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CHAPITRE 135 — LE PELERIN

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CHAPITRE 135

LE PELERIN

 

1. On peut diviser la vie du Pèlerin en 3 périodes principales :

 1. La période où il est sous l'influence du Rayon de la Personnalité.

 2. La période où il passe sous le Rayon de l'Ego.

 3. La période pendant laquelle le Rayon Monadique dirige.

 La première période est de loin la plus longue, et couvre une vaste succession des siècles pendant lesquels l'aspect activité du soi triple se développe. Les vies succèdent aux vies, pendant lesquelles l'aspect manasique ou mental se fait jour lentement ; l'être humain passe de plus en plus sous le contrôle de son intellect, opérant par le cerveau physique. Les siècles passent et l'homme acquiert de plus en plus une activité intelligente ; sa vie est progressivement préparée à la venue du second aspect.

 La deuxième période pendant laquelle le rayon de l'Ego domine, est relativement moins longue ; elle couvre la période pendant laquelle les quatrième et cinquième triangles sont vivifiés, et comprend les vies pendant lesquelles l'homme jette ses forces du côté de l'évolution, discipline sa vie, entre sur le sentier de Probation et le suit jusqu'à la troisième Initiation.

 La troisième période est de loin la plus courte et elle couvre la période pendant laquelle le sixième triangle domine. C'est le moment où la perfection et la libération sont atteintes, et bien que ce soit la période la plus courte vue d'en bas, c'est une période de relative permanence, vue du plan de la Monade (3-146/8).

 2. "Continue ton chemin, Ô Pèlerin, avec une ferme persévérance. Là, nulle chandelle ni lampe à huile. Le rayonnement croît jusqu'à ce que le sentier se termine dans une gloire lumineuse ; le pèlerin dans la nuit devient l'enfant du soleil et entre par la porte de son orbe radieuse" (4-92).

 3. Le pèlerin à l'écoute Ecoute, Ô Pèlerin, les grands Seigneurs Dévas psalmodier le Verbe.

Apaise toutes les vibrations de la terre, apaise les efforts et l'agitation du mental inférieur et, l'oreille dressée, écoute les sons qui s'élèvent jusqu'au trône du Logos. Seuls ceux qui ont le cœur pur peuvent entendre, seuls les doux peuvent répondre.

 Les sons tempétueux de toute la lutte terrestre, la vibration aiguë de la sphère aqueuse, le fracas marquant le lieu de pensée assourdit le son et fait obstacle au son. Celui qui, en lui-même, est silencieux, tranquille et calme, celui qui voit tout au moyen de la lumière divine et ne se laisse pas entraîner par la lumière reflétée dans les sphères triples, celui-là va bientôt entendre. Dans l'éther environnant, une note résonnera à son oreille, qui ne ressemblera pas aux sons du monde terrestre.

 Ecoute, Ô Pèlerin ; car lorsque ce son résonnera sur le sens intérieur, en une vibration colorée, sache qu'un point marquant une grande transition aura été atteint.

 Surveille, Ô Pèlerin, la venue de cette heure-là. En un effort purifié, monte et approche-toi du Son. Sache que lorsque sa note se glisse dans l'aube embrumée, ou frappe doucement l'oreille dans la lumière veloutée du soleil, l'ouïe intérieure devient bientôt d'une sensibilité plus vaste, et fait place à la vision et à la parfaite compréhension.

 Sache que lorsque la musique des sphères te parvient note par note, dans la brume de l'aurore ou le soleil de midi, dans la fraîcheur du soir ou au plus profond de la nuit, c'est dans ses accents rythmiques que gît la révélation (18-615/6).

 4. Les six règles du sentier (Les Règles de la Route)

 1. La route est foulée dans la pleine lumière du jour projetée sur le Sentier par ceux qui connaissent et conduisent. Rien alors ne peut être caché et, à chaque tournant, l'homme doit faire face à lui-même.

 2. Sur la Route, ce qui est caché est révélé. Chacun voit et connaît la vilenie des autres. Et pourtant, malgré cette révélation, personne ne revient en arrière ni ne s'écarte des autres, ni ne faiblit sur la Route. La Route se poursuit dans le jour.

 3. Sur la Route, on ne chemine pas seul. Il n'y a ni précipitation, ni hâte. Et cependant, il n'y a pas de temps à perdre. Le sachant, le Pèlerin presse le pas ; il se trouve entouré de ses compagnons. Les uns accélèrent l'allure et il les suit. D'autres restent en arrière, il impose le rythme. Il ne voyage pas seul.

 4. Le Pèlerin doit éviter trois choses : porter une cagoule, un voile qui dissimule sa face aux regards des autres ; porter un pot d'eau contenant seulement ce qui lui est nécessaire ; porter, sur l'épaule un bâton non recourbé sur lequel on ne peut s'appuyer.

 5. Chaque Pèlerin sur la Route doit emporter ce dont il a besoin. Un vase contenant des braises, afin de réchauffer ses compagnons ; une lampe, afin qu'elle jette ses rayons sur son cœur et qu'elle montre à ses compagnons la nature de sa vie cachée ; une bourse contenant de l'or qu'il ne gaspille pas sur la Route, mais qu'il partage avec les autres ; un vase scellé dans lequel il transporte toutes ses aspirations pour les déposer aux pieds de Celui qui attend et l'accueillera à la porte.

 6. Le Pèlerin, cheminant sur la Route, doit garder l'oreille attentive, la main généreuse, la langue silencieuse, le cœur compatissant, la voix d'or, le pied rapide et l'œil ouvert qui voit la lumière. Il sait qu'il ne voyage pas seul (10-36).

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