil que tisse l'araignée est issu du centre de son être...

 Obéir aux impulsions intérieures de l'âme...

 Il n'est ni aisé ni flatteur de se dévoiler à soi-même. Nous découvrons que notre service et notre désir d'étudier et de travailler ont une origine fondamentalement égoïste et s'inspirent d'un désir de libération ou d'un dégoût pour les tâches familières et quotidiennes. Celui qui cherche à obéir aux impulsions de l'âme doit cultiver l'exactitude dans l'examen de soi et sa sincérité, chose rare aujourd'hui. Qu'il se dise : "Je dois être sincère avec mon soi." Et, dans le secret de sa méditation, qu'il ne fasse grâce à aucune faute, ni ne trouve d'excuse à ses défauts. Qu'il apprenne à analyser ses paroles, ses actions, ses mobiles et à appeler les choses par leur nom.

Seulement ainsi, il acquerra le discernement spirituel et il apprendra à reconnaître la vérité en toute chose. Seulement ainsi il arrivera à la Réalité et à la connaissance du Soi.

 Ne pas tenir compte des considérations personnelles et du monde. S'il est vrai que l'aspirant doit cultiver la capacité de cheminer seul, qu'il doit développer la vertu d'être sincère en tout, il doit aussi développer le courage. Il lui faudra aller constamment à l'encontre de l'opinion publique, même de celle qui est considérée comme la plus haute. Il doit apprendre à agir correctement selon sa vision et ses convictions, sans se préoccuper de l'opinion des prétendus grands de la terre. IL doit dépendre de lui-même et des conclusions auxquelles il est arrivé dans ses moments de communion spirituelle et d'illumination. C'est là que se produisent les échecs chez les aspirants. Ils ne font pas de leur mieux ; ils n'écoutent pas vraiment ce que, dans leur méditation, il leur est conseillé de faire. Ils restent muets là où leur mentor spirituel, le Soi, les pousse à parler. L'ensemble de ces détails négligés produit l'insuccès et l'échec.

 Rien n'est sans importance dans la vie du disciple. Un mot omis ou une action non accomplie peuvent constituer le facteur qui empêche l'initiation.

 Vivre une vie exemplaire pour autrui. Est-il nécessaire que je vous explique le sens de cette phrase ? Cela me semble superflu et pourtant c'est là que beaucoup d'aspirants échouent. Qu'est-ce donc que le service de groupe ? Simplement avoir une vie qui puisse servir d'exemple pour autrui.

Celui qui vit chaque jour, là où il se trouve, la vie du disciple, est le meilleur témoin de la Sagesse Immémoriale. Peut-être que la cause du plus grand nombre d'insuccès parmi les aspirants est la lâcheté. Les hommes ne réussissent pas là où ils sont parce qu'ils pensent qu'ils seraient mieux ailleurs ; ils fuient les difficultés presque sans s'en rendre compte. Ils échappent aux circonstances peu harmonieuses, aux lieux qui présentent des problèmes et à ce qui exige une intervention énergique et élevée.

Toutes les occasions sont offertes à l'homme pour qu'il tire le meilleur de ce qu'il y a en lui, pourvu qu'il n'abandonne pas son poste et qu'il assume ses responsabilités. Mais les hommes se fuient eux-mêmes et les autres au lieu de vivre la vie.

 L'adepte ne prononce jamais un mot qui puisse blesser, faire du mal ou faire souffrir. Il a appris la signification de la parole dans la tourmente de la vie. Il ne perd pas son temps à s'apitoyer sur lui-même ou à se justifier, car il sait qu'il se trouve là où il est, selon la Loi, car c'est là qu'il peut le mieux servir. Il a appris que les difficultés sont créées par l'individu lui-même et qu'elles sont le résultat de son attitude mentale. Si l'occasion lui est offerte de se justifier, il reconnaît une tentation à éviter. Il se rend compte que chaque mot, chaque geste, chaque regard, chaque pensée exerce son effet, bon ou mauvais, sur le groupe.

 Est-il difficile de comprendre pourquoi si peu de gens réalisent leur but élevé et pourquoi sont-ils si nombreux à échouer (4-438/41) ?

 11. Quelques Mots de Confiance

 ... C'est seulement quand le disciple est prêt à renoncer à tout dans le service du Grand Un et de ne rien garder pour lui, que la libération est accomplie. Le corps de désir est alors transmuté dans le corps de l'intuition plus haute. C'est le service parfaitement accompli chaque jour, sans pensée ou calcul au sujet de l'avenir, qui amène un homme au rang du parfait serviteur. Et, puis-je faire une suggestion ? Toute inquiétude et anxiété sont premièrement basées sur un motif égoïste. Vous redoutez plus de souffrance, vous reculez devant une douloureuse expérience supplémentaire. Ce n'est pas ainsi que le but est atteint ; il est atteint par le sentier de renoncement.

 Cela signifie peut-être la renonciation à la joie, ou la renonciation à la bonne réputation, ou la renonciation aux amis et tout ce à quoi le cœur reste attaché. Je dis peut-être ; je ne dis pas que c'est ainsi. Je cherche seulement à vous faire remarquer que si c'est votre voie pour atteindre votre but, alors c'est pour vous la voie parfaite. Quelle que soit la chose qui puisse vous amener rapidement vers Leur Présence et à Leurs Pieds de Lotus, elle doit être par vous, désirée et accueillie avec empressement.

Cultivez donc journellement ce suprême désir qui recherche uniquement la louange du Guide et de l'Instructeur intérieur, et la réponse égoïque à une bonne action accomplie sans passion. Si votre voie devient celle du dépouillement, restez indifférent à tout, car cela se terminera par une précieuse récompense et par la restitution de tout ce qui a été perdu.

 Si le mépris et la haine sont votre lot, restez encore indifférent, car le regard élogieux du Maître est la seule chose à rechercher. Si les langues mensongères entrent en action, ne craignez rien, mais continuez votre chemin. Un mensonge est une chose de la terre et peut être laissé derrière soi comme trop vile pour être contactée. La vision unique, le désir pur, le but consacré et l'oreille qui écoute intérieurement, insensible à tous les bruits de la terre, tel est le but pour le disciple. Je n'en dis pas davantage.

Je désire seulement que vous ne dissipiez pas inutilement votre force en vaines imaginations, en spéculations fiévreuses et en perspectives désordonnées (2-60/1).

 12. Le problème de tous les disciples reste le même. Ils doivent vivre simultanément la vie intérieure intensément sensible du Pèlerin sur le Sentier de la Vie, et la vie de l'être humain associé au monde des événements humains. Ils doivent vivre à la fois la vie de groupe du disciple engagé et la vie de masse de l'humanité. Ils doivent accomplir leur destinée spirituelle au moyen d'une personnalité dominée et, en même temps, participer pleinement à la vie de l'humanité sur Terre, ce qui n'est pas une tâche facile (16-442).

 13. Le disciple doit se prendre tel qu'il est à tel moment, avec l'équipement qu'il a, dans les circonstances données, puis il passe à la subordination de lui-même, de ses affaires et de son temps aux nécessités de l'heure, particulièrement pendant une crise dans le groupe, le pays ou le monde. S'il fait cela en pleine conscience, et ainsi oriente sa pensée vers les valeurs réelles, il découvrira qu'il est pris soin de ses affaires privées, que ses capacités s'accroissent, ses limitations s'oublient (11-198).

 14. Les temps exigent la mobilisation de chaque disciple ; lorsque je dis "les temps" j'entends le temps présent et les cinquante prochaines années. Cette mobilisation implique la concentration et la mise au service de l'humanité, des énergies, du temps et des ressources du disciple ; elle exige une nouvelle consécration au service, une consécration de la vie des pensées (comprenez-vous ce que je veux dire, mes frères ?) et un oubli de soi qui devra éliminer tous les sentiments, tous les désirs, les ressentiments, les griefs de la personnalité et toutes les petitesses possibles dans vos relations avec vos semblables. Sur le plan physique, cela signifiera que toute la vie active et extérieure sera conditionnée de manière telle que la vie tout entière deviendra un service actif et focalisé. Je vous demande d'étudier la façon dont j'ai exprimé ce qui précède, l'utilisant comme une lumière qui vous révélera ce en quoi vous pouvez être déficients et ce que vous avez à faire (5-128).

 15. Ce que moi-même et tous ceux qui sont affiliés à la Hiérarchie nous efforçons d'accomplir en ces temps de crise désespérée, c'est de trouver ceux qui sont des points sûrs d'énergie vivante et, par eux, de déverser l'amour, la force et la lumière dont a besoin le monde et qu'il doit recevoir s'il doit survivre à cette tempête...

 ... De nombreux disciples ne sont plus jeunes ; il n'est pas facile de modifier des habitudes de pensée bien établies et de vie émotive. Elles doivent pourtant être modifiées et vous ne devez pas en ressentir d'amertume (5-130).

 16. Les disciples et les Egos avancés qui se trouvent sur le Sentier de l'Epreuve reçoivent actuellement l'enseignement... Afin de vérifier leur capacité pour un travail spécial s'ouvrant à eux dans le futur, le genre de ce travail n'étant connu que des Guides de la race. Ils sont mis à l'épreuve afin de définir quelle est leur aptitude à la vie en commun et de les orienter s'ils conviennent vers la colonie de la sixième sous-race. Ils sont éprouvés à divers genres de travail, incompréhensibles pour nous maintenant pour la plupart, mais qui deviendront par la suite des méthodes normales de développement (1-68).

 Voir aussi : "Les 6 stades du discipulat" (5-769/877).

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