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REFLECHISSEZ-Y

 

Compilation faite par un étudiant sur une partie du texte original d'après les écrits de Alice A. Bailey et du Maître Tibétain Djwhal Khul ;

 Cette compilation de 184 thèmes est extraite des livres d'Alice Bailey dont le Lucis Trust détient les droits d'auteur.

Mis sur support informatique sous la responsabilité de l'association Lucis Trust.

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CHAPITRE 58

L'ENERGIE DANS L'UNIVERS

 

1. L'étudiant ferait bien également de se rappeler que les douze constellations qui constituent notre zodiaque particulier sont elles-mêmes les réceptrices de nombreux courants d'énergie qui proviennent de nombreuses autres sources. Ces énergies fusionnent avec l'énergie propre à chaque constellation et – transmuée et "occultement raffinée" – poursuivent leur chemin dans notre système solaire.

 Ci-après, voici une liste – incomplète mais suffisante pour notre objectif – des principales influences qui, en provenance de Sources très éloignées, pénètrent et influencent notre vie planétaire et produisent des effets spécifiques sur l'individu et sur l'humanité comme un tout

 I.

 1. La constellation de la Grande Ourse,

 2. Les Sept Sueurs des Pléiades,

 3. Sirius, l'Etoile du Chien.

 II.

 1. Les sept systèmes solaires dont le nôtre fait partie,

 2. Les sept planètes sacrées dont la nôtre ne fait point partie.

 3. Les cinq planètes non sacrées ou planètes "cachées".

 III.

 1. Les sept centres planétaires.

 2. Les sept centres de force dans le corps éthérique de l'homme.

 IV.

 1. Les douze constellations zodiacales.

 Nous avons ainsi l'action d'une énergie sous neuf formes. Ceci constitue un tableau majeur, mais il convient de se rappeler qu'il y a d'autres influences, mais relativement insignifiantes.

 A ces énergies, il faudrait ajouter d'autres courants d'énergies qui agissent, et qui influencent notre vie planétaire d'une manière définitive, telles que celles provenant de la grande étoile, Bételgeuse, ou encore d'Antares et d'autres soleils et systèmes solaires étonnants qui sont également reliés aux constellations du Zodiaque, et dont les forces nous atteignent au travers de ces constellations, mais non directement.

 En marge de ces influences, il convient de se rappeler que, techniquement, nous devrions y ajouter aussi l'influence rayonnante qui provient directement de la planète Terre, sur laquelle nous vivons. Alors, et seulement alors, vous aurez une analyse et une image vraiment satisfaisantes des énergies auxquelles le corps éthérique de l'homme (corps qui conditionne le corps physique, principalement automatique et négatif dans ses réactions) doit toujours répondre et répondra. La compréhension de cette réaction et la maîtrise intelligente et consciente des réponses individuelles sont suprêmement nécessaires pour l'homme ; cependant elles ne deviennent réellement possibles qu'à un degré suffisant d'avancement de développement, lorsqu'il s'approche du Sentier (au sens technique du terme) (16-24/6).

 2. Les énergies zodiacales, ou celles appartenant au système ou provenant des planètes, agissent soit comme force d'opposition ou comme forces stimulantes, suivant le type de véhicules ou corps sur lesquels elles agissent. La nature de ces véhicules et leur capacité d'attirer, de répondre ou de rejeter, d'absorber ou de transmuer, dépend entièrement du point d'évolution atteint et également de la condition générale de la planète ainsi que la psychologie prévalente dans la famille humaine à une époque donnée (16-29).

 3. Cependant, il convient de noter ici que toutes les énergies zodiacales, du système solaire et planétaires, ont un effet défini sur toutes les vies dans toutes les formes, dans tous les règnes de la nature. Rien ne peut échapper à ces influences rayonnantes et magnétiques. Le but de l'évolution pour l'humanité est qu'elle devienne consciente, et d'une manière vivante, de la nature de ces énergies, qu'elle commence à les connaître et à les utiliser. C'est le champ de l'occultisme (16-32).

 4. Je n'écris pas un traité sur l'astrologie, mais sur les sept rayons et leurs énergies correspondantes, sur les effets de l'énergie de ces rayons et leur interaction, ainsi que leurs effets sur les diverses forces planétaires, particulièrement celles de la Terre (16-36).

 5. Nous avons souligné, à un degré étonnant peut-être pour vous, le vaste ensemble d'énergies agissantes qui jouent à travers tout notre Cosmos. L'individu peut bien être frappé de stupeur et éprouver ainsi un sentiment d'impuissance. Cela n'est dû qu'à l'état de développement relatif de son "appareil récepteur". Mais que l'homme se souvienne qu'il possède potentiellement la capacité créatrice de construire et graduellement de développer un meilleur mécanisme de réception qui le rendra finalement capable de répondre à tous les impacts et à chaque type d'énergie divine.

Ce pouvoir en lui est indestructible et constitue lui-même un foyer divin d'énergie qui infailliblement le conduira à s'associer au travail bénéfique sous l'inspiration du Grand Architecte de l'Univers (16-361).

 6. Gardez à l'esprit certaines paroles des anciennes Archives "L'énergie est tout ce qui est. O Chéla dans la lumière, mais n'est pas connue. C'est la cause de la connaissance et de son application ; cette cause une fois saisie conduit à une compréhension plus étendue.

 C'est par l'énergie que les mondes furent créés et c'est par cette énergie qu'ils progressent ; par l'énergie, les formes se développent et meurent ; par l'énergie les règnes se manifestent et disparaissent au-dessous du seuil du monde qui est depuis toujours et sera toujours.

 C'est par l'énergie que l'initié monte sur la Croix et que, se dégageant du tourbillon des quatre forces unifiantes, il passe par la porte et est projeté dans la Lumière – une lumière qui grandit de cycle en cycle et qui est reconnue comme l'Energie céleste elle-même" (18-449).

 7. Les notes-clés sur lesquelles la philosophie occulte est fondée sont :

 1. Il n'y a rien d'autre dans la manifestation que de l'énergie organisée.

 2. L'énergie suit la pensée et s'y conforme.

 3. L'occultiste travaille avec l'énergie et dans l'énergie (13-604).

 8. Les lieux ou localités du plan physique, qui constituent les sorties actuelles des énergies par lesquelles les énergies dirigées peuvent passer pour mettre en œuvre le processus créateur, sont au nombre de cinq : New York, Londres, Genève, Darjeeling et Tokyo. Ces cinq points forment une étoile à cinq branches d'énergies entrelacées, symbolique des divisions majeures de notre civilisation moderne...

 A chacun de ces cinq centres, l'un des Maîtres sera présent avec son ashram ; un tourbillon de forces spirituelles sera organisé en ce point afin de hâter et de matérialiser les plans du Christ pour le nouveau et prochain cycle mondial (13-604/5).

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CHAPITRE 57

L'ENERGIE ET LA FORCE

 

1. La vie de l'étudiant de l'occultisme est vécue consciemment dans le monde des énergies. Ces énergies sont présentes depuis toujours, car l'existence tout entière de tous les règnes de la nature est de l'énergie manifestée, mais les hommes ne s'en rendent pas compte.

 Ils ne se rendent pas compte, par exemple, que lorsqu'ils succombent à l'irritation, et se surprennent à exprimer cette irritation en paroles bruyantes ou en pensées de colère, ils utilisent de l'énergie astrale.

L'emploi de cette énergie les fait pénétrer avec facilité à un niveau de vie astrale qui ne leur convient pas ; l'emploi continuel de cette énergie engendre ce que le Maître Morya a appelé "des habitudes de résidence qui mettent le résident en péril". C'est lorsque l'aspirant s'aperçoit qu'il est lui-même composé d'unités d'énergies – maintenues en une expression cohérente par une énergie encore plus forte, celle de l'intégration – qu'il commence à travailler consciemment dans un monde de forces composé de la même manière. Il commence alors à utiliser sélectivement l'énergie de telle ou telle sorte, et franchit l'un des premiers pas qui en feront un véritable occultiste. Ce monde d'énergie dans lequel il vit, se meut, et a son être, est le véhicule de manifestation, vivant et organisé, du Logos planétaire. Il y circule et s'y déplace constamment des énergies dirigées et gouvernées par le centre de la tête du Logos planétaire ; elles créent de grands tourbillons de force, ou points majeurs de tension dans tout son corps de manifestation. La Hiérarchie spirituelle de notre planète est l'un de ces tourbillons ; l'humanité en est un autre qui, à l'heure actuelle, est dans un état de violente activité, du fait qu'il devient un point focal d'attention divine (18-444/5).

 2. La tâche de l'occultiste et de l'aspirant est d'arriver à la compréhension de ces forces, en en apprenant la nature, l'usage, le pouvoir et le taux de vibration. Occultistes et aspirants doivent en outre apprendre à en reconnaître la source et à faire la différence entre force, énergie et rayon. Les débutants doivent distinguer clairement entre forces et énergies, tenant compte du fait que les personnalités nous affectent par les forces qui émanent de leur aspect forme. Toutefois, ces mêmes personnalités purifiées et alignées peuvent transmettre des énergies de l'âme (4-217/8).

 3. Les aspirants doivent apprendre qu'ils travaillent avec et dans des forces, et qu'une activité juste ou fausse sur le plan physique est simplement due à la direction juste ou fausse des courants de force et non à des caractéristiques justes ou fausses inhérentes aux énergies mêmes (4-222).

 4. Tout ce qui arrive est la manifestation d'une énergie et l'expression d'une force. C'est le facteur qu'il ne faut jamais oublier ; il est essentiel que vous en reconnaissiez l'existence. A cet égard, il y a peu de choses que vous puissiez faire, comme individus ou comme groupes, hors de veiller à ce que rien en vous, si minime puisse être votre importance, ne puisse faire de vous un foyer de haine, de peur, d'orgueil, de séparativité, ou de toute autre caractéristique susceptible de nourrir les feux qui menacent d'embraser le monde. Chacun de vous peut aider, bien plus que vous ne pouvez le supposer, par le contrôle de la pensée et des idées, par la culture d'un esprit aimant et par l'emploi généralisé de la Grande Invocation, par laquelle ces forces et ces énergies, si profondément nécessaires, peuvent être invoquées (9-28).

 5. Le disciple apprend finalement qu'il est lui-même, pardessus tout, lorsqu'il est incarné, celui qui dirige les forces de la haute position du divin Observateur et en vertu du détachement...

 Ces vérités ne sont plus pour vous que des lieux communs de l'occultiste et pourtant, si vous pouviez seulement comprendre la pleine signification du détachement et demeurer sereins en tant que "Celui qui observe", il n'y aurait pas d’activités inutiles, pas d’erreurs dans ce que vous faites, pas de fausses interprétations, pas de temps perdu le long des sentiers écartés de la vie quotidienne, pas de vision déformée et préconçues des autres et, surtout, plus d'utilisation erronée de la force.

 Encore et de nouveau, au cours des âges, les Maîtres ont dit à leurs disciples (tout comme je vous l'ai dit) que l'occultisme travaille dans le monde des forces. Tous les êtres humains vivent, se meuvent et s'expriment dans le même monde d'énergies toujours en mouvement et, par lui, toujours produisant des effets, entrant en manifestation et en sortant.

C'est le champ de travail de l'occultisme qui devient un agent de direction conscient ; il crée ce qu'il désire sur le plan physique, et ce qu'il désire est le modèle des choses, le dessein déposé sur la table de travail de la conscience spirituelle par le grand Architecte divin (10-169).

 6. L'homme se meut donc dans un tourbillon de forces de tous genres et de toutes qualités. Dans chaque partie de son expression manifestée et non manifestée, il est composé d'énergies et donc relié à toutes les autres énergies (10-171).

 7. Des énergies et des forces se déversent sur notre système et dans nos vies planétaires incessamment, puissamment et cycliquement.

Cependant, ces énergies ne sont considérées aujourd'hui comme existant, que lorsqu'elles évoquent une réponse définie. Ces forces proviennent de toutes sortes de sources étrangères à notre système et à nos schémas planétaires ; mais jusqu'à ce que l'homme y réponde et les enregistre, les hommes de science comme les astrologues sont incapables de les reconnaître et de les admettre ; c'est comme si elles n'existaient pas. C'est là un point qu'il faut garder présent à l'esprit pendant que je poursuis cet enseignement, car je puis indiquer quelques sources d'énergie actives pouvant vous être inconnues jusqu'ici, et qui cependant agissent sur notre système et ce qu'il contient. La difficulté ne résidera pas dans mon manque de précision, mais dans l'absence de sensibilité dans le mécanisme de réponse que l'humanité et les disciples utilisent en ce moment (16-183).

 8. A part les accidents, les blessures infectées, et les épidémies, l'origine de toutes les maladies remonte à un certain état des centres et par conséquent aux énergies qui en émanent. Leur flux peut être déchaîné, ou hyperactif et mal dirigé, ou insuffisant, ou totalement absent, ou retenu au lieu d'être employé et transmué dans un centre d'énergie correspondant et supérieur (17-190).

 9. L'énergie et les forces constituent la somme totale de ce qui existe.

C'est un autre truisme banal et fondamental sur lequel la science de l'occultisme est édifiée et qui doit être admis par l'art de guérir. Rien d'autre, de quelque nature que ce soit, n'existe en manifestation. La maladie elle-même est une forme d'énergie active se traduisant par des forces qui détruisent ou provoquent la mort. Si donc notre prémisse de base est exacte, la maladie est également une forme d'expression divine, car ce que nous tenons pour mauvais est aussi le côté opposé de ce que nous appelons bon.

 Risquerons-nous d'amenuiser le sujet ou de causer une impression erronée si nous considérons le mal comme un bien, mal placé ou mal ajusté au moins en ce qui concerne les maladies ? Ferai-je naître un malentendu si je dis que la maladie est une énergie qui ne fonctionne conformément ni au Plan ni à ce qui est souhaité ? Des énergies affluentes sont mises en rapports avec des forces, et il en résulte une bonne santé, des formes vigoureuses et adéquates, et une activité vitale. Dans d'autres circonstances, les mêmes énergies peuvent être mises en rapports avec les mêmes forces, et il en résultera un point de friction provoquant une maladie, une douleur, des souffrances, et peut-être la mort. Les énergies et les forces conservent la même nature essentiellement divine, mais leurs réactions réciproques ont posé un problème.

 En étudiant cette phrase il devient évident qu'elle peut servir à définir toutes les formes de difficultés, et que c'est l'aspect relations réciproques qui produit finalement la situation (bonne ou mauvaise). Cet énoncé doit revêtir une importance majeure dans votre pensée (17-460/1).

 10. Dans le monde créé, il n'existe rien d'autre que de l'énergie en mouvement, et toute pensée en dirige certains aspects, bien que cette énergie reste toujours dans la sphère d'influence de quelque plus vaste énergie pensante et dirigeante (17-493).

 11. Nous sommes à la veille d'entrer dans une nouvelle ère de développement scientifique par suite de la découverte des procédés permettant de libérer l'énergie atomique. Les savants responsables de cette découverte n'ont eux-mêmes pas la moindre notion des effets à longue portée de cet événement considérable. Sous l'angle de notre sujet et du thème de ce volume, un langage entièrement nouveau se rapportant à l'énergie et à la force est déjà en voie de formation. Dans un avenir presque immédiat (au sens occulte) l'utilisation de cette découverte pour traiter les maladies sera considérée comme presque miraculeuse (17-556).

 12. L'effet de l'impact de l'énergie dépend de la nature du véhicule réceptif. C'est selon son équipement et la nature de ses corps que l'homme réagira aux énergies affluentes (13-75).

 13. Grâce à l'effort de milliers d'hommes et de femmes, en tous lieux, des énergies qui jusqu'ici n'avaient pas pu pénétrer plus profondément dans la substance que jusqu'à la substance hiérarchique et aux niveaux du mental supérieur, peuvent maintenant, pour la première fois, réussir à s'ancrer sur les niveaux physiques denses, ou du moins sur les niveaux éthériques. Ceci est un fait beaucoup plus important que vous ne pouvez peut-être vous en rendre compte (13-591).

 Voir aussi : "L'ésotérisme" et (6-127/8) (357/8).

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CHAPITRE 56

L'ELIMINATION

(après la mort)

 

Nous étudierons les activités de l'homme spirituel intérieur après sa séparation d'avec son corps physique et son corps éthérique. Il habite alors la coquille de son corps subtil, corps composé de substance astrale ou sensitive et de substance mentale. La moyenne des hommes étant fortement polarisée sur les plans émotionnel et sensitif, ils se sont figurés qu'après la mort l'homme se retire d'abord dans son corps astral, puis dans son véhicule mental. Mais cette idée est erronée parce qu'elle est basée sur la croyance à un corps édifié principalement en matière astrale.

 Peu d'hommes sont actuellement assez développés pour que le véhicule dans lequel ils se trouvent après la mort soit en grande partie composé de substance mentale. Seuls se retrouvent sur le plan mental immédiatement après la mort les disciples et initiés qui vivaient déjà principalement dans leur corps mental. La plupart des humains découvrent qu'ils se trouvent sur le plan astral, revêtus d'une coquille de matière astrale, et assujettis à une période d'élimination dans la région illusoire du plan astral.

 Selon nos précédentes indications, le plan astral n'a pas d'existence réelle,' il n'est qu'une création illusoire de la famille humaine. Toutefois, et par suite de la défaite des forces du mal et du désastre subi par la Loge Noire, le plan astral est désormais une création destinée à mourir ; dans la période finale de l'histoire humaine, lors de la septième race-mère, il cessera d'exister.

 En attendant, la substance sensitive qui constitue le plan astral continue d'être rassemblée en formes illusoires et dresse encore un obstacle sur le sentier de l'âme qui cherche la libération. Elle continue de "tenir en prison" les nombreuses personnes dont la réaction majeure en face de la vie reste jusqu'à leur mort celle du désir, de la pensée velléitaire, et de la sensibilité émotionnelle. Elles forment une imposante majorité.

 L'art de l'élimination est de 3 catégories :

 1. Tel qu'il est pratiqué par les personnes dont la qualité et la constitution sont purement astrales. On les appelle sujets "kamiques".

 2. Tel qu'il est pratiqué par des gens équilibrés, dont la personnalité est intégrée, et que l'on appelle individus "kama-manasiques".

 3. Tel qu'il est pratiqué par les gens évolués et les disciples de tout grade dont le "foyer vivant" est principalement mental. On les appelle sujets "manasiques".

 Les mêmes règles fondamentales les contrôlent tous, mais l'accent diffère selon les cas. N'oublions pas qu'en l'absence de cerveau physique et lorsque la pensée est peu développée, l'homme intérieur se trouve pratiquement suffoqué dans une enveloppe de matière astrale et immergé pour longtemps dans ce que nous appelons le plan astral.

 La personne kama-manasique dispose de ce qu'on appelle "la liberté de la double vie". Elle- se trouve en possession d'une double forme qui lui permet à volonté le contact avec les niveaux supérieurs du plan astral et avec les niveaux inférieurs du plan mental. Or, nul cerveau n'est présent pour enregistrer ces contacts. La conscience du contact dépend de l'activité innée de l'homme intérieur et de son aptitude particulière à appréhender et à apprécier.

 La personne manasique possède un véhicule mental translucide d'une densité de lumière proportionnelle à sa libération des esprits et des émotions.

 Les personnes de ces trois types utilisent toutes des processus d'élimination de nature similaire, mais emploient ces processus avec des techniques différentes. Pour plus de clarté, on peut les exposer sous le jour suivant :

 1. La personne kamique élimine son corps astral par voie d'usure et l'évacue par le centre astral homologue du centre solaire.

L'attrition ou usure vient de ce qu'à ce stade tous les désirs innés et les émotions inhérentes sont reliés à la nature animale et au corps physique, qui ont tous deux cessé d'exister.

 2. L'individu kama-manasique met naturellement en jeu deux techniques, parce qu'il élimine d'abord son corps astral et ensuite son véhicule mental.

 a) Il élimine son corps astral au moyen de son désir croissant pour la vie mentale. Il effectue un retrait graduel et constant dans son corps mental, tandis qu'ésotériquement le corps astral s'effiloche et finit par disparaître. En général cela s'effectue inconsciemment et peut demander assez longtemps.

Toutefois, si le sujet dépasse la moyenne et s'il est sur le point de devenir manasique, la disparition du corps astral sera provoquée soudainement et dynamiquement. Elle s'effectuera consciemment et rapidement, et l'homme se trouvera libre dans son corps mental.

 b) Quant au corps mental, il le brise par un acte de volonté humaine, mais aussi du fait que l'âme subit lentement la révélation de son ombre. L'homme intérieur est donc attiré vers l'âme, bien qu'encore d'une manière assez faible. Ce processus est plus ou moins rapide selon le degré d'influence manasique.

 3. L'homme manasique, désormais focalisé dans son corps mental, doit également accomplir deux tâches :

 a) Dissoudre tout sédiment astral susceptible de décolorer son corps mental translucide. Le soi-disant corps astral ayant désormais cessé pratiquement d'exister en tant que facteur d'expression, l'homme fait appel à une lumière accrue provenant de l'âme. A ce stade, c'est la lumière de l'âme qui dissous la substance astrale, de même que le plan astral tout entier sera finalement dissout par la lumière amalgamée de l'âme de l'humanité prise en bloc.

 b) Détruire le corps mental par l'emploi de certaines Paroles de Pouvoir. Ces Paroles sont communiquées au disciple par l'Ashram de son Maître. Elles font intervenir la puissance de l'âme sur une bien plus vaste échelle, et produisent en conséquence dans le corps mental une telle expansion de conscience qu'il se brise et cesse de faire obstacle à l'homme intérieur. Ce dernier peut alors se tenir comme un libre fils de la pensée dans l'Ashram de son Maître, et "il n'en sortira plus jamais" (17-381/4).

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CHAPITRE 55

LES ELEMENTALS

 

Sur un échelon inférieur de l'échelle évolutive, il y a d'autres groupes de vies, appelés à tort dévas, qui agissent conformément à la loi et qui sont gouvernés par des entités supérieures.

 Il y a, par exemple, les formes plus denses de la vie gazeuse, appelées souvent salamandres ou élémentaux du feu. Elles sont gouvernées par le Seigneur Agni, seigneur du plan mental ; dans cette ère mentale, l'élément feu entre dans le mécanisme nécessaire à la vie comme jamais auparavant.

Si l'on éliminait les produits réalisés par la chaleur, notre civilisation serait paralysée. Ce serait la fin de tous les moyens de transport et d'éclairage : les usines cesseraient leur activité. Ces vies ignées se trouvent dans tout ce qui brûle et dans la chaleur qui entretient toute vie sur terre et cause la prospérité de tout être vivant (4-292).

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CHAPITRE 54

L'ELECTRICITE

 

1. La science exotérique découvre lentement mais régulièrement la nature des phénomènes, elle met à jour par elle-même le caractère de la manifestation électrique. Dans la lenteur de ses découvertes, réside leur sécurité. Il ne serait pas sage ou juste que la véritable nature de, ces différentes forces et pouvoirs soit déjà complètement connue (3-544).

 2. Dans la manipulation de l'électricité réside cachée une grande partie de ce qui concerne spécialement le corps éthérique. La principale utilité du soleil est la vitalisation de l'éthérique. La chaleur du soleil est la force électrique adaptée aux besoins de la grande majorité dans toutes les règles de la nature. Lorsque les progrès seront accomplis, une intensification de cette force sera alors possible dans les cas individuels, et en ceci réside un des secrets de l'initiation (2-324).

 3. L'électricité du système solaire est triple ; il y a le feu par friction, le feu solaire et le feu électrique ; le feu du corps, celui de l'âme et celui de l'esprit. Le Feu par friction commence à être quelque peu compris par les savants dans le monde, et nous avons domestiqué pour nos besoins le feu qui chauffe, qui donne la lumière et engendre le mouvement. Ceci, dans le sens physique de ces mots.

 Une découverte très prochaine sera celle du pouvoir d'intégration de l'électricité, manifesté quand il produit la cohésion à l'intérieur de toutes les formes et quand il soutient toutes les formes de vie pendant le cycle de leur existence manifestée. Il produit aussi l'assemblage des atomes et des organismes à l'intérieur des formes, édifiant ainsi ce qui est nécessaire pour exprimer le principe de vie (14-363/4).

 4. Jusqu'à présent le mystère constitué par l'électricité et par la véritable nature du phénomène électrique (en dehors duquel il n'y a rien d'autre) présente actuellement un secret qui n'a pas été révélé, même en ce qui concerne le savant moderne le plus avancé...

 Qu'une chose telle que l'électricité existe, qu'elle explique probablement tout ce que l'on peut voir, percevoir et connaître, et que l'univers tout entier soit une manifestation de la puissance électrique, et tout cela, aujourd'hui, est en passe d'être reconnu. Mais, le mystère demeure entier, et il ne sera pas révélé, même d'une manière partielle, avant la moitié du siècle prochain. Alors, cette révélation pourra être possible, étant donné qu'il y aura davantage d'initiés dans le monde et que la vision intérieure et l'ouïe intérieure seront alors généralement et davantage présentes et reconnues. Lorsque l'homme arrivera à une meilleure compréhension du corps éthérique et des sept centres de force de celui-ci...

 ... Alors, davantage de lumière pourra être jetée d'une manière intelligente sur la nature des sept types de phénomènes électriques que nous appelons les sept rayons (15-84/5).

 5. En relation avec les infirmités humaines, le recours aux ressources de l'électricité est encore dans l'enfance, mais contient en germe les nouvelles techniques et méthodes de guérison (17-39).

 6. Vers la fin du XXème siècle, lorsque la situation se sera clarifiée dans le monde et que la période de reconstruction tirera à sa fin, on assistera à des découvertes qui révéleront certains potentiels de l'électricité encore incompris. Je ne sais quel autre mot employer pour décrire ces rayons électriques dont la présence se fera sentir et qui conduiront à des possibilités dépassant les rêves des chercheurs d'aujourd'hui. Au XXème siècle, la science de l'électricité différera autant de la nôtre que les usages modernes de l'électricité diffèrent des conceptions formulées par les savants de la période Victorienne (17-296).

 7. On est généralement si préoccupé par l'instrument tangible situé de ce côté-ci du voile que l'on néglige le facteur provenant de l'autre côté, et qui représente la contribution que doivent apporter les trépassés.

 Le travail se fera, en partant de l'autre côté, avec l'aide matérielle que le domaine extérieur de la science n'est pas encore en mesure de fournir.

 Pour l'effectuer, il faudra la collaboration d'un médium conscient (non d'un médium de transe), c'est-à-dire d'un intermédiaire consciemment clairvoyant et clairaudiant. Un bon nombre de tels intermédiaires grandissent déjà parmi les enfants d'aujourd'hui, et la génération qui les suivra en verra naître encore davantage. Le voile séparateur disparaîtra par l'effet du témoignage des milliers de personnes capables de voir des phénomènes et d'entendre des sons sortant du domaine tangible.

 Dans la Nature, tout possède une nature électrique. La vie elle-même est électricité. Mais l'électricité que nous connaissons et employons actuellement n'est que l'électricité physique, inhérente à la matière physique et éthérique de toutes les formes, et liée à cette matière (17-296/7).

 8. En ce qui concerne l'emploi de la radio pour communiquer avec le "monde des esprits", les appareils électriques actuels ont une activité vibratoire trop ralentie (si j'ose employer un terme aussi peu scientifique) pour effectuer le travail. Si des "esprits" revêtus de matière astrale en approchent, il peut en résulter un effet destructeur. Toutefois, c'est par la radio que viendra la première démonstration d'une existence posthume susceptible d'être enregistrée sur le plan physique, car le son précède toujours la vue. Veuillez y réfléchir en sachant qu'il n'existe pas encore de récepteur radiophonique assez sensible pour transmettre des ondes sonores du plan astral.

 Le secret gît donc dans de futures découvertes scientifiques. Je ne cherche pas à éluder la question, je constate simplement les faits. Dans le domaine de l'électricité, les découvertes n'en sont qu'à leur stade initial et ne constituent qu'un prélude aux découvertes importantes. La magie de la radio aurait été entièrement inconcevable aux hommes du XVIIIème siècle.

Les découvertes et développements du XXIème siècle sont également inconcevables à nos contemporains (17-297)...

 ... Février 1944 (17-298).

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CHAPITRE 53

L'EGO

(l'âme)

 

1. Pendant une longue période de vies, l'Ego demeure pratiquement inconscient de la Personnalité. Le lien magnétique seul existe, jusqu'au moment où la vie personnelle arrive à un point où, dans une certaine mesure, il peut accroître le contenu du corps Causal, un corps, au début petit, incolore et insignifiant. Mais le moment vient où les pierres sont apportées parfaites de la carrière de la vie personnelle et où les premières couleurs y sont peintes par l'homme, le constructeur et l'artiste. Alors l'Ego commence à porter attention, rarement au début, mais avec une fréquence croissante, jusqu'à ce que des vies arrivent, dans lesquelles l'Ego travaille définitivement à subjuguer le Moi inférieur, à agrandir le canal de communication, et à transmettre le fait de son existence et le but de son être à la conscience du cerveau physique.

 Quand ceci est accompli, et que le feu intérieur circule plus librement, des vies sont alors consacrées à la stabilisation de cette impression, pour faire de cette conscience intérieure une partie de la vie consciente. La flamme irradie de haut en bas et de plus en plus, jusqu'à ce que graduellement les divers véhicules s'alignent et l'homme se tient sur le Sentier de Probation. Il est encore ignorant de ce qui réside devant lui, il reste seulement conscient d'une aspiration ardente, tumultueuse, et de désirs divins innés. Il est ardemment désireux de bien faire, ayant soif de savoir, et rêvant toujours de quelqu'un ou de quelque chose plus élevé que lui-même. Tout ceci est soutenu par la profonde conviction que dans le service pour l'humanité, le but idéal sera atteint, la vision deviendra réalité, le désir fructifiant dans la satisfaction, et l'aspiration s'absorbant dans la vision.

 La Hiérarchie commence à entrer en action et son instruction est menée à bonne fin comme susdit... Jusqu'alors les Instructeurs ont seulement observé et guidé, demeurant sans relations précises avec l'homme lui-même ; tout a été laissé à l'Ego et à la vie divine pour exécuter le plan, l'attention des Maîtres étant dirigée vers l'Ego sur son propre plan.

L'Ego utilise chaque effort pour accélérer la vibration et obliger les véhicules inférieurs, souvent rebelles, à devenir sensibles et à s'élever jusqu'au niveau de la force qui s'accroît rapidement. C'est grandement une question de feu intensifié ou chaleur, et de l'intensification consécutive à la capacité vibratoire. Le feu égoïque devient toujours plus fort jusqu'à ce que le travail soit accompli, et le feu purificateur devient la Lumière de l'Illumination. Méditez sur cette phrase. Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ; sur chaque barreau de l'échelle le processus est répété ; à la troisième Initiation, la Monade commence à être consciente de l'Ego. Le travail est alors plus rapide par suite de la raréfaction de la matière et du fait que la résistance est un facteur existant seulement dans les trois mondes (2-53/4).

 2. Le facteur de périodicité. – Les egos qui sont en incarnation et les egos qui sont en dehors de l'incarnation sont différenciés et capables d'un travail différent. Les egos dont les reflets sont en incarnation sont plus limités que ceux qui n'y sont pas. C'est à peu près comme si le Moi supérieur était dirigé vers le bas ou se circonscrivait lui-même volontairement dans l'existence à trois dimensions, tandis que les egos hors de l'incarnation ne sont pas aussi limités mais travaillent dans une autre direction ou dimension (2-55).

 Voir aussi : "L'âme" et (5-866).

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CHAPITRE 52

L'EDUCATION

 

1. Dans le monde de l'éducation, une compréhension de la vraie nature de l'homme va apporter un changement fondamental dans les méthodes d'enseignement. L'accent sera mis sur l'enseignement du fait de l'Ego sur son propre plan, sur la nature des corps lunaires, sur les méthodes d'alignement des corps inférieurs afin que l'Ego puisse communiquer directement avec le cerveau physique et donc gouverner la nature inférieure et exécuter ses desseins. On enseignera aux hommes comment, par la concentration et la méditation, ils peuvent vérifier la connaissance eux-mêmes, comment ils peuvent développer l'intuition et ainsi puiser dans les ressources de l'Ego. Puis on enseignera aux hommes à penser, à assumer la maîtrise du corps mental et ainsi à développer leurs pouvoirs latents (3-686).

 2. La vraie éducation est, en conséquence, la science qui relie les parties intégrantes de l'homme, le reliant aussi à son tour à son entourage immédiat, puis au grand tout dans lequel il a un rôle à jouer. Chaque aspect, envisagé en tant qu'aspect inférieur, peut toujours n'être que l'expression de l'aspect qui lui est directement supérieur. Dans cette phrase, j'ai exprimé une vérité fondamentale qui, non seulement comporte l'objectif, mais indique aussi le problème de tous ceux qui s'intéressent à l'éducation. Ce problème est d'évaluer correctement le centre, ou point focal de l'attention de l'homme, et de noter où la conscience est principalement centrée. Puis il doit être instruit de telle manière que le transfert de ce point focal dans un véhicule supérieur devienne possible.

Nous pouvons aussi exprimer cette idée d'une manière également vraie en disant que le véhicule, qui semble d'importance majeure, puisse et doive devenir d'importance secondaire, à mesurer qu'il devient simplement l'instrument de celui qui lui est directement supérieur (12-5/6).

 3. Réceptivité au Penseur ou âme. Lorsqu'il enregistre cette réponse, l'homme pénètre dans son règne. Ce qui est en haut et ce qui est en bas ne font plus qu'un. Le monde objectif et le monde subjectif sont unifiés.

L'âme et son mécanisme fonctionnent comme une unité.

 C'est vers cette consommation que toute éducation devrait tendre (12-11).

 4. Les Atlantéens n'avaient pas de système d'éducation, tel que nous l'entendons. Les rois et les prêtres agissaient par intuition ; les masses obéissaient (12-35).

 5. Le monde est un grand creuset d'où l'Humanité Une est en train d'émerger. Ceci impose un changement radical de ces méthodes de présentation de l'histoire et de la géographie. La science a toujours été universelle. Le grand art et la littérature ont toujours appartenu au monde entier. C'est sur ces faits qu'il faut construire l'éducation à donner aux enfants, éducation basée sur les ressemblances, les réalisations dans la création, les idéalismes spirituels et les points de contacts. Si on ne le fait pas, les plaies des nations ne seront jamais guéries, et les barrières qui ont existé depuis des siècles ne disparaîtront jamais (12-40).

 6. Deux idées majeures doivent être enseignées aux enfants de tous les pays. Ce sont : la valeur de l'individu et le fait de l'humanité une (12-41).

 7. Le premier effort de l'éducation pour civiliser l'enfant sera d'exercer et de diriger intelligemment ses instincts.

 La seconde obligation de l'éducateur sera de le faire parvenir à la vraie culture en l'entraînant à utiliser correctement son intellect.

 Le troisième devoir sera de susciter et de développer l'intuition.

 Quand ces trois aspects seront développés et fonctionneront, on aura un être humain civilisé, cultivé, éveillé spirituellement, un homme aux instincts justes, à l'intelligence solide, à l'intuition consciente. Son âme, son mental et son cerveau fonctionneront comme ils le doivent, en justes relations réciproques, ce qui, de plus, produira la coordination et l'alignement correct (12-43).

 8. L'un de nos objectifs immédiats de l'éducation doit être d'éliminer l'esprit de compétition et d'y substituer la coopération consciente (12-64).

 9. Quel devrait être l'effort des parents et des éducateurs ? … Tout d'abord et par-dessus tout, il faudrait faire l'effort d'assurer une atmosphère où certaines qualités peuvent apparaître et s'épanouir.

 1. Une atmosphère d'amour, d'où la peur est bannie, où l'enfant comprend qu'il n'a pas lieu d'être timide ou sur ses gardes, où il est traité courtoisement par les autres, et où l'on attend de lui, en retour, des manières également courtoises... L'amour suscite toujours le meilleur chez l'enfant et chez l'homme.

 2. Une atmosphère de patience où l'enfant peut se mettre à chercher, normalement et naturellement, la lumière de la connaissance ; où il est sûr de trouver toujours une réponse rapide et sérieuse à ses questions, et où n'existe jamais l'impression de hâte... Cette impatience de la part de ceux dont il dépend de manière si émouvante sème les graines de l'irritation ; beaucoup de vies sont gâchées par l'irritation.

 3. Une atmosphère d'activité ordonnée où l'enfant peut apprendre les premiers rudiments de la responsabilité. Les enfants qui viennent en incarnation actuellement et qui peuvent bénéficier du nouveau type d'éducation sont nécessairement au bord de la conscience de l'âme. L'une des premières indications de ce contact de l'âme est le sens de la responsabilité qui se développe rapidement. Il faut garder cela soigneusement à l'esprit, car le fait de se charger de petits devoirs et de partager les responsabilités (ce qui se rapporte toujours à quelque forme de relation de groupe) est un facteur puisant dans la détermination du caractère de l'enfant et de sa future vocation.

 4. Une atmosphère de compréhension où l'enfant est toujours sûr que les raisons de ses actions seront reconnues, et que les adultes qui vivent avec lui comprendront toujours le motif de ses impulsions, même s'ils n'approuvent pas ce qu'il a fait, ou ses activités...

 C'est l'ancienne génération qui entretient dès le début, chez l'enfant, un sens de culpabilité, de péché et de mauvaise action, complètement inutile.

On insiste tellement sur les petites choses mesquines, qui ne sont pas vraiment mal, mais agaçantes pour les parents ou l'enseignant, que le vrai sens du mal (à savoir, reconnaître que de bonnes relations n'ont pas été maintenues avec le groupe) se trouve masqué et non reconnu pour ce qu'il est. Les nombreux petits péchés, imposés à l'enfant par la constante répétition du "Non", par l'emploi du terme "vilain", et basés sur le fait que les parents ne savent ni comprendre, ni occuper leur enfant, n'ont pas vraiment d'importance. Si ces aspects de la vie de l'enfant sont correctement pris en main, ce qui est mal, la violation du droit des autres, l'empiétement du désir individuel sur les nécessités et les conditions du groupe, le tort ou le dommage fait aux autres à des fins de gain personnel, apparaîtront en une juste perspective et au moment voulu (12-64/67).

 10. A l’avenir, l'éducation utilisera beaucoup plus largement la psychologie que précédemment (12-72).

 11. Il faut donc élaborer un meilleur système d'éducation, qui présentera des possibilités de vie humaine de manière que les barrières soient abattues, les préjugés écartés, et l'entraînement donné à l'enfant apte à lui permettre, lorsqu'il sera adulte, de vivre avec les autres hommes dans l'harmonie et la bonne volonté. Cela peut être réalisé si l'on développe la patience et la compréhension, et si les éducateurs comprennent que "là où il n'y a pas de vision, le peuple périt" (12-75).

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CHAPITRE 51

L'ECRITURE INSPIREE

 

1. Il est nécessaire de mettre en évidence certains facteurs et certaines méthodes qui se rapportent à l'écriture inspirée et l'écriture médiumnique à propos de livres comme la Doctrine Secrète, les Livres Sacrés et tous les ouvrages qui ont eu et qui ont une grande influence sur la pensée de l'humanité...

 Certains transmetteurs travaillent entièrement sur le plan astral ; par conséquent, leur travail fait partie de la grande illusion. Ce sont des médiums qui s'ignorent et qui sont incapables de vérifier la source de leurs enseignements et, s'ils prétendent la connaître, ils se trompent fréquemment...

 Certains autres travaillent sur le niveau mental, apprenant par télépathie ce que les Frères Aînés et leur propre âme ont à communiquer.

Ils puisent aux sources de la connaissance qui est dans la conscience égoïque ; ils deviennent conscients de cette connaissance accumulée dans le cerveau des disciples qui se trouvent sur le même rayon qu'eux. Certains encore sont déjà des postes avancés de la conscience d'un Maître et ils en connaissent la pensée. D'autres usent de plusieurs méthodes, consciemment ou inconsciemment...

 Chaque génération doit produire ses voyants...

 Ils doivent surtout chercher à être des instruments sur lesquels on peut compter, que ne troublent pas les tempêtes passagères. Libérés du découragement, quoi qu'il arrive, dotés du sens aigu des proportions, d'un jugement équitable, d'un corps physique discipliné, ils se dévouent complètement à l'humanité. Quand ces qualités sont présentes, les Maîtres peuvent se servir de ces travailleurs ; sinon, ils doivent en chercher d'autres.

 Certains disciples apprennent de nuit et rapportent régulièrement à la conscience de leur cerveau physique les faits et les notions à transmettre.

Diverses méthodes sont employées selon la nature des aspirants, certains ont un cerveau capable de recevoir télépathiquement les messages. Quant à moi, je traite de méthodes plus sûres et plus rares, utilisant le véhicule mental comme intermédiaire entre l'âme et le cerveau ou entre l'instructeur et le disciple. Des méthodes de communication sur le plan astral comme l'oui-ja, l'écriture automatique, la voix directe, les déclarations faites par le médium temporairement possédé ne sont pas utilisées généralement par les disciples, bien que la voix directe le soit parfois. Les méthodes mentales supérieures sont plus avancées et plus sûres, mais elles sont rares.

 Les vrais transmetteurs des niveaux égoïques supérieurs au plan physique procèdent selon l'une ou l'autre des méthodes suivantes :

 1. Ils écrivent d'après leur connaissance personnelle et emploient leur mental concret pour exprimer cette connaissance en termes qui révéleront la vérité à ceux qui ont des yeux pour voir, mais ils sauront cacher ce qui est dangereux aux curieux et aux aveugles...

 2. Ils écrivent suivant leur inspiration. Leurs qualités physiques, la pureté de leur vie, leur ferme propos, leur dévouement à l'humanité et le karma du service ont développé en eux la capacité d'atteindre aux plus hautes sources d'où jaillit la vérité pure, vérité symbolique. Ils peuvent capter des courants de pensée mis en mouvement par les grands Contemplateurs, appelés Nirmanakayas, ou des courants de pensée particuliers issus de l'un des membres du groupe des instructeurs. Leur cerveau réceptif leur permet d'exprimer par écrit les pensées captées, la fidélité de la transmission dépendant de la réceptivité de l'instrument cérébro-mental du transmetteur. Dans ce cas, la terminologie, la forme et le style sont laissés au choix de celui qui écrit...

 3. Ils écrivent parce que leur ouïe est en plein développement. Ils notent en grande partie par la sténographie et leur travail est conditionné par leur degré de culture...

 La responsabilité de l'exactitude du message est partagée entre celui qui procure l'enseignement et celui qui le transmet...

 Il est donc nécessaire qu'il dispose d'une solide culture, qu'il soit lui-même un chercheur sérieux de la vérité pour être choisi comme récepteur d'enseignements destinés au grand public ou à l'enseignement ésotérique.

Surtout il doit avoir appris, par la pratique de la méditation, à concentrer son attention sur le plan mental (4-132/4).

 2. Il y a trois méthodes pour accomplir le travail de transmission :

 Premièrement, la clairaudience supérieure, communication de mental à mental. Il ne s'agit pas de télépathie, mais d'une forme d'audition directe ; il s'agit de la perception directe de la parole de l'instructeur avec lequel se déroule une conversation sur le niveau mental, les facultés supérieures servant de point focal.

 Deuxièmement, il y a la communication par télépathie. C'est l'enregistrement par le cerveau physique d'instructions. Troisièmement, il y a l'inspiration qui présente encore un autre aspect de l'évolution.

L'inspiration est analogue à la médiumnité, mais elle intervient entièrement sur le plan égoïque, utilisant le mental comme moyen de transmission au cerveau des connaissances de l'âme. La médiumnité se limite généralement aux niveaux astraux.

 Le médium est un instrument inconscient ; ce n'est pas lui qui dirige et domine, il est lui-même dirigé et dominé (4-134/5).

 3. L'un des faits intéressants actuel et l'un des facteurs qui servira finalement le travail de démonstration du fait de l'âme, est la masse des communications, d'écrits inspirés et de messages télépathiques qui inondent le monde. Ainsi que vous le savez, le mouvement spiritualiste accumule une littérature abondante d'écrits inspirés ou pseudo-inspirés, les uns d'un ordre très élevé et émanant incontestablement de disciples hautement évolués, d'autres de qualité très médiocre. On en trouve dans les différentes sociétés théosophiques et dans les groupes d'occultisme. Les véritables communications qui ont fréquemment une profonde valeur spirituelle, contiennent un enseignement et une aide valable pour l'aspirant.

Les étudiants feront bien de se souvenir que, ce qui a de l'importance, c'est la teneur de l'enseignement et non sa source supposée : ce n'est donc que sur leur valeur intrinsèque que ces écrits et communications doivent être jugés. Ces communications émanent le plus souvent du plan de l'âme, et celui qui les reçoit est, soit inspiré par sa propre âme, ou bien il a puisé au niveau de pensée et de connaissance du groupe de rayon auquel appartient son âme. IL se met en rapport avec un réservoir de pensée et il fait usage de son mental et de son cerveau pour traduire ces pensées en paroles.

 Dans des cas plus rares, l'homme qui reçoit un message dicté, est en rapport télépathique avec un disciple plus avancé que lui-même, et un chéla de son groupe "impressionne" son mental. Ce chéla, qui est plus proche du Maître que lui, lui transmet certaines connaissances qu'il a acquises du fait qu'il est capable de vivre dans l'aura du Maître. Mais le Maître n'intervient en rien dans ce processus qui se passe donc entièrement entre le chéla et l'aspirant. Dans ces cas il arrive fréquemment que le récepteur de la communication commette l'erreur de croire que c'est le Maître lui-même qui lui a dicté quelque chose, alors qu'en réalité, par l'intermédiaire d'un chéla plus avancé que lui, il n'a fait que contacter l'atmosphère de pensée du Maître.

 Aucun des Maîtres de la sixième initiation (tels que le Maître M. et le Maître K.H.) ne s'occupent, à l'époque actuelle, de travail de dictée avec leurs disciples. Ils sont trop occupés par les problèmes mondiaux, et le travail de surveillance des destinées des grands chefs des diverses nations, pour trouver le temps de dicter des enseignements en particulier à un disciple, dans un champ d'activité restreint, et relativement sur des sujets qui sont déjà suffisamment connus pour que le disciple puisse les étudier seul et sans aide. Deux Maîtres travaillent télépathiquement et par dictée, avec de nombreux disciples acceptés. Leur objectif est d'inspirer ces disciples, qui s'occupent de travail mondial, relativement à une plus grande utilité pour le Plan. Ils agissent ainsi dans le but d'influencer quelques savants de valeur œuvrant dans le domaine des sciences et du bien-être social, avec les connaissances qui les rendront capables de prendre les mesures nécessaires pour l'avancement de l'humanité dans une plus grande liberté. Mais, à part ces deux Maîtres je n'en connais pas d'autres, dans cette génération, qui fassent ce genre de travail, en grande partie confié à Leurs disciples et initiés. La majorité des "communicateurs" actuels (travaillant avec les aspirants sur le plan physique) sont des chélas actifs, acceptés qui vivent dans l'aura de pensée d'un Maître et de Son groupe, et s'efforcent alors d'influencer des individus, dans les différents groupes disséminés dans le monde. C'est de là que provient le nombre croissant de communications, d'écrits inspirés, d'enseignements et de messages personnels. Ajoutez à cela une quantité équivalente de communications qui proviennent de la propre âme des transmetteurs et du domaine du subconscient et vous comprendrez pourquoi ce matériel est si volumineux.

On peut être reconnaissant pour la réaction et la sensibilité grandissante de l'homme (14-125/7).

 Voir aussi : (18-202).

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CHAPITRE 50

LES ECOLES DE PENSEE

 

1. Si les travaux des médecins et chirurgiens sur le corps physique sont reconnus comme essentiels et bons, si les analyses et conclusions des psychologues s'ajoutent à ces travaux, et si le pouvoir de la pensée juste vient également à leur secours, alors, et seulement alors, nous entrerons dans une nouvelle ère de bien-être...

 Actuellement, les quatre groupes ci-dessous n'effectuent à l'unisson que très peu de travaux cohérents et intégrés.

 1. Les médecins et chirurgiens – orthodoxes et académiques.

 2. Les psychologues, neurologues, et psychiatres.

 3. Les guérisseurs mentaux, les partisans de la Nouvelle Pensée, les penseurs d'Unité, et les Scientistes Chrétiens.

 4. Les disciples entraînés et les hommes qui agissent sur les âmes humaines.

 Lorsqu'il sera possible d'établir des relations étroites entre ces quatre groupes et de les faire travailler en commun pour délivrer l'humanité des maladies, on parviendra à comprendre le véritable prodige de l'être humain. A l'avenir, il y aura des hôpitaux où les quatre phases de cet unique travail médical et réparateur se poursuivront parallèlement et dans la plus entière collaboration. Aucun des groupes ne peut accomplir une œuvre complète sans les autres ; ils sont tous solidaires.

 Du fait que ces groupes sont actuellement incapables de reconnaître ce qu'il y a de bon chez les autres groupes qui consacrent leurs efforts au bien-être physique de l'humanité, il est à peu près impossible de donner plus d'enseignements spécifiques en ces matières et d'en parler plus objectivement. Le lecteur se fait-il une idée du mur de pensées et de discours antagoniques contre lequel une idée nouvelle ou d'avant-garde doit se heurter ? A-t-il jamais pris au sérieux les formes-pensées agglomérées et cristallisées avec lesquelles ces idées (que je qualifie de propositions hiérarchiques) ont à lutter ? Apprécie-t-il le poids mort des résolutions anciennes et préconçues qu'il faut déplacer avant que la Hiérarchie réussisse à faire pénétrer un concept nouveau et indispensable dans la conscience moyenne du public pensant (devrais-je plutôt dire non pensant) ?

 Il est particulièrement difficile de travailler dans le domaine de la médecine, car on aborde des sujets fort intimes et la peur entre fortement dans les réactions des personnes que l'on doit atteindre. Il faut beaucoup de temps et de précautions pour jeter un pont sur le fossé qui sépare les notions anciennes et bien établies de celles qui sont nouvelles et que la spiritualité exige. Chose curieuse, une grande partie des difficultés se trouvent entretenues par les nouvelles écoles de pensée. La médecine orthodoxe est à juste titre lente à adopter de nouvelles techniques et méthodes. Elle est parfois trop lente, mais avant d'incorporer dans les méthodes et programmes d'études médicales un nouveau mode de traitement ou de diagnostic, il faut en démontrer la justesse par l'expérience et la statistique. Les risques encourus par les patients humains sont trop graves, et un bon médecin humanitaire refusera de traiter ses malades en sujets d'expérience.

 Toutefois, au cours des dernières décades, la médecine a pris un essor prodigieux. Elle a joint aux diverses sciences qu'elle utilisait celles de l'électricité, de la luminothérapie, et de nombreuses autres méthodes et techniques modernes. Elle admet de plus en plus les exigences de l'impondérable et le traitement du nébuleux – si j'ose m'exprimer ainsi – et sait que ces facteurs jouent un rôle orthodoxe et reconnu dans les plus récentes méthodes d'exploration des maladies.

 Les méthodes des écoles mentales et des cultes, tels qu'ils se dénomment eux-mêmes à tort, ne se sont pas développées aussi utilement, et c'est en grande partie de leur faute. Des écoles de pensée telles que la Science Mentale, la Pensée Nouvelle, Unité, la Science Chrétienne, la Chiropraxie, les Naturopathes, et bien d'autres nuisent à leur propre cause par les vastes prétentions qu'elles formulent et les attaques incessantes qu'elles lancent contre la médecine orthodoxe. Elles attaquent également d'autres modes de secours dont l'utilité est démontrée ainsi que les connaissances que les Académies de médecine et de chirurgie ont acquises durant des siècles d'expérimentation. Elles oublient que nombre de leurs prétentions à des succès souvent irréfutables peuvent se classer sous le titre général de guérisons par la foi, et ce classement lui-même peut s'effectuer correctement ou incorrectement. Les penseurs académiques ont reconnu depuis longtemps l'existence de telles cures, et savent qu'elles sont réelles.

 Les cultes cités sont en fait les gardiens de vérités nécessaires. Ils ont besoin avant tout de modifier leurs voies d'approche et d'apprendre la valeur spirituelle du compromis dans la période actuelle où l'évolution se développe. Leurs idées ne sauraient rendre pleinement les services désirés en dehors des connaissances déjà données par Dieu et accumulées par la médecine au long des âges. Ils auraient sérieusement besoin de conserver trace de leurs nombreux échecs au même titre que des succès qu'ils proclament bruyamment.

 Ces succès ne sont d'ailleurs nullement aussi nombreux que ceux de la médecine orthodoxe et des travaux bienfaisants effectués par les cliniques des hôpitaux. En dépit de leurs erreurs et de leurs maladresses parfois grossières, ces institutions soulagent considérablement les souffrances et les maux de la masse des hommes. Les cultes omettent de préciser ou même de reconnaître qu'en cas de maladie très grave ou d'accident le patient est incapable d'affirmer ou de proclamer une guérison divine et se trouve sous la dépendance de quelque guérisseur qui travaille sans connaître son karma. Beaucoup de leur soi-disant cures (et c'est également le cas pour la médecine orthodoxe) ne sont des cures que parce que l'heure de la fin n'a pas encore sonné pour le patient et qu'il se serait rétabli en tout état de cause, bien souvent plus vite s'il avait eu recours aux soins d'un bon médecin.

 Prenons le cas d'un accident sérieux où le blessé fait une hémorragie.

Quel que soit le nom de son culte, l'adepte sera contraint d'avoir recours aux méthodes du médecin orthodoxe. Il appliquera par exemple un garrot et prendra les mesures officiellement recommandées plutôt que de rester inactif à regarder le blessé mourir faute d'être secouru par ces méthodes.

Lorsqu'il est en face de la mort, le membre du culte s'orientera bien souvent vers les méthodes de secours connues et éprouvées. En général, il appellera un médecin plutôt que de se laisser accuser d'homicide involontaire.

 Il n'y a dans ce qui précède aucun esprit de dénigrement, mais un effort pour mettre en lumière la solidarité des nombreuses écoles de pensée – orthodoxes, académiques, anciennes, matérielles ou spirituelles, nouvelles, mentales ou faisant œuvre de pionnier. Elles ont besoin d'être réunies dans une vaste science de la guérison, une science qui guérira l'homme entier et mettra en jeu toutes les ressources physiques, émotionnelles, mentales et spirituelles dont l'humanité est capable. Les médecins orthodoxes sont plus ouverts à la coopération que les néophytes du contrôle mental des maladies, mais ne peuvent admettre que leurs patients soient transformés en cobayes (n'est-ce pas le terme que l'on emploie en pareil cas, ô mes frères) pour la satisfaction des pionniers d'un culte désireux d'affirmer leurs théories – même si elles cadrent avec les faits déjà prouvés. La voie médiane du compromis et de la coopération mutuelle reste toujours la plus sage, et l'on a fort besoin actuellement de cette leçon dans tous les départements de la pensée humaine (17-200/3).

 2. Chaque question soulevée pourrait servir de base à des discussions prolongées, mais ce traité ne s'y prête pas, car il ne vise qu'à donner des indications sur les possibilités futures.

 Il incite également à se méfier de la manière dont les milieux métaphysiques abordent le sujet des maladies et de leur guérison. Je prends la liberté de m'exprimer assez rudement à leur égard. Je voudrais saper la confiance du public dans les modes de guérison relevant soi-disant du Nouvel Age, les méthodes des Scientistes Chrétiens, de la Science Mentale, et de toutes les écoles de pensée qui traitent les maladies sous le signe de l'affirmation – affirmation de la divinité de l'homme et prétention que cette divinité inhérente et innée garantit sa guérison. Cette prétention est un mirage et une illusion, ainsi que j'ai déjà cherché à le démontrer (17-437/8).

 3. La Science Mentale reconnaît avec raison pour responsables de bien des maladies les émotions des hommes exprimées par cette faible imitation de la réalité qu'ils appellent pensées. Ce groupe s'efforce à juste titre d'inciter les patients à modifier leur comportement émotionnel en vue de réagir envers la vie, les circonstances, et les gens selon une orientation différente. Mais il a désespérément tort en croyant que cela soit suffisant.

Ignorant tous les processus scientifiques liés au corps éthérique, les membres de ce groupe ne disposent d'aucune liaison entre la nature émotionnelle et le corps physique. Il y a donc une lacune dans leur raisonnement, et une faille correspondante dans leur technique, ce qui rend vaines leurs activités, sauf sous l'angle du caractère. Lorsqu'ils réussissent une guérison, c'est parce que le rétablissement du patient était prédestiné en tout état de cause, mais ils ont contribué à un but utile en corrigeant un état de caractère qui l'exposait constamment aux maladies. Ils n'ont pas opéré de cure, et s'ils le prétendent, le guérisseur et le patient se font tous deux des illusions. Or, toutes les illusions constituent des dangers et des obstacles (17-439/40).

 4. Dans le monde moderne actuel, aucun véritable système de guérison spirituelle n'est enseigné à ceux qui voudraient être des guérisseurs. A défaut, on note un effort pour baser tout le processus et les techniques employés sur un niveau purement mental, sur des systèmes d'affirmation, des modes de prière, des stimulations de la volonté-de-vivre du patient, et occasionnellement sur l'emploi de passes magnétiques ou hypnotiques se rapportant au corps éthérique. On enseigne plusieurs formes de pensée subjective appliquée, mais aucune véritable formule visant à une guérison intelligente et probable. On ne recommande qu'une foi imprécise chez le guérisseur et chez le patient, et une auto-suggestion aveugle concernant ce que devrait produire la reconnaissance et l'affirmation de la divinité (17-503).

 5. Les agents du second rayon commencèrent leur préparation vers l'année 1825, et s'extériorisèrent en force après 1860. A partir de cette date, les grands concepts et les idées nouvelles, les idéologies modernes et les arguments pour et contre les aspects de la vérité, ont caractérisé la pensée moderne et provoqué le chaos mental actuel et les nombreuses écoles et idéologies, avec les mouvements et les organisations qui les accompagnent ; de tout ceci, sortira l'ordre, la vérité et la nouvelle civilisation (13-608).

 6. Vous n'avez pas à vous identifier à une école quelconque. Chacune d'elles réalise une tentative de la pensée humaine de comprendre subjectivement la nature et le dessein de l'évolution humaine. Toutes ont partiellement raison dans leurs conclusions, et toutes ont en grande partie tort ; toutes ne sont qu'une préparation à la nouvelle prochaine école de psychologie qui sera l'aspect distinctif du Nouvel Age (5-737).

 Voir aussi : (17-219/20).

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CHAPITRE 49

LES ECOLES D'OCCULTISME

 

1. Certaines écoles d'occultisme et de tendance théosophique ont proclamé qu'elles étaient les seuls dépositaires de Leur enseignement, qu'Ils ne s'occupaient que d'elles, limitant ainsi Leur œuvre et affirmant par anticipation ce que ni le temps ni les circonstances ne prouveront. Ils travaillent sans aucun doute à travers de telles organisations, cependant, Leurs disciples et Leurs assistants se trouvent partout, et travaillent par l'intermédiaire de nombreux organes et de nombreux aspects d'enseignement. Dans le monde entier, des disciples de ces Maîtres se sont incarnés à cette époque dans la seule intention de participer aux activités, et à la dissémination de la vérité des différentes églises, sciences, et philosophies, provoquant ainsi, dans l'organisation elle-même, une expansion, un élargissement, là où elle est nécessaire une désintégration, qui sans cela auraient été impossibles. Il serait sage, de la part de tous les étudiants occultistes, de reconnaître ces faits et de développer la capacité de reconnaître la vibration hiérarchique quand elle se manifeste chez les disciples et dans les endroits et des groupes les plus inattendus.

 Un point, qui se rapporte au travail que les Maîtres entreprennent par l'entremise de Leurs disciples, devrait être mentionné ici et le voici : toutes les différentes écoles de pensée qui sont alimentées par l'énergie de la Loge sont fondées dans chaque cas, par un ou plusieurs disciples, et c'est sur ces disciples et non sur le Maître, que repose la responsabilité des résultats et du karma qui s'ensuivront. La méthode est à peu près la suivante : le Maître révèle à un disciple quel est l'objectif en vue pour un bref cycle immédiat, et lui suggère que tel ou tel développement serait désirable. C'est le travail du disciple de déterminer la meilleure méthode pour obtenir les résultats désirés, et d'établir les plans au moyen desquels un certain pourcentage de succès serait possible. Le disciple lance alors son projet, fonde sa société ou son organisation, et répand l'enseignement nécessaire. C'est son affaire que de choisir de bons collaborateurs, de confier le travail aux plus aptes, et de revêtir l'enseignement d'une forme acceptable, le Maître ne fait que de suivre la tentative avec intérêt et sympathie aussi longtemps qu'elle maintient son haut idéal initial, et se développe par pur altruisme. Le Maître n'est pas à blâmer si le disciple manque de discernement dans le choix de ses collaborateurs ou témoigne d'une inaptitude à présenter la vérité. Si le disciple réussit, si le travail se poursuit comme on l'espérait, le Maître continuera à répandre sa bénédiction sur l'entreprise. Si le disciple se trompe, ou si ses successeurs se détournent de l'impulsion originelle, disséminant ainsi quelques erreurs, le Maître, de par son amour et sa sympathie, retirera sa bénédiction, retiendra son énergie, et cessera ainsi de stimuler ce qui ferait mieux de mourir. Des formes peuvent naître et disparaître, et l'intérêt du Maître et Sa bénédiction se répandront dans tel ou tel canal ; le travail peut se poursuivie par l'entremise de l'un ou de l'autre, mais la force de vie persiste toujours, brisant la forme quand elle est inadéquate, ou l'utilisant quand elle convient au besoin immédiat (1-55/7).

 2. La grande entrave au travail de la majorité des écoles ésotériques est aujourd'hui leur sens de séparativité et leur intolérance envers d'autres écoles et méthodes. Les dirigeants de ces écoles doivent bien comprendre le fait suivant. Toutes les écoles qui reconnaissent l'influence de la Loge transhimalayenne et dont les membres sont liés consciemment ou inconsciemment avec des maîtres de la Sagesse tels que le Maître Morya ou le Maître K.H., forment une seule école et font partie d'une seule "discipline". Il n'y a donc aucun véritable conflit d'intérêts. Du côté intérieur, si elles fonctionnent avec quelque efficacité, les diverses écoles sont considérées comme une unité (13-13/14).

 3. Ils devraient au contraire reconnaître que tous les étudiants qui travaillent dans les écoles analogues et selon la même impulsion spirituelle sont les membres d'une seule école, unis par une unité subjective fondamentale.

 Alors cessera la tentative actuelle d'entraver le travail par des comparaisons de méthode et de technique, par la critique et la diffamation, par les mises en garde et le culte de la peur et par l'exclusivité. Ce sont ces attitudes et ces méthodes qui, à l'heure actuelle, entravent l'entrée de la pure lumière de la vérité (13-14/5).

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CHAPITRE 48

L'ECHELON DE L'ECHELLE EVOLUTIVE

 

1. Le problème consiste à savoir sur quel échelon de l'échelle évolutive et dans quelle phase de développement on se trouve à un moment donné. Derrière chaque être humain, s'étend une longue série de vies ; certains se dirigent maintenant vers le stade où domine l'expression égoïste de la personnalité et ils deviennent des individus à pleine perception consciente. C'est pour eux un pas en avant comme l'est, pour vous, le Sentier du Disciple. D'autres individus sont déjà des personnalités et ils font des expériences avec l'énergie qui passe à travers eux pour réunir autour d'eux, ceux qui vibrent à l'unisson avec leur note et pour qui ils ont un message. De là les myriades de petits groupes à travers le monde, qui travaillent dans chaque domaine de l'expression humaine. D'autres ont dépassé ce stade et sont en train de changer le centre de leur expression personnelle dans les trois mondes, poussés par une énergie qui est l'aspect supérieur de l'énergie de la personnalité. Ils ne travaillent, ni ne luttent, ni ne font des projets pour exprimer leur personnalité, pour augmenter leur influence dans le monde, ni pour attirer magnétiquement un groupe de personnes dont l'attention serait fixée sur eux, alimentant ainsi l'orgueil et l'ambition. Ils commencent à voir les choses dans une perspective nouvelle et plus juste. A la lumière du Tout, la lumière du petit soi pâlit, de même que la lumière des atomes du corps est oblitérée dans la lumière de l'âme quand celle-ci flamboie dans toute sa gloire.

 Quand ce stade de désintéressement, de service, de subordination au Soi unique et de sacrifice pour le groupe devient l'unique objectif – l'homme a atteint le point où il peut être reçu dans le groupe mondial de mystiques, de ceux qui connaissent, de travailleurs de groupe qui est la réflexion, sur le plan physique, de la Hiérarchie spirituelle (4-298/9).

 2. Tant de faux renseignements ont été répandus, tant d'insistance a été mise à tort sur la position que l'individu occupe dans la soi-disant hiérarchie des âmes, que les disciples sains et équilibrés cherchent à diriger leurs pensées ailleurs et à éliminer, dans la mesure du possible, toute pensée de degrés et de stades d'activités...

 Si les différents stades étaient tenus pour ce qu'ils sont, c'est-à-dire stades d'expansion de la conscience et de responsabilité plus grande, alors le danger de réaction de la personnalité envers les termes "disciple accepté, initié, adepte, maître" serait négligeable et beaucoup d'ennuis seraient éliminés. Il faut toujours se souvenir que le stade individuel doit être tenu rigoureusement secret ; le point d'évolution se démontrera par une vie de service actif et désintéressé et par une vision illuminée plus élevée et vaste que celle de la majorité des êtres humains.

 En pensant au Nouveau groupe des serviteurs du monde, il faut observer de la prudence. Chaque serviteur est seul responsable de soi, de ses actions et de son service et personne d'autre. S'il faut se faire une idée du degré d'évolution d'un individu, il est sage de ne pas tenir compte de ce que les autres disent, mais de se baser sur la tâche accomplie, l'amour et la sagesse dont il témoigne (4-450/1).

 3. Le point atteint par un Maître est élevé, mais ceci est seulement relatif, et vous ne devez pas oublier que lorsqu'Il y est parvenu, ce point lui semble vraiment bas, car IL le mesure à l'horizon qui s'étend devant Lui.

Chaque expansion de conscience, chaque pas sur l'échelle dévoile à l'Initié un autre champ d'action à embrasser, et un autre pas en avant à entreprendre. Chaque initiation acquise en révèle encore d'autres supérieures qui doivent être acquises, et jamais l'aspirant, qu'il soit un homme moyen, yin initié, un Maître, un Choan, ou un Bouddha, n'arrive au point où il puisse rester dans une condition statique, et soit incapable de progrès futurs. Le Logos Lui-même aspire, et même Celui à Qui Il aspire cherche à en atteindre un plus Grand (2-259).

 4. Ce qui se produit dans le système, s'effectue également sur les niveaux cosmiques et ce qui est maîtrisé ici doit être répété sur une plus vaste échelle dans le cosmos même. Dans cette pensée réside l'inspiration et l'évolution, mais non le désespoir et la lassitude. La récompense qui vient avec chaque pas en avant, la joie qui se trouve dans une compréhension accrue, récompensent la lutte de l'aspirant d'une manière adéquate (2-259/60).

 5. On voit donc combien il est essentiel pour tous les disciples et initiés de connaître exactement la place qu'ils occupent sur le Sentier, qui est l'aspect final de l'échelle de l'évolution. A défaut, ils interpréteront mal l'appel et ne reconnaîtront pas la source d'où émane le son. Tous les éducateurs évolués qui enseignent l'occultisme et l'ésotérisme savent que ces malentendus peuvent se produire avec une extrême facilité. Ils voient des personnages sans importance et les débutants interpréter les appels qu'ils entendent et les messages qu'ils reçoivent comme provenant d'une source élevée, alors qu'en toute probabilité ils entendent ce qui émane de leur propre subconscient, de leurs propres âmes, ou de quelque éducateur (non d'un Maître) qui cherche à les aider (17-536).

 6. Il faut vous rappeler qu'aujourd'hui le monde des hommes est plein de personnes ayant pris l'une ou l'autre des initiations et qu'il y a de grands disciples, de tous les rayons, qui travaillent sur le plan physique, au bénéfice de l'humanité, en tant que travailleurs chevronnés de la Hiérarchie ; il y en aura bien plus pendant les cent prochaines années.

(Écrit en 1949.) Certains d'entre eux ne connaissent pas leur position hiérarchique dans leur cerveau physique, ayant délibérément écarté cette connaissance afin de faire un certain travail. Il est prévu que ce que j'écris ici parvienne entre leurs mains – au cours des quarante prochaines années – avec l'intention délibérée de faire surgir dans la conscience de leur cerveau ce qu'ils sont et qui ils sont en vérité. Ceci fait partie du programme prévu par la Hiérarchie, avant l'extériorisation des ashrams.

Les Maîtres estiment que ces initiés et ces disciples chevronnés (étant sur place) devraient commencer à travailler avec plus d'autorité. Cela ne veut pas dire qu'ils se prévaudront de leur identité spirituelle, ou proclameront leur position d'initié. Ils ne le pourraient pas, vu leur niveau sur l'échelle de l'évolution spirituelle. Mais – sachant ce qu'ils sont par rapport à la Hiérarchie et ce qui est attendu d'eux – ils renforceront leur travail, lui apporteront plus d'énergie, et ils indiqueront la voie avec une plus grande clarté. Leur sagesse sera reconnue ainsi que leur compassion, mais ils se retireront eux-mêmes à l'arrière-plan ; peut-être sembleront-ils même moins actifs extérieurement, et seront-ils mal jugés, mais leur influence spirituelle grandira ; ils se soucieront peu de ce que les autres pensent d'eux. Ils reconnaîtront aussi tous les points de vue erronés concernant le Christ dans les religions modernes ; certains pourront même être persécutés jusque chez eux, ou par ceux qu'ils cherchent à aider. Tout cela ne comptera pas pour eux. Leur voie est claire et ils connaissent la teneur de leur service (18-568/9).

 7. Le discipulat mérite d'être reconnu ; ce n'est pas un vain orgueil de savoir qu'on est disciple... La reconnaissance de cet état est cependant une affaire purement personnelle ; il faut le reconnaître, l'accepter et ensuite observer le silence (5-645).

 8. A.A. Bailey s'est constamment élevée, avec mon entière approbation, contre la curiosité malsaine s'exerçant à l'égard de la position et des titres ce qui est la plaie de si nombreux groupes occultes.

 Cette curiosité alimente un vaste courant de compétitions, de jalousies, de critiques et de prétentions qui caractérisent la majorité des groupes occultes, qui enlèvent tout sérieux à de si nombreuses de leurs publications et qui empêchent le public en général de recevoir l'enseignement dans sa pureté et sa simplicité. Titre, rang et position personnelle ne comptent pour rien. C'est l'enseignement qui compte, sa vérité, son appel intuitif.

 Il faut que vous vous en souveniez (5-885).

 Voir aussi : (6-393) (6-598/601).

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CHAPITRE 47

L'ECHEC

 

1. Il y a une sérieuse perte de temps pour le disciple qui s'arrête sur un échec ou sur la peur d'échouer. Il n'y a pas d'échec ; il ne peut y avoir que perte de temps. C'est un inconvénient sérieux en ces temps d'intense nécessité, mais le disciple réussira forcément un jour à ne pas se laisser décourager. Inutile de répéter que nous apprenons par nos échecs ; tous ceux qui essaient de vivre comme âmes le savent bien. Inutile aussi de se soucier des échecs, apparents ou réels, des compagnons sur le Sentier. Le sens du temps produit le mirage et la déception, alors que le travail avance réellement et que la leçon apprise par l'échec est une garantie pour l'avenir.

Ainsi la croissance est rapide. Le disciple sincère et sérieux peut être, à un certain moment, victime du mirage, mais à la longue il s'en libérera. Que sont quelques brèves années en comparaison d'un cycle de millénaires ?

Qu'est-ce qu'une seconde dans les années accordées à l'homme ? Au disciple, quelques années paraissent d'une grande importance, mais à l'âme qui veille elles ne comptent pour rien. Pour le monde, un échec temporaire peut signifier un retard dans l'aide attendue, mais cela de nouveau est bref et l'aide viendra d'ailleurs, car l'exécution du Plan progresse sans erreur (4-475/6).

 2. L'apparition de conditions émotionnelles ou de mirages dans l'expression de votre vie n'indique pas nécessairement un échec. Il n'y a d'échec que si vous vous identifiez à des conditions astrales et si vous succombez aux rythmes anciens (5-117).

 3. Reconnaissez votre échec, si vous le rencontrez, mais ensuite tournez votre visage vers la lumière, souriez, tournez le dos à cet échec et allez de l'avant avec fermeté (5-427).

 4. Le seul regret qui se justifie est fondé sur l'échec essuyé dans l'incapacité d'apprendre les leçons qu'offre l'échec (5-604).

 Voir aussi : (6-691).

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CHAPITRE 46

LA DISCIPLINE : PHYSIQUE

 

1. Le magicien avisé est celui qui veille à l'état de préparation de son véhicule intérieur pour lui permettre de supporter le feu avec lequel il travaille, ce qu'il accomplit par la discipline et la pureté stricte (3-856).

 2. Si les étudiants occultes disciplinaient plus sagement la vie, s'ils étudiaient plus soigneusement la matière du problème de la nourriture, s'ils réservaient avec plus de détermination les heures de sommeil nécessaires, et s'ils travaillaient avec une lenteur prudente et non avec autant d'impulsion (peu importe combien l'aspiration est élevée), de plus grands résultats seraient obtenus et les Grands Êtres auraient des aides plus compétents dans le travail pour le service du monde (2-118).

 3. Des aspirants bien intentionnés s'efforcent fréquemment aujourd'hui de s'astreindre à ces disciplines rigoureuses. Ils pratiquent le célibat, un régime végétarien_ strict, des exercices de détente, et de nombreuses autres méthodes physiques avec l'espoir d'obtenir le contrôle de leurs corps. Ces formes de discipline sont excellentes pour les types humains non développés et très inférieurs. Elles ne conviennent ni à la moyenne des hommes ni aux aspirants qui pratiquent. Le fait de se concentrer sur le corps physique n'aboutit qu'à accroître sa puissance, à nourrir ses appétits, et à ramener à la surface de la conscience des éléments qui devraient rester soigneusement confinés dans l'inconscient. Le véritable aspirant ne devrait pas s'occuper de contrôle physique, mais de contrôle émotionnel, et s'efforcer de se focaliser sur le plan mental avant d'aboutir à stabiliser son contact avec l'âme (17-453/4).

 4. Cette règle, telle qu'elle est donnée aux postulants, concerne en conséquence leur aptitude à accepter une discipline qu'ils s'imposent à eux-mêmes. Au moyen de cette discipline, le postulant démontre à lui-même qu'il a maîtrisé la nature physique et astrale ; l'effet de cette discipline est de lui révéler certaines faiblesses de base inévitables, telles que la domination qu'exerce la nature animale, la manière puissante dont s'impose le désir, le sens de supériorité, d'orgueil et de séparativité. Son aptitude à maintenir cette discipline, l'estime qu'il se porte de ce fait et le sens de supériorité vis-à-vis de ceux qui n'observent pas cette discipline indiquent des faiblesses essentielles. Son fanatisme, latent ou exprimé, surgit de sa conscience avec clarté, et – lorsqu'il est sincère – il a conscience d'avoir obtenu une certaine mesure de pureté physique ; mais, en même temps, il s'aperçoit qu'il a peut-être abordé ce qui est extérieur et évident, alors qu'il devrait commencer par ce qui est intérieur, de contact et d'expression moins faciles. Ceci est une grande et très importante leçon.

 C'est aussi une illustration intéressante de la technique des Maîtres selon laquelle ils permettent qu'une interprétation fausse ne soit pas corrigée (car elle a son origine chez le disciple lui-même et doit être corrigée par lui) et qu'un langage donnant une impression fausse soit utilisé. Ainsi, celui qui emploie un tel langage découvre finalement qu'il aborde la vérité de façon erronée...

 Le vrai disciple n'a pas besoin d'être végétarien, ni d'observer aucune des disciplines physiques, car aucun appétit de la chair n'a d'influence sur lui. Son problème est ailleurs, et c'est un gaspillage de son temps et de son énergie que de fixer les yeux sur "l'accomplissement de ce qui est correct physiquement" ; il le fait automatiquement et ses habitudes spirituelles neutralisent toutes les tendances physiques inférieures ; automatiquement, ces habitudes prises lui permettent de surmonter l'attrait des appétits qui se manifestent par la satisfaction du désir inférieur. Personne n'est accepté dans le cercle de l'ashram (ce qui est l'appellation technique de la position de ceux qui sont à la veille de l'initiation, ou qui sont préparés à l'initiation) s'il risque de se laisser dominer par ses appétits physiques. Ceci est l'affirmation d'un fait, s'appliquant particulièrement à ceux qui se préparent à la première initiation (18-101/3).

 5. Certains dévots très sincères et certains postulants pleins de promesses, sont si préoccupés de la forme et de discipliner celle-ci, qu'il ne leur reste plus vraiment de temps à consacrer à l'expansion de l'âme. Ils s'intéressent tellement à leurs réactions envers la discipline qu'ils s'imposent, ou au fait qu'ils parviennent à s'y conformer ou ne réussissent pas à l'accepter, ' que les vérités spirituelles, cherchant à pénétrer dans leur cœur, n'y parviennent pas. La tempérance en toute chose, la sage utilisation de toutes les formes entretenant la vie et l'oubli de soi sont la marque distinctive du disciple, mais non du débutant. Beaucoup de disciples qui, aujourd'hui, devraient se trouver dans la Salle de la Sagesse, travaillent encore fanatiquement dans la salle de la Connaissance, et sont encore si zélés quant aux disciplines physiques, qu'ils négligent les disciplines de l'âme. Je vous demande de réfléchir à ceci.

 ... Permettez-moi de répéter : les disciplines physiques ont de la valeur dans le stade de début, et donnent le sens des proportions et la conscience des défauts et des limitations. Elles ont leur place dans le temps et dans l'espace, et c'est tout. Une fois entré dans le monde de l'âme, le disciple utilise toutes les formes avec sagesse, comprenant leur destination et évitant les excès ; elles ne le préoccupent pas, et il ne s'y intéresse pas fondamentalement. Il a les yeux fixés sur le monde des vraies valeurs, non sur lui-même. Il n'a aucun sens de l'intérêt personnel, car la conscience de groupe remplace rapidement sa conscience individuelle (18-102/4).

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CHAPITRE 45

LES DISCIPLES

 

1. Un disciple est celui qui, avant tout, s'engage à faire trois choses :

 a) Servir l'humanité.

 b) Collaborer au plan des Grands Êtres, tel qu'il le conçoit.

 c) Développer les pouvoirs de l'Ego, étendre sa conscience jusqu'à ce qu'il puisse fonctionner sur les trois plans dans les trois mondes et dans le corps causal, et suivre la directive du Moi Supérieur et non les ordres de la triple manifestation inférieure.

 Un disciple est celui qui commence à comprendre le travail de groupe et à déplacer son centre d'activité, de lui-même (comme pivot autour duquel tout tourne) vers le centre du groupe.

 Un disciple est celui qui réalise simultanément l'insignifiance relative de chaque unité de conscience, et aussi sa grande importance. Son sens des proportions est ajusté, et il voit les choses telles qu'elles sont ; il voit les autres tels qu'ils sont ; il se voit lui-même tel qu'il est essentiellement, et cherche à devenir ce qu'il est.

 Un disciple réalise la vie ou le côté "force" de la nature, et pour lui les formes n'ont pas d'attrait. Il travaille avec la force et par la force ; il se reconnaît lui-même comme un centre de force au sein d'un plus grand centre de force, et il assume la responsabilité de diriger l'énergie qui peut se déverser à travers lui, dans des canaux dont le groupe tirera avantage.

 Le disciple sait qu'il est à un degré plus ou moins grand – un avant-poste de la conscience du Maître, si l'on considère le Maître sous un double aspect :

 a) En tant que sa propre conscience égoïque.

 b) En tant que centre de son groupe, la force animant les unités du groupe et les unissant en un tout homogène.

 Un disciple est celui qui est en train de transférer sa conscience du personnel à l'impersonnel, et durant cette période de transition bien des difficultés et des souffrances doivent être supportées. Ces difficultés naissent de diverses causes :

 a) Le moi inférieur du disciple qui se refuse à la transmutation.

 b) Le groupe le plus proche du disciple, ses amis, ou sa famille qui s'opposent à son impersonnalité croissante. Ces derniers n'aiment pas être considérés comme unis à lui du côté vie, mais séparés de lui lorsqu'il s'agit de ses désirs et ses intérêts. Cependant la loi tient bon, et ce n'est que dans la vie essentielle de l'âme que la véritable unité peut être reconnue. En découvrant la vraie valeur de la forme, le disciple connaîtra beaucoup de souffrances, mais la route conduit finalement à l'union parfaite.

 Le disciple est celui qui se rend compte de sa responsabilité vis-à-vis de tous ceux qui subissent son influence, de la responsabilité de collaborer avec le plan de l'évolution tel qu'il est pour eux, et de leur faire prendre de plus en plus conscience, de leur enseigner la différence entre le réel et l'irréel, entre la vie et la forme. C'est ce qu'il accomplit facilement en témoignant par sa propre vie de son but, de ses objectifs et de son centre de conscience (1-72/3).

 2. C'est pour cela que le disciple doit viser à plusieurs choses :

 Une promptitude à réagir à la vibration du Maître.

 La mise en pratique d'une pureté de vie et non une pureté simplement théorique.

 Un affranchissement des soucis. Il faut se souvenir que le souci vient de la personnalité ; il résulte du manque de détachement et d'une réaction trop prompte aux vibrations des mondes inférieurs.

 L'accomplissement du devoir. Il faut entendre ici l'acquittement impartial de toutes ses obligations et une légitime attention aux dettes karmiques. Il faut insister spécialement, pour tous les disciples, sur la valeur du calme et de l'impartialité.

 La réalisation de cet état de conscience équilibré, dans lequel ni le plaisir ni la peine ne dominent, car ils sont remplacés par la joie et la félicité. Nous devons bien réfléchir à cela, car il faut sérieusement s'efforcer d'atteindre au calme (1-73/4).

 3. Chaque pas ascendant se fait toujours en sacrifiant tout ce qui est cher au cœur, sur un plan ou un autre, et ce sacrifice doit toujours être volontaire (1-81).

 4. C'est en profitant de l'occasion qui leur est offerte à présent et en se conformant aux règles pour suivre le Sentier que se présentera pour beaucoup d'Occidentaux la chance de franchir ces nouvelles étapes. Cette occasion sera saisie par l'homme qui est prêt, là où il se trouve, et dans les circonstances familières de la vie quotidienne. Elle se trouvera dans l'attention au devoir, en surmontant les épreuves et les difficultés, et dans l'obéissance à la voix du Dieu intérieur, ce qui est la marque de tout candidat à l'initiation. L'initiation comporte les actions qui sont accomplies jour après jour par celui qui s'efforce consciemment de se former ; le prochain point à atteindre, le prochain travail à accomplir sont indiqués par le Maître (soit le Dieu intérieur, soit le Maître humain s'il est consciemment reconnu) et la raison en est donnée. Alors l'Instructeur se tient aux côtés de l'aspirant et veille sur lui dans son travail. Il observe ses périodes de crise durant lesquelles l'épreuve de l'aspirant peut faire de deux choses l'une : concentrer et disperser ce qui reste d'un mal non surmonté – si l'on peut s'exprimer ainsi – et démontrer à l'étudiant sa faiblesse en même temps que sa force. La même méthode peut être observée dans les grandes initiations, et le disciple ne surmontera ces grandes épreuves que s'il aura su affronter est surmonter les petites épreuves journalières. "Celui qui est fidèle dans les petites choses le sera aussi dans les grandes", est une affirmation occulte, et devrait inspirer l'activité quotidienne du véritable aspirant ; les "grandes choses" sont surmontées parce qu'elles ne sont qu'une intensification du normal, et aucun initié n'a jamais surmonté la grande épreuve de l'initiation sans s'être exercé d'abord à vaincre dans les petites épreuves de la vie quotidienne ; il en arrive alors à considérer ces épreuves comme des choses courantes. Lorsqu'il réussit à adopter cette attitude d'esprit et à la maintenir, il n'existe plus pour lui de surprise ni de défaite possible (1-162).

 5. Il faut ici garder à la pensée que (pour un disciple) l'alignement direct de l'Ego via les centres et le cerveau physique est le but de sa vie de méditation et de discipline (3-969/70).

 6. Qu'est-ce, en effet, qu'un disciple ? C'est celui qui cherche à apprendre un rythme nouveau, à pénétrer dans un nouveau champ d'expérience et à suivre la trace de l'humanité avancée qui l'a précédé sur le sentier menant de l'obscurité à la lumière, de l'irréel au réel. Il a goûté aux joies de la vie dans le monde illusoire et appris leur impuissance à le satisfaire. Il se trouve maintenant à un stade de transition entre son ancien état d'être et un nouveau. Il oscille entre la conscience de l'âme et celle de la forme. Il "voit dans deux directions" (4-42).

 7. Un état de choses semblable existe lors des premiers pas sur le sentier du disciple et du stade final sur le sentier de probation. Le disciple est conscient de capacités et de pouvoirs qu'il ne domine pas encore intelligemment. Il a des éclairs d'intuition et de connaissance, apparemment inexplicables et de peu d'importance immédiate. Il entre en contact avec des vibrations et des phénomènes d'autres niveaux, mais il est inconscient du processus qui lui permet de les atteindre et il ne sait ni renouveler ni répéter l'expérience (4-124).

 8. Quand un homme avance dans la lumière de son âme, la claire lumière qui se déverse sur lui, révélant le Sentier, lui révèle en même temps le Plan. Il se rend compte alors que l'accomplissement du Plan est encore fort loin. Les ténèbres sont plus apparentes ; le chaos, la misère et l'insuccès du travail des groupes sont perçus clairement de même que l'horreur des forces contrastantes. Toute la douleur du monde s'abat sur l'aspirant accablé, mais illuminé. Pourra-t-il soutenir la vision de la douleur du monde et, en même temps, éprouver de la joie dans la conscience divine ? Pourra-t-il regarder tout ce que la lumière révèle et continuer son chemin avec sérénité, sûr de l'ultime triomphe du bien ? Se laissera-t-il accabler par le mal apparent, oubliant le cœur d'amour qui bat derrière toutes les apparences ? Cette situation devrait toujours, être présente à l'esprit du disciple, sinon il serait écrasé par ce qu'il aurait découvert.

 Toutefois, avec la venue de la lumière, il prend conscience d'une forme d'énergie nouvelle pour lui. Il apprend à travailler dans un nouveau domaine fertile en opportunités. Le domaine du mental s'ouvre devant lui et il découvre la différence entre le plan émotif et le plan mental. Il découvre aussi que le mental peut assumer la position de commandement et obtenir que les forces sensibles répondent aux énergies mentales. La "lumière de la raison" en est la cause, lumière toujours présente en l'homme, mais qui n'acquiert de vraie importance et de puissance que lorsqu'elle est reconnue, phénoménalement ou intuitivement (4-265/6).

 9. Le travail est éminemment pratique ; il est si vaste qu'il occupe toute l'attention, tout le temps disponible, toute la pensée,

 ... Le discipulat est une synthèse de dur labeur, de développement intellectuel, de constante aspiration et d'orientation spirituelle, avec en plus les qualités non communes de l'innocuité et de l'œil ouvert qui perçoit à volonté le monde de la réalité (4-438).

 10. Se renseigner sur le Sentier. Un des Maîtres nous a dit que toute une génération de chercheurs pouvait produire un seul adepte. Pourquoi ?

 Tout d'abord, le vrai chercheur est celui qui profite de la sagesse de sa génération et qui est le meilleur produit de sa période, tout en restant insatisfait et en gardant insatisfait le désir intérieur de sagesse. Il se rend compte qu'il y a quelque chose de plus important que le savoir, quelque chose de plus vital que les expériences accumulées de son temps. Il reconnaît la nécessité d'aller plus loin, d'ajouter de nouvelles conquêtes à celles obtenues par ses compagnons. Rien ne le satisfait tant qu'il n'a pas trouvé le Sentier et rien n'apaise le désir qui brûle en son être, sauf ce qui l'attend dans la Maison de son Père. Il est ce qu'il est, parce qu'il a essayé toutes les voies inférieures et les a trouvées insuffisantes. Il s'est soumis à beaucoup de guides pour s'apercevoir qu'ils sont "des aveugles conduisant des aveugles". Il ne lui reste qu'à devenir son propre guide et à trouver seul le Sentier. Dans la solitude qui est le destin de tout vrai disciple, il découvre la connaissance de soi et la confiance en soi qui lui permettront de devenir, à son tour, un Maître. Cette solitude n'est pas due à un sentiment de séparativité, mais aux conditions mêmes du Sentier. Que les aspirants fassent bien cette distinction.

 Ensuite, le vrai chercheur est celui qui a un courage d'une espèce rare, qui permet de demeurer debout et de faire résonner sa propre note clairement dans la tourmente. Ses yeux sont habitués à percer au-delà des brouillards et des miasmes de la terre, jusqu'au centre de paix qu'aucun événement de la terre ne peut troubler. Son oreille ayant capté le son de la Voix du Silence est maintenue en syntonie avec cette haute vibration et demeure sourde à des voix moins attirantes. Ainsi naît la solitude et la distance que les âmes moins évoluées ressentent en la présence de ceux qui progressent.

 Une situation paradoxale naît du fait que le disciple a appris qu'il doit se renseigner sur le Sentier et pourtant il ne trouve personne pour l'instruire. Ceux qui connaissent le Sentier ne peuvent parler car il est dit que le Sentier doit être construit par l'aspirant lui-même, comme le fil que tisse l'araignée est issu du centre de son être...

 Obéir aux impulsions intérieures de l'âme...

 Il n'est ni aisé ni flatteur de se dévoiler à soi-même. Nous découvrons que notre service et notre désir d'étudier et de travailler ont une origine fondamentalement égoïste et s'inspirent d'un désir de libération ou d'un dégoût pour les tâches familières et quotidiennes. Celui qui cherche à obéir aux impulsions de l'âme doit cultiver l'exactitude dans l'examen de soi et sa sincérité, chose rare aujourd'hui. Qu'il se dise : "Je dois être sincère avec mon soi." Et, dans le secret de sa méditation, qu'il ne fasse grâce à aucune faute, ni ne trouve d'excuse à ses défauts. Qu'il apprenne à analyser ses paroles, ses actions, ses mobiles et à appeler les choses par leur nom.

Seulement ainsi, il acquerra le discernement spirituel et il apprendra à reconnaître la vérité en toute chose. Seulement ainsi il arrivera à la Réalité et à la connaissance du Soi.

 Ne pas tenir compte des considérations personnelles et du monde. S'il est vrai que l'aspirant doit cultiver la capacité de cheminer seul, qu'il doit développer la vertu d'être sincère en tout, il doit aussi développer le courage. Il lui faudra aller constamment à l'encontre de l'opinion publique, même de celle qui est considérée comme la plus haute. Il doit apprendre à agir correctement selon sa vision et ses convictions, sans se préoccuper de l'opinion des prétendus grands de la terre. IL doit dépendre de lui-même et des conclusions auxquelles il est arrivé dans ses moments de communion spirituelle et d'illumination. C'est là que se produisent les échecs chez les aspirants. Ils ne font pas de leur mieux ; ils n'écoutent pas vraiment ce que, dans leur méditation, il leur est conseillé de faire. Ils restent muets là où leur mentor spirituel, le Soi, les pousse à parler. L'ensemble de ces détails négligés produit l'insuccès et l'échec.

 Rien n'est sans importance dans la vie du disciple. Un mot omis ou une action non accomplie peuvent constituer le facteur qui empêche l'initiation.

 Vivre une vie exemplaire pour autrui. Est-il nécessaire que je vous explique le sens de cette phrase ? Cela me semble superflu et pourtant c'est là que beaucoup d'aspirants échouent. Qu'est-ce donc que le service de groupe ? Simplement avoir une vie qui puisse servir d'exemple pour autrui.

Celui qui vit chaque jour, là où il se trouve, la vie du disciple, est le meilleur témoin de la Sagesse Immémoriale. Peut-être que la cause du plus grand nombre d'insuccès parmi les aspirants est la lâcheté. Les hommes ne réussissent pas là où ils sont parce qu'ils pensent qu'ils seraient mieux ailleurs ; ils fuient les difficultés presque sans s'en rendre compte. Ils échappent aux circonstances peu harmonieuses, aux lieux qui présentent des problèmes et à ce qui exige une intervention énergique et élevée.

Toutes les occasions sont offertes à l'homme pour qu'il tire le meilleur de ce qu'il y a en lui, pourvu qu'il n'abandonne pas son poste et qu'il assume ses responsabilités. Mais les hommes se fuient eux-mêmes et les autres au lieu de vivre la vie.

 L'adepte ne prononce jamais un mot qui puisse blesser, faire du mal ou faire souffrir. Il a appris la signification de la parole dans la tourmente de la vie. Il ne perd pas son temps à s'apitoyer sur lui-même ou à se justifier, car il sait qu'il se trouve là où il est, selon la Loi, car c'est là qu'il peut le mieux servir. Il a appris que les difficultés sont créées par l'individu lui-même et qu'elles sont le résultat de son attitude mentale. Si l'occasion lui est offerte de se justifier, il reconnaît une tentation à éviter. Il se rend compte que chaque mot, chaque geste, chaque regard, chaque pensée exerce son effet, bon ou mauvais, sur le groupe.

 Est-il difficile de comprendre pourquoi si peu de gens réalisent leur but élevé et pourquoi sont-ils si nombreux à échouer (4-438/41) ?

 11. Quelques Mots de Confiance

 ... C'est seulement quand le disciple est prêt à renoncer à tout dans le service du Grand Un et de ne rien garder pour lui, que la libération est accomplie. Le corps de désir est alors transmuté dans le corps de l'intuition plus haute. C'est le service parfaitement accompli chaque jour, sans pensée ou calcul au sujet de l'avenir, qui amène un homme au rang du parfait serviteur. Et, puis-je faire une suggestion ? Toute inquiétude et anxiété sont premièrement basées sur un motif égoïste. Vous redoutez plus de souffrance, vous reculez devant une douloureuse expérience supplémentaire. Ce n'est pas ainsi que le but est atteint ; il est atteint par le sentier de renoncement.

 Cela signifie peut-être la renonciation à la joie, ou la renonciation à la bonne réputation, ou la renonciation aux amis et tout ce à quoi le cœur reste attaché. Je dis peut-être ; je ne dis pas que c'est ainsi. Je cherche seulement à vous faire remarquer que si c'est votre voie pour atteindre votre but, alors c'est pour vous la voie parfaite. Quelle que soit la chose qui puisse vous amener rapidement vers Leur Présence et à Leurs Pieds de Lotus, elle doit être par vous, désirée et accueillie avec empressement.

Cultivez donc journellement ce suprême désir qui recherche uniquement la louange du Guide et de l'Instructeur intérieur, et la réponse égoïque à une bonne action accomplie sans passion. Si votre voie devient celle du dépouillement, restez indifférent à tout, car cela se terminera par une précieuse récompense et par la restitution de tout ce qui a été perdu.

 Si le mépris et la haine sont votre lot, restez encore indifférent, car le regard élogieux du Maître est la seule chose à rechercher. Si les langues mensongères entrent en action, ne craignez rien, mais continuez votre chemin. Un mensonge est une chose de la terre et peut être laissé derrière soi comme trop vile pour être contactée. La vision unique, le désir pur, le but consacré et l'oreille qui écoute intérieurement, insensible à tous les bruits de la terre, tel est le but pour le disciple. Je n'en dis pas davantage.

Je désire seulement que vous ne dissipiez pas inutilement votre force en vaines imaginations, en spéculations fiévreuses et en perspectives désordonnées (2-60/1).

 12. Le problème de tous les disciples reste le même. Ils doivent vivre simultanément la vie intérieure intensément sensible du Pèlerin sur le Sentier de la Vie, et la vie de l'être humain associé au monde des événements humains. Ils doivent vivre à la fois la vie de groupe du disciple engagé et la vie de masse de l'humanité. Ils doivent accomplir leur destinée spirituelle au moyen d'une personnalité dominée et, en même temps, participer pleinement à la vie de l'humanité sur Terre, ce qui n'est pas une tâche facile (16-442).

 13. Le disciple doit se prendre tel qu'il est à tel moment, avec l'équipement qu'il a, dans les circonstances données, puis il passe à la subordination de lui-même, de ses affaires et de son temps aux nécessités de l'heure, particulièrement pendant une crise dans le groupe, le pays ou le monde. S'il fait cela en pleine conscience, et ainsi oriente sa pensée vers les valeurs réelles, il découvrira qu'il est pris soin de ses affaires privées, que ses capacités s'accroissent, ses limitations s'oublient (11-198).

 14. Les temps exigent la mobilisation de chaque disciple ; lorsque je dis "les temps" j'entends le temps présent et les cinquante prochaines années. Cette mobilisation implique la concentration et la mise au service de l'humanité, des énergies, du temps et des ressources du disciple ; elle exige une nouvelle consécration au service, une consécration de la vie des pensées (comprenez-vous ce que je veux dire, mes frères ?) et un oubli de soi qui devra éliminer tous les sentiments, tous les désirs, les ressentiments, les griefs de la personnalité et toutes les petitesses possibles dans vos relations avec vos semblables. Sur le plan physique, cela signifiera que toute la vie active et extérieure sera conditionnée de manière telle que la vie tout entière deviendra un service actif et focalisé. Je vous demande d'étudier la façon dont j'ai exprimé ce qui précède, l'utilisant comme une lumière qui vous révélera ce en quoi vous pouvez être déficients et ce que vous avez à faire (5-128).

 15. Ce que moi-même et tous ceux qui sont affiliés à la Hiérarchie nous efforçons d'accomplir en ces temps de crise désespérée, c'est de trouver ceux qui sont des points sûrs d'énergie vivante et, par eux, de déverser l'amour, la force et la lumière dont a besoin le monde et qu'il doit recevoir s'il doit survivre à cette tempête...

 ... De nombreux disciples ne sont plus jeunes ; il n'est pas facile de modifier des habitudes de pensée bien établies et de vie émotive. Elles doivent pourtant être modifiées et vous ne devez pas en ressentir d'amertume (5-130).

 16. Les disciples et les Egos avancés qui se trouvent sur le Sentier de l'Epreuve reçoivent actuellement l'enseignement... Afin de vérifier leur capacité pour un travail spécial s'ouvrant à eux dans le futur, le genre de ce travail n'étant connu que des Guides de la race. Ils sont mis à l'épreuve afin de définir quelle est leur aptitude à la vie en commun et de les orienter s'ils conviennent vers la colonie de la sixième sous-race. Ils sont éprouvés à divers genres de travail, incompréhensibles pour nous maintenant pour la plupart, mais qui deviendront par la suite des méthodes normales de développement (1-68).

 Voir aussi : "Les 6 stades du discipulat" (5-769/877).

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