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CHAPITRE 51 — L'ECRITURE INSPIREE

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CHAPITRE 51

L'ECRITURE INSPIREE

 

1. Il est nécessaire de mettre en évidence certains facteurs et certaines méthodes qui se rapportent à l'écriture inspirée et l'écriture médiumnique à propos de livres comme la Doctrine Secrète, les Livres Sacrés et tous les ouvrages qui ont eu et qui ont une grande influence sur la pensée de l'humanité...

 Certains transmetteurs travaillent entièrement sur le plan astral ; par conséquent, leur travail fait partie de la grande illusion. Ce sont des médiums qui s'ignorent et qui sont incapables de vérifier la source de leurs enseignements et, s'ils prétendent la connaître, ils se trompent fréquemment...

 Certains autres travaillent sur le niveau mental, apprenant par télépathie ce que les Frères Aînés et leur propre âme ont à communiquer.

Ils puisent aux sources de la connaissance qui est dans la conscience égoïque ; ils deviennent conscients de cette connaissance accumulée dans le cerveau des disciples qui se trouvent sur le même rayon qu'eux. Certains encore sont déjà des postes avancés de la conscience d'un Maître et ils en connaissent la pensée. D'autres usent de plusieurs méthodes, consciemment ou inconsciemment...

 Chaque génération doit produire ses voyants...

 Ils doivent surtout chercher à être des instruments sur lesquels on peut compter, que ne troublent pas les tempêtes passagères. Libérés du découragement, quoi qu'il arrive, dotés du sens aigu des proportions, d'un jugement équitable, d'un corps physique discipliné, ils se dévouent complètement à l'humanité. Quand ces qualités sont présentes, les Maîtres peuvent se servir de ces travailleurs ; sinon, ils doivent en chercher d'autres.

 Certains disciples apprennent de nuit et rapportent régulièrement à la conscience de leur cerveau physique les faits et les notions à transmettre.

Diverses méthodes sont employées selon la nature des aspirants, certains ont un cerveau capable de recevoir télépathiquement les messages. Quant à moi, je traite de méthodes plus sûres et plus rares, utilisant le véhicule mental comme intermédiaire entre l'âme et le cerveau ou entre l'instructeur et le disciple. Des méthodes de communication sur le plan astral comme l'oui-ja, l'écriture automatique, la voix directe, les déclarations faites par le médium temporairement possédé ne sont pas utilisées généralement par les disciples, bien que la voix directe le soit parfois. Les méthodes mentales supérieures sont plus avancées et plus sûres, mais elles sont rares.

 Les vrais transmetteurs des niveaux égoïques supérieurs au plan physique procèdent selon l'une ou l'autre des méthodes suivantes :

 1. Ils écrivent d'après leur connaissance personnelle et emploient leur mental concret pour exprimer cette connaissance en termes qui révéleront la vérité à ceux qui ont des yeux pour voir, mais ils sauront cacher ce qui est dangereux aux curieux et aux aveugles...

 2. Ils écrivent suivant leur inspiration. Leurs qualités physiques, la pureté de leur vie, leur ferme propos, leur dévouement à l'humanité et le karma du service ont développé en eux la capacité d'atteindre aux plus hautes sources d'où jaillit la vérité pure, vérité symbolique. Ils peuvent capter des courants de pensée mis en mouvement par les grands Contemplateurs, appelés Nirmanakayas, ou des courants de pensée particuliers issus de l'un des membres du groupe des instructeurs. Leur cerveau réceptif leur permet d'exprimer par écrit les pensées captées, la fidélité de la transmission dépendant de la réceptivité de l'instrument cérébro-mental du transmetteur. Dans ce cas, la terminologie, la forme et le style sont laissés au choix de celui qui écrit...

 3. Ils écrivent parce que leur ouïe est en plein développement. Ils notent en grande partie par la sténographie et leur travail est conditionné par leur degré de culture...

 La responsabilité de l'exactitude du message est partagée entre celui qui procure l'enseignement et celui qui le transmet...

 Il est donc nécessaire qu'il dispose d'une solide culture, qu'il soit lui-même un chercheur sérieux de la vérité pour être choisi comme récepteur d'enseignements destinés au grand public ou à l'enseignement ésotérique.

Surtout il doit avoir appris, par la pratique de la méditation, à concentrer son attention sur le plan mental (4-132/4).

 2. Il y a trois méthodes pour accomplir le travail de transmission :

 Premièrement, la clairaudience supérieure, communication de mental à mental. Il ne s'agit pas de télépathie, mais d'une forme d'audition directe ; il s'agit de la perception directe de la parole de l'instructeur avec lequel se déroule une conversation sur le niveau mental, les facultés supérieures servant de point focal.

 Deuxièmement, il y a la communication par télépathie. C'est l'enregistrement par le cerveau physique d'instructions. Troisièmement, il y a l'inspiration qui présente encore un autre aspect de l'évolution.

L'inspiration est analogue à la médiumnité, mais elle intervient entièrement sur le plan égoïque, utilisant le mental comme moyen de transmission au cerveau des connaissances de l'âme. La médiumnité se limite généralement aux niveaux astraux.

 Le médium est un instrument inconscient ; ce n'est pas lui qui dirige et domine, il est lui-même dirigé et dominé (4-134/5).

 3. L'un des faits intéressants actuel et l'un des facteurs qui servira finalement le travail de démonstration du fait de l'âme, est la masse des communications, d'écrits inspirés et de messages télépathiques qui inondent le monde. Ainsi que vous le savez, le mouvement spiritualiste accumule une littérature abondante d'écrits inspirés ou pseudo-inspirés, les uns d'un ordre très élevé et émanant incontestablement de disciples hautement évolués, d'autres de qualité très médiocre. On en trouve dans les différentes sociétés théosophiques et dans les groupes d'occultisme. Les véritables communications qui ont fréquemment une profonde valeur spirituelle, contiennent un enseignement et une aide valable pour l'aspirant.

Les étudiants feront bien de se souvenir que, ce qui a de l'importance, c'est la teneur de l'enseignement et non sa source supposée : ce n'est donc que sur leur valeur intrinsèque que ces écrits et communications doivent être jugés. Ces communications émanent le plus souvent du plan de l'âme, et celui qui les reçoit est, soit inspiré par sa propre âme, ou bien il a puisé au niveau de pensée et de connaissance du groupe de rayon auquel appartient son âme. IL se met en rapport avec un réservoir de pensée et il fait usage de son mental et de son cerveau pour traduire ces pensées en paroles.

 Dans des cas plus rares, l'homme qui reçoit un message dicté, est en rapport télépathique avec un disciple plus avancé que lui-même, et un chéla de son groupe "impressionne" son mental. Ce chéla, qui est plus proche du Maître que lui, lui transmet certaines connaissances qu'il a acquises du fait qu'il est capable de vivre dans l'aura du Maître. Mais le Maître n'intervient en rien dans ce processus qui se passe donc entièrement entre le chéla et l'aspirant. Dans ces cas il arrive fréquemment que le récepteur de la communication commette l'erreur de croire que c'est le Maître lui-même qui lui a dicté quelque chose, alors qu'en réalité, par l'intermédiaire d'un chéla plus avancé que lui, il n'a fait que contacter l'atmosphère de pensée du Maître.

 Aucun des Maîtres de la sixième initiation (tels que le Maître M. et le Maître K.H.) ne s'occupent, à l'époque actuelle, de travail de dictée avec leurs disciples. Ils sont trop occupés par les problèmes mondiaux, et le travail de surveillance des destinées des grands chefs des diverses nations, pour trouver le temps de dicter des enseignements en particulier à un disciple, dans un champ d'activité restreint, et relativement sur des sujets qui sont déjà suffisamment connus pour que le disciple puisse les étudier seul et sans aide. Deux Maîtres travaillent télépathiquement et par dictée, avec de nombreux disciples acceptés. Leur objectif est d'inspirer ces disciples, qui s'occupent de travail mondial, relativement à une plus grande utilité pour le Plan. Ils agissent ainsi dans le but d'influencer quelques savants de valeur œuvrant dans le domaine des sciences et du bien-être social, avec les connaissances qui les rendront capables de prendre les mesures nécessaires pour l'avancement de l'humanité dans une plus grande liberté. Mais, à part ces deux Maîtres je n'en connais pas d'autres, dans cette génération, qui fassent ce genre de travail, en grande partie confié à Leurs disciples et initiés. La majorité des "communicateurs" actuels (travaillant avec les aspirants sur le plan physique) sont des chélas actifs, acceptés qui vivent dans l'aura de pensée d'un Maître et de Son groupe, et s'efforcent alors d'influencer des individus, dans les différents groupes disséminés dans le monde. C'est de là que provient le nombre croissant de communications, d'écrits inspirés, d'enseignements et de messages personnels. Ajoutez à cela une quantité équivalente de communications qui proviennent de la propre âme des transmetteurs et du domaine du subconscient et vous comprendrez pourquoi ce matériel est si volumineux.

On peut être reconnaissant pour la réaction et la sensibilité grandissante de l'homme (14-125/7).

 Voir aussi : (18-202).

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