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LES NOUVEAUX GROUPES DES SERVITEURS DU MONDE

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REFLECHISSEZ-Y

 

Compilation faite par un étudiant sur une partie du texte original d'après les écrits de Alice A. Bailey et du Maître Tibétain Djwhal Khul ;

 Cette compilation de 184 thèmes est extraite des livres d'Alice Bailey dont le Lucis Trust détient les droits d'auteur.

Mis sur support informatique sous la responsabilité de l'association Lucis Trust.

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CHAPITRE 170

LA SURPOPULATION

 

Les succès de la médecine moderne sont tels que des millions de personnes sont maintenues en vie – sinon guéries – alors qu'elles auraient normalement péri en d'autres temps où les aptitudes scientifiques étaient moindres.

 Le développement de cette habileté et de ces connaissances, et l'aptitude à prendre soin du mécanisme physique soulèvent aujourd'hui le problème mondial majeur de la surpopulation de la planète. L'humanité se trouve poussée à une vie grégaire et aux problèmes économiques qui en découlent pour ne citer que l'une des difficultés accompagnant les succès de la médecine. La préservation artificielle de la vie cause beaucoup de souffrances et constitue une féconde source de guerres, car elle est contraire à l'intention karmique du Logos planétaire.

 Je me borne à signaler ce vaste problème sans pouvoir le traiter ici à fond. Il se résoudra lorsque la peur de la mort disparaîtra et que l'humanité apprendra la signification du temps et le sens des cycles. Il se simplifiera lorsque les vraies découvertes astrologiques deviendront possibles.

L'homme connaîtra alors l'heure où il doit quitter ce plan extérieur. Il deviendra maître de la technique du "retrait" et des méthodes permettant de s'abstraire consciemment de la prison du corps. Mais il faut d'abord que bien des recherches soient entreprises (17-219).

 

 

 

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CHAPITRE 169

LE SPIRITISME

 

Le spiritisme était la religion de la vieille Atlantide.

 La véritable nature de la mort et de l'au-delà se révélera par le développement correct du spiritisme, suivant des directives psychologiques et après suppression de l'importance donnée au phénomènes (ce qui est aujourd'hui sa principale caractéristique). Le travail du septième rayon consiste à relier la vie et la forme, mais lorsque l'accent est mis sur l'aspect forme, le mauvais procédé en découle, ouvrant ainsi la voie au travail du magicien noir, dont les objectifs entre indûment en jeu. C'est ce qui est arrivé dans le cas du mouvement spirite ; les recherches de ses investigateurs sont tournées vers l'aspect forme et ses adhérents s'attachent à la satisfaction de leurs désirs émotifs (encore relatifs à la forme), de sorte que le mouvement risque de perdre sa véritable raison d'être. Le spiritisme, sous son aspect inférieur et matériel, est l'expression la plus basse du septième rayon ; il est, pour les masses, la ligne de moindre résistance et, par conséquent, sans grande importance spirituelle pour leur développement évolutif. Aujourd'hui, les masses ont une conscience atlantéenne et n'entrent que lentement dans le point de vue aryen. Ceci doit changer et l'activité mentale doit rapidement être intensifiée et rehaussée, sinon le vrai spiritualisme ne pourra trouver une expression adéquate, et par l'actuel mouvement spirite les forces et les entités les plus indésirables peuvent être attirées dans notre monde.

L'attitude négative de la plupart de ceux qui sont intéressés par le spiritisme, et celle plus négative encore de la majorité des médiums, ouvre la porte à de très réels dangers. Heureusement, il existe parmi les cercles spirites, un mouvement qui cherche à parer à ce danger et à remplacer l'actuel engouement pour les phénomènes pour une juste compréhension des valeurs réelles. Le sujet est trop vaste pour que je le traite ici, sauf pour illustrer le point que je cherche à rendre clair.

 Cependant, je voudrais ajouter cette suggestion : si au lieu de chercher des médiums à transe, les organisations en rapport avec les mouvements spirites et les sociétés de recherches psychiques, recherchaient les personnes qui sont naturellement sensibles, ainsi que celles qui ont le don de clairaudience et de clairvoyance, et étudiaient leurs facultés, leurs réactions, leurs paroles et leurs modes de travail, elles feraient des découvertes intéressantes et seraient mieux renseignées sur certains pouvoirs naturels de l'homme. Ces pouvoirs sont demeurés en suspens pendant la période où le développement mental était l'objectif ; l'humanité les partage avec deux grands groupes de vie : les Membres de la Hiérarchie et le règne animal. Réfléchissez à cela. Si donc ces sociétés concentraient leur attention sur les psychiques intelligents et mentalement focalisés, et se désintéressaient complètement de tout ce qui est basé sur l'état de transe, il y aurait bientôt des révélations. L'état de transe est indésirable ; il sépare le médium de son âme et le relègue définitivement dans le domaine des forces négatives, matérielles et non contrôlées. Ce développement, toutefois, rencontrera l'opposition des forces de la matérialité qui chercheront à l'empêcher si possible, car dès que l'on possédera une connaissance positive et intelligente du monde au-delà du voile, la peur de la mort cessera et avec elle disparaîtra l'aspect prépondérant du pouvoir et de l'emprise que ces forces exercent sur l'humanité (9-43/4).

 

 

 

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CHAPITRE 168

LA SOUFFRANCE

 

1. La souffrance est la lutte qui fait que l'homme, à travers la matière, gravit le sentier qui conduit aux pieds du Logos. Souffrir est suivre la voie de la plus grande résistance pour atteindre le sommet de la montagne. La douleur est l'éclatement de la forme pour que s'embrase le feu intérieur ; la douleur est le froid de l'isolement qui conduit à la chaleur du Soleil central ; la douleur est le feu de la fournaise qui fera connaître la fraîcheur de l'eau de vie. La douleur est le voyage en de lointains pays suivi du retour joyeux à la Maison du Père. La douleur est l'illusion d'être renié par le Père qui pousse le Fils prodigue à retourner jusqu'au Cœur du Père. La douleur est la croix de la perte complète de toute chose à laquelle suit la possession de la richesse éternelle. La douleur est le fouet qui pousse le constructeur à lutter pour mener à la perfection la construction du temple.

 La douleur se voit dans de nombreux cas ; elle conduit l'âme humaine de l'obscurité à la lumière, de la servitude à la libération. Cette paix, cette lumière et cette libération, grâce à l'harmonie ordonnée du cosmos, sont l'héritage de tous les fils des hommes (4-398/9) ou (5-661).

 2. Sur cette conscience, dépendant de la connaissance des paires d'opposés, est branché tout le problème de la peine et de la souffrance, tel que nous le comprenons aujourd'hui. Les animaux souffrent, mais leur souffrance est entièrement physique et sensitive. L'homme souffre ; il souffre physiquement, sensitivement, et aussi mentalement ; la souffrance mentale est due au développement en lui de certains aspects du mental inférieur : anticipation, mémoire, imagination, pouvoir de visualiser, remords, et enfin cette impulsion inhérente de tendre vers la divinité qui a pour corollaire un sens de privation et d'échec. Les souffrances de Dieu lui-même (auxquelles les écritures du monde font si souvent de mystérieuses allusions) sont indépendantes de la sensibilité ; elles sont mentales et intuitives (14-253).

 3. Sur le Sentier de l'Initiation, la douleur est en grande partie déniée, non parce que l'initié cherche à l'éviter, mais du fait que la sensibilité de la forme aux contacts indésirables ayant disparu, la douleur disparaît en même temps.

 La douleur est gardienne de la forme et protectrice de la substance ; elle prévient du danger ; elle dénote certains stades définis dans le processus d'évolution ; elle est reliée au principe selon lequel l'âme s'identifie à la substance. Lorsque cette identification cesse, la douleur et la maladie ainsi que la mort perdent leur emprise sur le disciple. L'âme est désormais soustraite à leurs exigences, et l'homme est libre, parce que maladie et mort sont des qualités inhérentes à la forme et sujettes à toutes les vicissitudes de la vie en forme (17-394).

 4. La douleur a toujours été l'agent de purification employé par les Seigneurs de la Destinée pour engendrer la libération (13-103).

 Voir aussi : (6-598).

 

 

 

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CHAPITRE 167

LES SOUCIS ET L'IRRITATION

 

1. Je voudrais dire quelques mots des causes de troubles les plus fréquentes : les Soucis et l'Irritation. Ces troubles sont actuellement plus répandus que jamais pour les quatre raisons ci-dessous :

 1. Les conditions dans le monde, ses incertitudes et ses problèmes sont tels que nul ne peut pratiquement s'en abstraire. Tout le monde est plus ou moins impliqué dans la situation planétaire.

 2. L'intercommunication entre les peuples s'est tellement accrue, et les hommes vivent dans une telle proportion en groupes massés – grands ou petits – qu'ils réagissent inéluctablement les uns et les autres à un degré inconnu jusqu'ici. L'Ecriture a dit : "Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui." Cette antique vérité reste bien vivante et se trouve réalisée pour la première fois de nos jours.

 3. La sensibilité de l'organisme des hommes aux émotions et aux attitudes mentales est devenue telle qu'ils se mettent au diapason de leurs prochains d'une manière nouvelle et plus intense. Ils ajoutent à leurs propres préoccupations et aux soucis qui les accaparent ceux de leur entourage.

 4. Télépathiquement, et aussi avec un sens développé de prévision, les hommes prennent les difficultés qui concernent quelqu'un d'autre, ou un autre groupe de penseurs et de gens, et y ajoutent les difficultés qui pourraient survenir. Il n'est pas certain qu'elles surviendront.

 Ces problèmes illustreront pour vous les difficultés extrêmes que les hommes doivent surmonter pour faire face à la vie. Il est évident que les problèmes de souci et d'irritation (que le Maître Morya appelle "impéril") sont nombreux et méritent considération.

 Pourquoi ces difficultés des corps astral sont-elles si "périlleuses" et sérieuses ? Voici cinq effets montrant pourquoi les Soucis et l'Irritation sont dangereux.

 1. Ils abaissent la vitalité de l'homme au point qu'il devient susceptible de contacter des maladies. Le fléau de la grippe a ses racines dans la peur et les soucis. Cette maladie s'évanouira quand le monde calmé se sera libéré de la "terrifiante" condition actuelle.

 2. Du point de vue astral, la contagion des soucis et de l'irritation est si virulente qu'ils abaissent d'une manière spéciale la qualité de l'atmosphère astrale et la rendent difficilement respirable (au sens astral).

 3. Les conditions astrales de peur, de souci, et d'irritation sont si répandues aujourd'hui qu'on peut les considérer comme épidémiques, dans un sens planétaire.

 4. Parce que l'irritation (je ne parle pas ici des soucis) a des effets inflammatoires et que l'inflammation est dure à supporter.

L'irritation entraîne des troubles nombreux. Il est intéressant de noter que certaines formes de troubles visuels peuvent lui être imputés.

 5. Parce que les soucis et l'irritation empêchent la vraie vision. Ils brouillent la vue. La victime de cet état de choses ne voit plus rien que la cause de ses maux. Par apitoiement sur elle-même, par considération de soi, ou par focalisation dans une condition négative, elle est tellement submergée que sa vision devient étroite et que le progrès de son groupe en est entravé. Rappelez-vous qu'il existe des égoïsmes de groupe aussi bien que des égoïsmes individuels (17-56/8).

 2. Lorsque les épreuves, la détresse et l'angoisse profonde accablent le disciple, il y a peu de chose qu'on puisse faire sauf demeurer près de lui en l'aimant, lui envoyer des pensées de guérison et évoquer la force intérieure de l'âme que peuvent utiliser ses véhicules (5-648).

 

 

 

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CHAPITRE 166

LE SON

 

1. Les hommes, par leur mauvaise organisation, par leur développement déséquilibré, par les bruits de la terre, comme ceux des grandes villes, des usines et de l'attirail de guerre, ont engendré une situation très grave parmi les dévas gazeux. Ceci doit être compensé de quelque manière et les futurs efforts de la civilisation tendront à répandre la révolte contre tous les maux de la congestion des conditions de vie et à propager une vaste impulsion en faveur de la recherche de la campagne et des espaces libres. L'un des principaux objectifs dans l'avenir sera une tendance à l'élimination du bruit, vu la sensibilité accrue de la race. Quand l'énergie de l'eau et celle de l'atome seront domestiquées à l'usage de l'homme, les types actuels d'usines, nos méthodes de navigation et de transport, telles que les navires à vapeur et les chemins de fer, seront entièrement modifiés. Ceci aura un puissant effet non seulement sur l'homme mais sur les dévas (3-767).

 2. L'importance et le sens profond de ce qui est arrivé dans le monde au cours du siècle dernier ne sont ni appréciés, ni compris. Toutefois, des

effets redoutables sont produits par le bruit accru sur la terre. Le vacarme des machines, des moyens de transport dans toutes les parties du monde (trains, navires, avions), la concentration des bruits des hommes dans les grandes villes et la radio qui répand des sons musicaux dans presque chaque maison produisent des effets partout sur le corps des hommes et sur les formes de vie. Ces effets se remarqueront après un certain temps.

Certaines formes de vie dans le règne animal et plus encore dans le règne végétal disparaîtront ; la réaction du mécanisme humain au bruit et au son, dans lesquels il se trouve de plus en plus plongé, sera très intéressante (4-251).

 3. Répétons d'abord l'axiome que les mondes sont l'effet du son.

D'abord la vie, puis la matière, plus tard l'attraction de la matière vers la vie dans le but de sa manifestation et de son expression, ainsi que l'arrangement ordonné de cette matière dans les formes nécessaires. Le son constitue le facteur unificateur de l'impulsion motrice et le moyen d'attraction. Le son, dans un sens occulte et profondément métaphysique, signifie ce que nous appelons "la relation entre" et il est l'intermédiaire créateur, le troisième facteur reliant dans le processus de la manifestation (2-71).

 4. C'est un truisme de dire que le son est la couleur, et que la couleur est le son ; il en est cependant ainsi et le sujet que je cherche réellement à porter à votre attention n'est pas tant le son en tant que son, mais les effets de couleur du son. Je cherche spécialement dans cette lettre, à accentuer l'aspect de la couleur, vous demandant de vous rappeler toujours que tous les sons s'expriment dans la couleur (2-208).

 5. Chacun des sept rayons émet son propre son et, ce faisant, met en mouvement ces forces qui doivent travailler à l'unisson avec lui (14-32).

 

 

 

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CHAPITRE 165

LA SOLITUDE

 

1. Une des conditions essentielles à remplir par le disciple, pour pouvoir pressentir le plan et être employé par le Maître, est la solitude.

Dans la solitude fleurit la rose de l'âme ; dans la solitude, le soi divin peut parler ; dans la solitude, les facultés et les grâces du soi supérieur peuvent s'enraciner et s'épanouir dans la personnalité. Dans la solitude aussi, le Maître peut s'approcher et imprimer dans l'âme en paix la connaissance qu'il cherche à communiquer, la leçon qui doit être apprise, la méthode et le plan à adopter par le disciple. Dans la solitude, le son est perçu. Les Grands Êtres doivent agir par les instruments humains, aussi le plan et la vision sont fort entravés par les défauts de ces instruments (4-99).

 2. Il est inévitable que – selon la loi – survienne une période de solitude et de tristesse pour celui qui aspire aux Mystères et à connaître et appliquer la loi... mais ce n'est que temporaire (4-196/7).

 3. La voie solitaire est aussi la voie éclairée. La solitude est une illusion qui cherche à déjouer les efforts du serviteur ; c'est un mirage qui peut sérieusement altérer la véritable vision (5-144).

 4. La solitude augmente alors que l'aspirant se détache du monde des âmes. Un intermède se produit au cours duquel le disciple ressent toujours un sentiment intense et apparent de solitude, mais ce n'est qu'une illusion.

Vous savez que vous n'êtes pas seul (5-487).

 5. Le disciple de premier rayon aime l'isolement. C'est sa ligne de moindre résistance. Comme vous le savez, il est celui qui demeure solitaire. C'est sa force et c'est aussi sa faiblesse. Il se glorifie de son détachement (5-715/6).

 Voir aussi : (6-70/1) (6-867/8).

 

 

 

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CHAPITRE 164

SHAMBALLA

 

1. Sanat Kumara et Ses Elèves sont en forme physique, mais n'ont pas pris de corps physiques denses. Ils travaillent sur les niveaux éthériques vitaux et habitent des corps éthériques. Shamballa, où Ils résident, existe en matière physique, comme les Kumaras, mais il s'agit de la matière des éthers supérieurs du plan physique et c'est seulement lorsque l'homme aura acquis la vision éthérique que le mystère qui se trouve au-delà de l'Himalaya sera révélé (3-636).

 2. Même si l'on parle de Shamballa comme d'un lieu existant sur le plan physique et occupant un point déterminé de l'espace, la matière physique est éthérique, et le Seigneur du Monde et ses assistants des degrés supérieurs occupent des corps formés de substance éthérique.

 Il y a environ dix-sept millions d'années (la venue sur terre de la Hiérarchie et la fondation de Shamballa remontent à environ dix-huit millions et demi d'années), il fut décidé d'établir sur le plan physique dense une organisation, un siège central des mystères, d'avoir un groupe d'adeptes et de chohans qui fonctionneraient dans des corps de matière dense pour subvenir aux besoins de l'humanité qui s'éveillait rapidement (4-284).

 3. Le premier avant-poste pour la Fraternité de Shamballa fut le

Temple original d'Ibez situé au centre de l'Amérique du Sud. Une de ses branches fut trouvée beaucoup plus tard dans les anciennes institutions

Maya...

 Une deuxième branche fut, encore plus tard, établie en Asie. Ses adeptes dans l'Himalaya et l'Inde méridionale en sont les représentants, bien que leur travail ait changé. Plus tard, des découvertes révéleront la réalité des anciennes formes de travail de la Hiérarchie, des documents et des monuments anciens seront mis à jour, certains à la surface du sol, d'autres profondément cachés sous terre. Au fur et à mesure que seront révélés les mystères de l'Asie centrale dans la région qui s'étend de la Chaldée et de Babylone à travers du Turkestan à la Mandchourie, y compris le désert de Gobi, il est prévu qu'une grande partie de l'histoire primitive des disciples d'Ibez sera révélée (4-284).

 4. De toute évidence, la force la plus puissante dans le monde aujourd'hui, est celle du premier Rayon de la Volonté et du Pouvoir.

 Cette force est celle qui se déverse dans le monde depuis le centre mondial majeur : Shamballa. On sait peu de chose sur Shamballa.

 Antérieurement, cette énergie de Shamballa n'a fait son apparition que deux fois dans l'histoire humaine et a fait sentir sa présence par les changements prodigieux qu'elle a provoqués :

 1. Lors de la première grande crise humaine, au temps de l'individualisation de l'homme dans l'ancienne Lémurie.

 2. Au temps de l'Atlantide, lors de la grande lutte entre les "Seigneurs de la Lumière et les Seigneurs de l'Expression Matérielle".

 Cette divine et peu connue énergie jaillit maintenant du Centre Saint.

Elle est la source de l'énergie qui se trouve derrière la crise mondiale du moment. C'est la Volonté de Dieu de produire des changements considérables et radicaux dans la conscience de l'homme afin de modifier complètement son attitude devant la vie et sa compréhension des principes de l'existence spirituelle, ésotérique et subjective. C'est cette force qui, en conjonction avec celle du second rayon, amènera cette crise terriblement puissante, imminente dans la conscience humaine, que nous appelons la seconde crise, l'initiation de la race au Mystère des Ages, initiation à ce qui a été caché depuis le commencement (9-17/8).

 5. Je voudrais vous rappeler également que l'emploi de l'énergie du premier rayon signifie inévitablement la destruction durant les premiers stades, mais que l'union et la fusion en sont les résultats ultimes. Si vous étudiez sous cet angle les nations du monde à notre époque, vous verrez que cette énergie de la Volonté de Shamballa est puissamment à l'œuvre par l'entremise de certaines personnalités éminentes. En ces temps d'urgence, le Seigneur de Shamballa fait jaillir cette énergie dynamique par amour de l'aspect vie et par compréhension du Plan, autant que par amour de l'humanité. Cette énergie est destructrice des formes et amène la mort de ces formes matérielles et de ces corps organisés qui font obstacle à la libre expression de la vie de Dieu, car ils empêchent la nouvelle culture et rendent inactifs les germes de la civilisation à venir.

 L'humanité dans son ignorance recule avec crainte et aversion devant le déploiement de cette énergie. Lorsque les êtres humains sont remplis de haine et de volonté personnelle ils cherchent souvent à détourner cette énergie à leur profit. Si ces êtres humains, et même les meilleurs d'entre eux, n'étaient pas si peu évolués, si superficiels dans leurs jugements et leurs visions, ils pourraient pénétrer au-delà des événements qui affectent graduellement des conditions nouvelles et meilleures, tandis que disparaissent les formes aimées qui se détériorent lentement. Cette énergie de Shamballa est cependant si nouvelle et si étrange qu'il est difficile aux humains de la connaître pour ce qu'elle est : la démonstration de la Volonté de Dieu, en une nouvelle et puissante expression...

 Actuellement, le problème de la Hiérarchie est de produire une fusion sage et adéquate de ses énergies avec celles de Shamballa ; et ainsi de tempérer la destruction en mettant au premier plan l'esprit de construction, par la mise en action des forces créatrices et rédemptrices de l'énergie du deuxième rayon. L'énergie de Shamballa prépare la voie à l'énergie de la Hiérarchie. Il en a été ainsi depuis le commencement des temps, mais les cycles de la Hiérarchie, bien que relativement fréquents, n'ont pas coïncidé avec ceux de Shamballa, beaucoup plus rares. Avec le temps l'impact de la force de Shamballa sera de plus en plus fréquent parce que l'homme aura développé le pouvoir de le supporter. Jusqu'ici il a été trop dangereux d'appliquer cette énergie aux hommes, car les résultats en ont été destructeurs, excepté lors de la première grande crise, la crise lémurienne.

 Par conséquent son action s'est limitée presque exclusivement à la Hiérarchie dont les Membres sont équipés pour la manier correctement, l'assimiler et aussi l'employer au bénéfice de l'humanité. Maintenant, l'on tente l'expérience de permettre à l'homme de recevoir cette énergie et d'en subir l'impact sans la médiation de la Hiérarchie. Il se peut que cet effort soit prématuré et qu'il avorte, mais on ne peut pas encore en déceler les effets d'une façon bien déterminée. Cependant le Seigneur de Shamballa et Ses assistants, secondés par les Membres de la Hiérarchie qui surveillent, ne sont pas découragés par les premiers résultats. La réaction de l'humanité est satisfaisante au-delà de toute attente, mais les êtres humains, même les plus intelligents, n'aperçoivent pas ce succès parce qu'ils refusent de voir autre chose que l'aspect destructeur, et la disparition des formes qui ont été jusqu'ici l'objet de leurs désirs, de leurs émotions et de leurs perceptions mentales. Ils sont encore aveugles à l'irréfutable évidence de l'activité constructive et du travail véritablement créateur. Le temple de l'humanité dans le Nouvel Age s'élève rapidement ; cependant l'homme n'en aperçoit pas les contours car il est uniquement occupé par la considération de son point de vue égoïste, en proie à ses instincts comme à ses impulsions, individuelles ou nationales...

 La réponse à l'activité de Shamballa se caractérise en majeure partie par la peur, la terreur, et par des réactions d'une sensibilité et d'une ampleur angoissantes aux forces de haine et de séparation. Seuls quelques individus, de-ci de-là, ont la vision de l'avenir, comprennent ce qui arrive et aperçoivent la beauté véritable du Plan qui émerge. C'est avec leur concours que les Membres de la Hiérarchie peuvent travailler, car, même si la compréhension leur fait défaut, ils n'ont aucune malveillance, aucune haine d'autrui. L'amour est le plus grand unificateur et le meilleur interprète (9-21/3).

 6. L'humanité est le résultat de toutes les formes subhumaines d'expression et d'expérience, et de l'activité d'êtres supra-humains. Ces êtres supra-humains sont le résultat de systèmes évolutifs passés, et sont eux-mêmes la totalité du grand Sacrifice divin, se focalisant dans notre vie planétaire. Ayant traversé toutes les phases précédentes d'existence, et parachevé en eux-mêmes l'aspect conscience par des expériences humaines, ils ont transcendé tout ce que l'homme peut connaître, et tous les états de conscience qui lui sont ou lui seront familiers à l'avenir. Ils expriment maintenant une phase de la divinité dont il ne peut rien savoir.

Ils VIVENT, Ils sont l'énergie même, et dans leur totalité, Ils forment le "centre éclatant" qui se trouve loin en avant (Shamballa) (18-64).

 Voir aussi : (6-385) (6-493/4).

 

 

 

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CHAPITRE 163

LES SERVITEURS ET LE SERVICE

 

1. Remplissez votre devoir immédiat. Viendront alors des devoirs plus importants que nous appelons activité à l'échelle mondiale. Assumer la responsabilité d'une famille produit une augmentation d'énergie qui vous permettra d'assumer celle d'un groupe plus important (4-51).

2. Ainsi, l'humanité sert et, en développant une aptitude consciente au service, en acquérant une compréhension consciente du rôle individuel qui lui incombe dans l'application du plan divin pour rendre la personnalité soumise à l'âme, elle accomplira un progrès constant vers son but de service au monde (4-76).

 3. Le Maître ne regarde ni à la situation du travailleur dans le monde, ni au nombre de gens réunis autour de sa personnalité, mais il regarde aux motifs qui dictent son activité et à l'effet de son influence sur ses semblables. Le véritable service découle spontanément d'un cœur aimant et d'un mental intelligent ; il est le résultat du fait qu'un individu trouve sa juste place et sait y rester. Il est produit par l'afflux irrésistible de la force spirituelle et non de l'activité débordante sur le plan physique. Il est l'effet d'être comme un homme est vraiment, un divin Fils de Dieu, et non l'effet factice de ses paroles et de ses actions. Un vrai serviteur réunit autour de lui ceux qu'il est de son devoir de servir et d'aider par la force de sa vie et de sa personnalité spiritualisée, non par sa prétendue supériorité et ses vaines paroles. Oublieux de lui-même, il sert dans un esprit de pure abnégation ; il fait son chemin sur la terre et n'accorde aucune pensée à la grandeur ou à la petitesse de ce qu'il fait ; il n'a pas d'idées préconçues de sa valeur et de son utilité. Il vit, il sert, il travaille, il donne son énergie et ne demande rien pour le soi séparé (4-141/2).

 4. Je recommande à tous ceux qui lisent ces instructions de renouveler leur effort pour se préparer au service. Effort conscient pour développer l'intuition et atteindre à l'illumination. Chaque être humain qui arrive à la lumière et à la sagesse étend automatiquement son champ d'influence vers le haut et vers le bas, à l'intérieur vers la source et à l'extérieur vers le domaine des ténèbres. Ayant atteint ce but, il devient un centre de vie conscient, donnant sans effort de la force aux autres. Il stimule, il vivifie et pousse à de nouveaux efforts toutes les vies avec lesquelles il entre en contact, que ce soit ses compagnons, un animal, une fleur. Il transmet la lumière dans les ténèbres, il dissipe l'illusion autour de lui et fait briller la lumière de la réalité.

 Quand un grand nombre de fils des hommes agiront ainsi, la famille humaine pourra se dédier au travail qui lui est destiné, le service rendu à la planète. Sa mission est d'agir comme un pont entre le monde et l'esprit et le monde des formes matérielles. Tous les degrés de la matière sont réunis en l'homme et tous les états de conscience lui sont possibles. L'humanité peut travailler dans toutes les directions et élever les règnes subhumains jusqu'au ciel, attirant ainsi le ciel sur la terre (4-402/3).

 5. Cet appel à servir évoque généralement une réponse, mais celle-ci est colorée par la personnalité de l'aspirant, par son orgueil et son ambition. Le besoin est vraiment senti ; le désir d'y répondre est sincère ; la tendance à servir et à aider est réelle. L'aspirant fait les efforts nécessaires pour s'intégrer au Plan. La difficulté que nous rencontrons du côté intérieur est que, sans mettre en doute la bonne volonté et le désir de servir, nous avons affaire à des caractères et des tempéraments tels, qu'ils présentent des difficultés presque insurmontables. Nous devons travailler avec de tels aspirants et la matière qu'ils nous offrent nous cause souvent des ennuis (4-466).

 6. Il est très facile d'être aveuglé par la beauté de ses propres idéals et de sa vision, par la prétendue rectitude de sa propre position et cependant être influencé subjectivement par l'amour du pouvoir personnel, par l'ambition personnelle, la jalousie d'autres travailleurs et par les nombreuses chausse-trapes qui arrêtent le progrès des disciples imprudents.

 Mais si la vraie impersonnalité est cultivée, si la capacité de demeurer constant, si chaque situation est envisagée dans un esprit de charité et si l'on se refuse à agir hâtivement et à permettre à la séparation de s'introduire dans le service, alors un groupe de vrais serviteurs se formera et ceux qui peuvent matérialiser le plan et faire naître l'ère nouvelle et ses merveilles se réuniront (4-468).

 7. Dans l'interprétation du service, trois choses sont d'importance :

 1. Les motifs pour le service.

 Ces motifs sont triples ; ce sont, dans l'ordre de leur importance :

 a) Une conception du plan d'évolution de Dieu, une compréhension des besoins immenses du monde, une conception intelligente du point immédiat de réalisation du monde, et un don de toutes ses ressources pour la réalisation de ce dessein.

 b) Un but personnel défini, la réalisation, un grand idéal, comme une sainteté de caractère, qui provoque la meilleure tentative de l'âme ; ou une perception de la réalité des Maîtres de la Sagesse, et une ferme détermination intérieure d'aimer, de servir et de Les atteindre à tout prix. Quand vous possédez cette intelligente compréhension du plan de Dieu, associée avec le puissant désir de servir les Grands Êtres, l'accomplissement se manifestera dans les activités du plan physique.

 c) Une prompte réalisation des capacités innées ou acquises et leur adaptation au besoin reconnu. Il existe plusieurs sortes de service, et celui qui le rend sagement, qui cherche à trouver sa sphère particulière et qui, l'ayant trouvée, accomplit joyeusement l'effort pour le bénéfice du tout, est l'homme dont le propre développement s'effectue fermement, mais le but de progrès personnel demeure néanmoins secondaire.

 2. Les méthodes de service.

 Elles sont nombreuses et variées, et je ne peux indiquer que celles d'importance primordiale.

 Comme je l'ai souvent inculqué, la faculté de discernement vient en premier lieu. Celui qui considère qu'il peut tout entreprendre, qui ne se dérobe devant aucun obstacle se trouvant sur son chemin, qui s'élance violemment là où les plus sages s'abstiennent, qui se croit capable de faire face à tout ce qui se présente, qui manifeste du zèle, mais pas d'intelligence pour solutionner ce problème de service, celui-là ne fait que dissiper sa force. Il se livre souvent à une activité destructrice, et fait perdre le temps de ceux plus sages et plus avancés, pour corriger ses fautes cependant bien intentionnées, et il ne sert alors aucun but en dehors de ses propres désirs.

Sa bonne intention peut mériter une récompense, mais elle est souvent annulée par les résultats d'une action ridicule.

 Celui qui aperçoit sagement où se trouve sa place, grande ou petite, dans l'ordre général, sert avec discernement ; il évalue sobrement ses capacités mentales et intellectuelles, son état émotionnel et ses moyens physiques, appliquant alors l'ensemble pour bien remplir sa tâche.

 Celui qui juge avec l'aide de son Soi supérieur et de son Maître, la nature et l'ampleur du problème à résoudre, sert avec discernement, celui qui n'est guidé, ni par les suggestions bien intentionnées, quoique souvent mal jugées, ni par les requêtes et les demandes de ses compagnons de service.

 Celui qui se rend compte de l'élément temps dans l'action, sert avec discernement. Celui qui se rend compte aussi que chaque jour ne renferme que vingt-quatre heures et qui comprend qu'il est seulement capable de dépenser une certaine force et pas davantage, ajuste sagement sa possibilité et le temps disponible.

 Un sage contrôle du véhicule physique vient ensuite. Un bon serviteur ne cause aucune anxiété au Maître pour des raisons physiques, et on peut compter sur lui pour garder et ménager sa force physique, afin de rester toujours disponible pour exécuter les requêtes du Maître. Il ne fait pas défaut par incapacité physique, car il veille à ce que son véhicule inférieur ait un repos suffisant et un sommeil adéquat. Il s'éveille de bonne heure, se retire à une heure appropriée et se relaxe chaque fois qu'il en a la possibilité. Il prend une nourriture saine et raisonnable et s'abstient de mets trop lourds. Des aliments légers, bien choisis et bien mastiqués sont de loin meilleurs qu'un repas copieux.

 La race humaine, en général, mange actuellement quatre fois plus qu'il est nécessaire. Le serviteur cesse de travailler quand... son corps physique réagit contre l'activité et réclame son attention. Il cherche alors le repos et le sommeil ; il surveille son régime et se soumet à un contrôle médical nécessaire, obéissant à tout conseil avisé et prenant le temps de se rétablir.

 Le pas suivant consiste en une ferme surveillance et un contrôle du corps émotionnel. Il est bien connu que c'est le véhicule le plus difficile à diriger. Aucune émotion excessive ne lui est permise, quoique de forts courants d'amour pour tout ce qui respire soient admis à le parcourir. Etant la loi du système, l'amour est constructif et stabilisant, il entraîne tout en harmonie avec la loi. Nulle crainte, nul souci ou ennui ne doit troubler le corps émotionnel de celui qui aspire à être le serviteur de tous. Il doit cultiver la sérénité, la stabilité et un sentiment de confiance tranquille dans la loi de Dieu. Une joyeuse assurance caractérise son attitude habituelle. Il ne nourrit ni jalousie, ni sombre dépression, et nulle avidité ou compassion personnelle mais, se rendant compte que tous les hommes sont frères et que tout existe pour nous, il avance calmement sur sa voie.

 Le développement de son véhicule mental vient ensuite. Dans le contrôle du corps émotionnel, le serviteur prend une attitude d'élimination.

Son but est d'entraîner le corps émotionnel afin qu'il devienne incolore, vibre calmement et qu'il devienne clair, pur et limpide comme un étang par un paisible jour d'été. En préparant le corps mental pour le service, le travailleur lutte à l'opposé de l'élimination ; il cherche à édifier un savoir, à procurer la connaissance et les faits, à entraîner ce corps mental intellectuellement et scientifiquement, afin qu'il puisse se révéler, à mesure que le temps passe, comme une stable fondation pour la sagesse divine.

 La sagesse supplante la connaissance, mais exige cependant cette connaissance comme un pas préliminaire. Vous devez vous rappeler que le serviteur passe par la Salle de l'Enseignement avant d'entrer dans la Salle de la Sagesse. En entraînant le corps mental, il cherche donc à acquérir une connaissance disciplinée, à suppléer à ce qui peut faire défaut, à saisir la faculté mentale innée résultant de ce qui a été accumulé dans des vies précédentes, et en dernier lieu, à stabiliser le mental inférieur, afin que le supérieur puisse dominer et que la faculté créatrice de la pensée puisse être projeté à travers le silence. C'est du silence de l'Absolu qu'a été projeté l'Univers. C'est des ténèbres que la lumière a jailli, et du subjectif que l'objectif a émané. Le calme négatif du corps émotionnel le rend réceptif à l'impression d'en haut. Le calme positif du corps mental mène vers une inspiration supérieure.

 Ayant cherché à contrôler et à utiliser sagement sa personnalité dans ses trois départements, celui qui aime l'humanité recherche la perfection dans l'action. Aucun rêve magnifique de martyr, ni les chimères glorieuses mais éphémères d'un service spectaculaire ne retiennent son attention, mais une application immédiate de toutes ses facultés au prochain devoir, oriente son effort. Il sait que la perfection mise au premier plan de sa vie et dans les détails de son travail courant, se reflétera aussi exactement dans l'arrière-plan, produisant un ensemble d'une rare beauté. La vie progresse pas à pas, mais chaque pas, fait au bon moment, et chaque moment sagement occupé permettent de parcourir une longue distance et une vie bien employée. Ceux qui guident la famille humaine mettent à l'épreuve tous ceux qui aspirent au service dans les petits détails de la vie quotidienne et celui qui prouve une activité digne de confiance dans ce qui apparaît non essentiel sera transféré dans un champ d'action plus élevé.

Dans des circonstances critiques ou en cas de crise, comment pourraient-Ils avoir confiance en celui qui agit négligemment et sans jugement dans son travail quotidien ?

 Une autre méthode de service se manifeste dans l'adaptabilité. Ceci implique une facilité à se retirer quand d'autres êtres plus compétents sont envoyés pour prendre la place qu'il peut occuper, ou (inversement) une possibilité de quitter sa situation pour une activité plus importante, quand un travailleur moins capable peut accomplir cette tâche avec une facilité égale et un bon jugement. C'est une partie de la sagesse, pour tous ceux qui servent, de ne pas se surestimer ni se sous-estimer. Quand un incapable remplit un emploi, un mauvais travail en résulte, mais c'est également une perte de temps et de forces quand des travailleurs expérimentés se maintiennent dans des situations où leur capacité ne s'exprime pas pleinement et où des hommes et des femmes moins bien équipés agiraient aussi bien.

 Soyez donc prêts, vous tous qui servez, à rester toute votre vie dans un poste peu spectaculaire et apparemment peu important, car telle peut être votre destinée et la place où vous pouvez le mieux servir ; mais soyez également prêts à vous diriger vers un travail plus important quand le Mot du Maître sera prononcé, et quand les circonstances, et non le plan du serviteur, indiqueront que le moment est venu. Méditez sur cette dernière phrase.

 3. L'attitude suivant l'action.

 Que devrait être cette attitude ? Une impassibilité absolue, un oubli de soi absolu et une attention absolue sur le prochain pas à entreprendre. Le serviteur parfait est celui qui, au maximum de ses possibilités, accomplit ce qu'il croit être la volonté du Maître, et le travail qu'il doit faire pour coopérer au plan de Dieu. Ayant alors accompli sa part, il poursuit le travail sans se soucier du résultat de son action. Il sait que des yeux plus sages que les siens perçoivent la fin depuis le commencement ; qu'une compréhension plus profonde et plus aimante que la sienne pèse le résultat de son service ; et qu'un jugement plus profond que le sien éprouve la force et la portée de la vibration provoquée et ajuste cette force au motif.

 Le serviteur ne doit pas succomber à l'orgueil de ce qu'il a accompli, ni à une dépression indue sur le manque de réalisation. Il doit en toutes circonstances agir de son mieux, ne pas perdre de temps en contemplation rétrograde, mais avancer fermement vers l'accomplissement de son prochain devoir. Rêver aux actions passées et se remémorer d'anciennes réalisations est de nature involutive, et le serviteur s'efforce de travailler avec la loi d'évolution. Ceci est une chose importante à noter. Après l'action, celui qui sert avec sagesse ne fait aucune attention à l'opinion de ses compagnons de travail, pourvu que ses supérieurs, êtres incarnés ou Grands Êtres eux-mêmes, soient satisfaits ou silencieux.

 Peu lui importe si le résultat envisagé n'a pas été atteint, pourvu qu'il ait fidèlement accompli l'action la plus haute qu'il pouvait faire ; peu lui importe si les reproches ou les remontrances l'assaillent, pourvu que son Soi intérieur reste calme et n'accuse pas ; peu lui importe s'il perd des amis, des parents, des enfants, une popularité dont il jouissait autrefois, ainsi que l'approbation de ses proches, pourvu que le sentiment du contact intérieur avec Ceux Qui guident et conduisent reste intact ; peu lui importe s'il lui semble travailler dans l'obscurité et s'il est conscient du peu de résultat de son labeur, pourvu que la lumière intérieure s'accroisse et que sa conscience ne lui reproche rien (2-321/36).

 8. Suis-je de quelque réelle utilité ? Comment puis-je, dans ma sphère limitée, travailler au service du monde ? Je répondrai à ces questions en vous disant, qu'en "pensant" ce livre, de façon à ce qu'il atteigne l'esprit du public, en exprimant à vos compagnons l'enseignement qu'il donne, en vivant une vie en conformité avec cet enseignement vous effectuez un service très réel.

 Ceci implique la consécration de la personnalité tout entière au service de l'humanité, et la promesse faite au Soi Supérieur qu'un effort sera fait pour négliger le soi inférieur dans le service, un service qui trouvera son mode d'expression, à la place et dans les circonstances, que la destinée et les devoirs d'un homme, lui imposent (14-17).

 9. Avant tout, veillez à ce que votre attitude envers tout enseignement soit celle d'une volonté de servir, sans pensée personnelle. Ce qui est important c'est l'accroissement de la réalisation spirituelle et l'élévation de l'humanité, et non votre croissance ou votre développement personnel, ni votre propre satisfaction de recevoir des informations nouvelles et spéciales. Votre croissance est assurée et votre âme resserrera son empire sur son instrument lorsque votre mental et votre effort seront orientés vers le service de groupe, lorsque votre langue aura appris l'inoffensivité, sous l'influence de l'influx de l'Amour (14-128/9).

 10. Cette Loi de Service a été exprimée pour la première fois pleinement par le Christ, il y a deux mille ans.

 Aujourd'hui, nous avons un monde qui peu à peu arrive à comprendre le fait que "nul homme ne vit pour lui-même", et que c'est seulement lorsque l'amour, dont on a tant écrit et parlé, trouve son expression dans le service que l'homme peut commencer à travailler selon sa capacité innée...

 Le service est généralement interprété comme étant extrêmement désirable, et on comprend rarement à quel point le service est essentiellement difficile. Il implique un grand sacrifice de temps, d'intérêt, et de ses propres idées ; il exige un travail extrêmement ardu, car il nécessite un effort délibéré, une sagesse consciente et la capacité de travailler sans attachement. Ces qualités ne sont pas, pour la moyenne des aspirants, faciles à acquérir, et pourtant aujourd'hui la tendance à servir est une attitude que l'on trouve vraiment dans une vaste majorité de gens dans le monde. Tel a été le succès du processus évolutif (15-117/9).

 11. Le Service est l'instinct de l'âme. C'est la caractéristique dominante de l'âme, exactement comme le désir est la caractéristique dominante de la nature inférieure. C'est un désir de groupe, exactement comme dans la nature inférieure c'est un désir de la personnalité. C'est le besoin vers le bien du groupe. On ne peut donc l'enseigner ni l'imposer à quelqu'un en tant que manifestation souhaitable d'aspiration, opérant de l'extérieur et basée sur une théorie du service. C'est simplement le premier effet véritable, se manifestant sur le plan physique, du fait que l'âme commence à s'exprimer dans la manifestation extérieure (15-123).

 12. Nous avons aujourd'hui cette poursuite du service et un effort philanthropique considérable. Tout cela, cependant, se trouve profondément coloré par la personnalité et est souvent la cause de beaucoup de maux, car les gens cherchent à imposer leurs idées de service et leurs techniques personnelles aux autres aspirants. Ils ont pu devenir sensibles à l'impression, mais bien souvent ils interprètent faussement la vérité et sont influencés par les fins poursuivies par la personnalité. Ils doivent apprendre à mettre l'accent sur le contact avec l'âme et sur une active intimité avec la vie de l'ego, et non pas sur l'aspect forme du service... Si tout le soin nécessaire est donné à l'aspect essentiel du service, le contact avec l'âme, alors le service rendu coulera avec spontanéité dans la bonne direction et portera de nombreux fruits. De ce fait, le service désintéressé et le flot profond de la vie spirituelle, qui se sont manifestés dernièrement dans le travail mondial, représentent des indications pleines d'espoirs (15-123/5).

 13. Il y a des gens qui ont tellement de théories relativement au service et à ses expressions qu'ils ne parviennent pas à servir et ne parviennent pas non plus à saisir et à comprendre cette période de souffrance qui précède toujours le service élargi. Leurs théories bloquent la voie à l'expression véritable et ferment la porte à la compréhension réelle. L'élément mental est trop actif (15-125).

 14. Quel effet le service a-t-il sur le mental, les émotions et le corps éthérique ?

 Il faut se souvenir que c'est par leurs effets que le savant de l'avenir commencera à déduire l'existence efficace d'une cause intérieure, d'une réalité intérieure ou du soi ou de l'âme. Nous avons vu que le service n'est pas simplement l'activité de certaines personnes ou de certains groupes qui font pour d'autres personnes ou d'autres groupes quelque chose avec de bonnes intentions. Le service lui-même est définitivement le résultat d'un extraordinaire événement intérieur, et lorsque ce résultat se produit, on voit qu'il a produit aussi un certain nombre de causes créatrices secondaires.

 C'est, en premier lieu, un changement dans la conscience inférieure, une tendance à se détourner des choses du soi personnel et à se tourner vers les plus vastes problèmes de groupe, une réorientation qui est réelle, qui s'exprime, et une possibilité de changer les conditions de vie (au moyen de l'activité créatrice), qui est l'évidence de quelque chose de dynamiquement nouveau. Le premier effet de la force de l'âme qui arrive, et constitue le facteur majeur conduisant au service démontré est d'intégrer la personnalité et de rassembler chacun des trois aspects inférieurs de l'homme en un seul tout destiné à servir. C'est là un stade difficile et élémentaire, vu du point de vue de l'étudiant se trouvant dans la Salle de la Sagesse. L'homme devient conscient de son pouvoir et de sa capacité, et s'étant dédié au service, il commence à servir avec acharnement ; il crée ceci, puis cela, puis un autre canal en vue de l'expression de la force qui le pousse ; il arrache et il détruit aussi rapidement qu'il crée. Il devient temporairement un sérieux problème pour les autres serviteurs auxquels il est associé, car il ne voit pas d'autre vision que la sienne. L'aura de critique qui l'entoure et la poussée vigoureuse de la force qui s'affirme en lui provoquent des faux pas chez "les petits", et les disciples plus anciens et plus expérimentés doivent constamment procéder (à cause de lui) à des travaux de réparation. Il devient la victime temporaire de sa propre aspiration à servir et de la force qui s'écoule à travers lui. Dans certains cas, ce stade fera s'enflammer les braises latentes de l'ambition. Cette ambition est, en dernière analyse, uniquement le besoin d'une amélioration de la personnalité, en son lieu et place appropriés et constitue un divin avantage ; mais elle doit être extirpée lorsque la personnalité devient l'instrument de l'âme. Dans d'autres cas, le serviteur entrera dans une vision plus vaste et plus aimante et, détournant son regard de ses propres achèvements, se mettra à travailler silencieusement à l'unisson des groupes des autres véritables serviteurs. Il immergera les tendances, les idées et les ambitions de la personnalité dans le plus vaste bien du tout, et le soi sera perdu de vue. Il n'y a peut-être pas de meilleure suggestion qui puisse être faite à l'homme ou à la femme qui cherche à fonctionner comme un véritable serviteur que de leur demander de répéter journellement, en plaçant, tout leur cœur et tout leur mental derrière les mots.

 "Je prends l'engagement solennel :

 De m'acquitter de mon devoir avec une fermeté résolue, avec ardente aspiration ; de regarder vers le haut et d'aider ici-bas ; de ne point rêver ni prendre de repos ; de peiner ; de servir ; de moissonner ; de prier ; de prendre ma croix ; de suivre la voie.

 De me faire un marchepied de mon travail ; de dominer mon moi anéanti ; de tuer le désir et de lutter sans m'inquiéter de la récompense ; de passer outre à la paix ; de renoncer au repos et, courbé par la souffrance, de m'oublier moi-même pour trouver mon Soi et entrer ainsi dans la paix."

 Tandis que se poursuit le travail consistant à apprendre à servir et que le contact intérieur devient plus sûr, la chose qui se produira ensuite sera un approfondissement de la vie de méditation et une illumination plus fréquente du mental par la lumière de l'âme. De cette façon, le Plan est révélé (15-130/2).

 15. Que la simplicité soit votre guide, et un amour invariant votre objectif majeur. Tous les disciples sont limités et leurs pensées ne peuvent couvrir l'ensemble de la planète. Choisissez donc un secteur de service nettement délimité et travaillez – mentalement et physiquement – dans ces limites. Imposez-vous une tâche dans le domaine de l'entourage et des restrictions karmiques où la destinée vous a placés, et menez-la à bien.

C'est tout ce que l'on vous demande.

 Qu'accomplissez-vous valablement à l'heure actuelle ? Maintenez votre service dans le domaine de contacts où vous vous trouvez, et ne vous répandez pas sur toute la planète. Existe-t-il une tâche plus grande ou plus importante que d'accomplir votre mission et de la mener à bien là même où vous vous trouvez en compagnie de camarades choisis ? (17-292) ou (5-667).

 16. Que l'humanité constitue votre champ de service, et puisse-t-on dire de vous que vous connaissez les faits spirituels et participez dynamiquement à ces événements spirituels. Qu'on ne puisse pas dire de vous que, connaissant ces choses, vous n'avez rien fait et n'y avez pas consacré vos efforts. Ne laissez pas échapper le temps lorsque vous travaillez (18-613).

 17. Votre tâche consiste à contribuer au travail prévu par la Hiérarchie, à trouver les moyens d'exécuter ce service avec sagesse, à découvrir la manière dont les besoins du monde (non ceux de votre groupe) peuvent être satisfaits, à financer votre part du travail de la Fraternité que votre âme vous a désigné, à jouer votre rôle dans le développement des attitudes humaines nécessaires, si l'on doit espérer une vraie paix dans le monde (13-291).

 18. Ne travaillez pas avec effort ou en vous surmenant. Que vos rapports quotidiens soient empreints d'aise et de facilité... En conservant votre énergie et en augmentant votre travail intérieur, vous obtiendrez un plus grand effet magnétique mais moins d'activité sur le plan physique...

 Travaillez davantage dans la lumière ; voyez tous les gens comme s'ils se trouvaient avec vous dans cette lumière. Tout ce qu'un disciple ou un aspirant doit faire à l'égard de ses semblables est de stimuler la lumière qui est en eux, les laissant libres de marcher dans leur propre lumière et sur leur propre chemin le long du Sentier (5-485).

 19. Certaines personnes, mon frère, sont constituées d'une manière qui leur permet de devenir publiquement des serviteurs et des centres de lumière aux yeux de leur prochain. Leur influence et leur pouvoir sont grands. D'autre, avec un pouvoir égal, opèrent d'un centre calme où il se sont relativement retirés, et ils manient, si je puis me répéter, une force égale (5-503/4).

 20. Vous me demanderez quel sera votre service. Cela, mon frère, sera déterminé par votre méditation. Il ne m'appartient pas de vous indiquer les activités de votre personnalité. C'est votre propre âme qui doit le faire (5-658).

 21. Le travail se fait en agissant et non en parlant (5-676).

 22. Soyez équilibré, mon frère, et souvenez-vous que le travail pour nous comprend bien des choses, même des heures de détente, et que très certainement il nécessite l'emploi du discernement pour juger de ce qui est essentiel et de ce qui ne l'est pas (5-698).

 23. Vous ne vous en tenez pas nettement à votre ligne de service.

Vous errez dans un beaucoup trop grand nombre de domaines où vous n'avez pas à servir et où on n'a pas besoin de vous (5-701).

 24. Dans notre travail, il n'existe pas de grande ou de petite tâche ; il n'y a qu'une soumission au travail qui se présente, quel qu'il puisse être (5-702).

 25. Il n'est pas possible que vous accomplissiez tout ce qui vous apparaît comme nécessaire ; donc, faites ce qui apportera le plus de bien au plus grand nombre d'âmes qui cherchent (6-428).

 26. Le problème de tous les disciples aujourd'hui est d'arriver à réussir dans leur tâche de citoyen compétent et dans leurs occupations et, en même temps, d'y ajouter, quel qu'en soit le prix, une vie pratique de service (6-543).

 Voir aussi : (6-56).

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CHAPITRE 162

LA SERENITE

 

Sérénité et paix sont différents. La paix ne peut jamais être que temporaire ; elle se réfère au monde de la sensation et à des états susceptibles d'être troublés. Il est essentiel pour le progrès et il est inévitable que chaque pas en avant soit marqué par des troubles, par des points de crise et de chaos remplacés plus tard, lorsqu'ils ont été confrontés avec succès, par des périodes de paix. Mais la paix n'est pas la sérénité et un chéla n'est autorisé à demeurer dans l'aura du Maître que lorsque la sérénité a remplacé la paix. Sérénité signifie le calme profond exempt de troubles émotionnels qui distingue le disciple focalisé dans un "mental maintenu fermement dans la lumière". A la surface, et du point de vue du monde, sa vie peut se trouver dans un état de changement violent et continuel ; tout ce qu'il aime et tout ce à quoi il est attaché dans les trois mondes peut s'écrouler autour de lui ; mais en dépit de tout, il demeure fermement équilibré dans la conscience de son âme, et sa vie, dans ses profondeurs, demeure paisible. Il ne s'agit pas là d'insensibilité ni d'autosuggestion forcée ; il ne s'agit pas non plus d'une possibilité d'extérioriser la conscience d'une manière telle, que l'individu ignore les choses et les événements qui le touchent. C'est l'intensité de sensation transmuée en une compréhension focalisée. Lorsque cet état est atteint, le chéla a le droit de vivre dans l'aura du Maître. Il n'y a plus rien en lui maintenant qui puisse obliger le Maître à détourner Son attention des efforts d'importance capitale qu'Il fait, pour le porter vers la tâche sans importance qui consiste à aider un disciple (5-853).

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CHAPITRE 161

LE SENTIER DE L'EPREUVE

(OU PROBATION)

 

1. Le Sentier de l'Epreuve (de la Probation) précède le Sentier de l'Initiation ou Sentier de la Sainteté et marque cette période de la vie d'un homme lorsqu'il se met nettement du côté des forces de l'évolution, et travaille à la formation de son caractère. Il se prend en main, cultive les qualités qui lui manquent et cherche avec diligence à avoir l'emprise sur sa personnalité. Il construit son corps causal de propos délibéré, essayant de combler toutes les brèches et cherchant à en faire un temple digne du principe christique (1-65).

 2. La destinée immortelle de chacun et de tous est d'atteindre à la conscience du moi supérieur, et ensuite à celle de l'Esprit divin...

 Pendant que l'homme se trouve sur le Sentier de l'Epreuve, on lui apprend principalement à "se connaître lui-même", à constater ses faiblesses et à les corriger (1-66).

 3. Chaque fois qu'un fils des hommes foule le Sentier de Probation, Leur travail est facilité, car cela signifie qu'un petit courant d'énergie-vie se dirige vers des voies nouvelles, s'éloigne de l'ancien courant qui tend à vitaliser et nourrir la forme mauvaise et qu'un assaillant conscient de plus peut être entraîné à coopérer au travail de destruction. Chaque fois qu'un initié est admis aux degrés de la Loge, cela signifie qu'un nouvel et puissant agent est disponible pour faire descendre la force des niveaux supérieurs et aider au travail d'intégration (3-800).

 4. Je dirai que le disciple en probation est soumis à un entraînement intensif sans qu'il en soit toujours conscient. Quand il cherche avec sincérité à se préparer au service, ses tendances erronées lui deviennent évidentes. L'analyse des motifs de ses actions l'aide beaucoup à s'élever du monde astral ou émotif au monde mental où il pourra prendre contact avec les Maîtres ; c'est là qu'il faut les chercher...

 Pendant cette période, l'aspirant ou le disciple en probation reste dans l'ignorance de ce qui lui arrive et ne se rend pas compte des contacts subjectifs. Toutefois, il reconnaît en lui trois choses :

 Une activité mentale plus grande. Elle lui cause, au début, beaucoup d'inquiétude, car il croit perdre le contrôle de ses pensées au lieu de les maîtriser. Ce n'est qu'un effet temporaire et, graduellement, il reprend la maîtrise de son véhicule mental.

 Une plus grande réaction aux idées et une plus grande capacité de vision du plan de la Hiérarchie, ce qui le rend tout d'abord très fanatique pour les idéals nouveaux, de nouvelles théories, de nouveaux rêves pour améliorer le monde. Il adopte un culte après l'autre, s'illusionnant d'avoir découvert la voie pour rendre possible le millénium. Toutefois il retrouvera son équilibre et se dédiera aux tâches que la vie lui impose, apportant ainsi sa contribution à l'activité de tous, de son mieux.

 Une sensibilité psychique plus grande, ce qui est un indice de croissance et une épreuve. L'aspirant peut se laisser séduire par les pouvoirs psychiques et avoir la tentation de détourner ses efforts consacrés au service de l'humanité et de les utiliser pour affirmer sa personnalité. Il est vrai que l'aspirant doit se développer harmonieusement, mais tant qu'il ne fonctionne pas consciemment comme âme, en collaboration avec l'intelligence, ses pouvoirs inférieurs doivent demeurer en veilleuse (4-125/7).

 5. Sur le Sentier, on passe donc d'une expansion de conscience à une autre avec une intensification des vibrations, ce qui s'exprime tout d'abord par la sensibilité à la voix intérieure ; c'est l'une des facultés les plus nécessaires au disciple. Les Grands Êtres cherchent toujours ceux qui peuvent obéir rapidement à la voix de leur âme. Les temps sont critiques, aussi tous les aspirants sont engagés à se rendre toujours plus sensibles à la voix de leur Maître. Son temps est très rempli et les disciples doivent s'entraîner à percevoir l'impression qu'Il cherche à produire sur eux. Son aide se limite souvent à un simple signe, à une indication fugace, une suggestion rapide ; aussi chaque disciple doit être aux aguets. La pression exercée sur les Maîtres est si forte actuellement qu'Ils se rapprochent de la terre. Un plus grand nombre d'âmes ont conscience qu'Ils n'agissent plus seulement sur le plan mental, mais qu'Ils agissent sur des plans plus denses où Ils trouvent des conditions plus difficiles. Les dévas et les disciples, les aspirants et ceux qui sont sur le sentier de probation sont rassemblés autour d'eux et organisés en groupes, chacun d'eux chargé d'un travail particulier (4-264).

 6. Souvent, le long de la Route, le disciple se révoltera contre l'autorité qui s'exerce sur lui et il retombera dans le mirage de sa prétendue liberté.

On se libère de la domination de la personnalité. On se libère de la domination des personnalités, mais on ne se libère jamais de la Loi de Service et de la relation constante d'homme à homme et d'âme à âme.

Demeurer réellement libre, c'est demeurer dans la lumière limpide de l'âme qui est essentiellement conscience de groupe.

 Par conséquent, si vous êtes assailli par l'inquiétude, désirant la possibilité de cheminer librement, ne voulant supporter aucune autorité, veillez à ne pas subir le mirage du désir d'être libéré de l'influence de votre groupe ; soyez bien sûr que vous ne cherchez pas, âme sensible, un moyen de fuir (10-35).

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CHAPITRE 160

LA SENSIBILITE

 

1. Je vous ai déjà indiqué que les qualités fondamentales que nous recherchons sont la sensibilité, l'impersonnalité, les capacités psychiques et la polarisation mentale.

 La sensibilité. Qu'est-ce, exactement ? Cela ne veut pas dire que vous devez être avant tout une "âme sensible", ce qui signifie généralement que l'on est susceptible, égoïste et toujours sur la défensive ! Je me réfère plutôt à la faculté que vous avez d'étendre votre conscience de manière à devenir conscients de zones de contacts de plus en plus vastes. Je me réfère à la capacité d'être vivant, alerte, ardent à reconnaître des rapports possibles, prompt à répondre au besoin, mentalement, émotionnellement et physiquement attentif à la vie et développant rapidement le pouvoir d'observation sur les trois plans simultanément dans les trois mondes...

 La sensibilité que je désire voir se développer est la vigilance au contact de l'âme, l'impressionnabilité à "la voix de l'Instructeur", la vivacité à l'impact des idées nouvelles et la délicatesse de la réponse de l'intuition. Ce sont toujours les marques du véritable disciple. C'est la sensibilité spirituelle qu'il faut cultiver (5-72/3).

 2. Cette croissance de la sensibilité est difficile à comprendre. Les membres du groupe d'un Maître et de son Ashram doivent devenir de plus en plus sensibles au Maître et à ceux qui se sont engagés à travailler avec Lui. On ne peut pas rendre quelqu'un sensible, développer en lui la sensibilité par quelque processus ou par un entraînement destiné à cet effet. Les hommes sont sensibles, mais ils ne le savent pas, étant trop préoccupés par les questions matérielles, par la forme de la vie, par des choses objectives. Je l'expliquerai de cette manière : ce que vous vous dites à vous-même et ce que vous dites aux autres, par vos paroles ou par votre vie même, fait tant de bruit qu'il n'est pas facile d'être ce que vous êtes et d'être reconnu comme étant un être spirituel. Le Maître est guidé par ce qu'il sait de vous dans vos calmes moments d'aspiration, par ce que, pendant des années, vous avez montré être la tendance fixe de votre vie et par la manière dont vous réagissez aux moments de crise ou de tension.

 La tâche du Maître est de stimuler le disciple à être tout le temps ce qu'Il sait que le disciple est à ses moments les plus élevés ; ce n'est là qu'un exposé simple et presque enfantin, mais il indique bien l'idée générale. Un Maître agit ainsi parce que le besoin du monde en travailleurs décentralisés, prévoyants, aimants et intelligents est très grand, particulièrement en ce moment. Beaucoup d'individus ont atteint un point où ils peuvent devenir sensibles s'ils diminuaient la vigueur avec laquelle ils affirment leur personnalité et s'ils permettaient à la lumière de leur âme de se manifester. La Maître pourrait être alors connu et contacté. Lorsque vous serez en mesure de vous soustraire à vous-même et à vos réactions personnelles, à vos propres interprétations et à vos demandes personnelles, vous découvrirez par vous-même comment le Maître cherche à vous impressionner, vous et le groupe auquel vous êtes affilié. Vous deviendrez sensible à Son impression (5-810/11).

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CHAPITRE 159

LA SCIENCE MEDICALE

 

1. Malgré leurs défauts, leurs diagnostics incertains, et leurs nombreuses erreurs, l'humanité ne saurait se passer de ses médecins, de ses chirurgiens, et de ses hôpitaux. Elle en a un urgent besoin maintenant et pendant des siècles. Il faudrait que les médecins modernes aient l'esprit beaucoup plus ouvert, et soient plus prêts à avaliser (après sérieuse vérification professionnelle) ce qui est nouveau, ce qui possède la nature d'une innovation, et ce qui est inhabituel. Les barrières élevées par la médecine spécialisée doivent s'abaisser. Il faut que les écoles nouvelles soient recherchées, aidées par l'instruction, et examinées de près, en vue de les inclure finalement dans les rangs de l'orthodoxie.

 D'autre part, les écoles nouvelles, où l'on pratique entre autres l'électrothérapie et l'ostéopathie, celles des diététiciens qui prétendent guérir toutes les maladies par une bonne alimentation, celles des naturopathes plutôt excentriques, et de nombreux autres cultes et groupements sont arrogants dans leur conviction qu'ils connaissent toute l'histoire, que leur approche est la seule bonne, ou qu'ils disposent d'une panacée universelle unique et applicable avec certitude. Ces groupes, et en particulier les chiropractes, ont nettement nui à leur propre cause et paralysé leurs efforts en attaquant sans cesse la médecine orthodoxe et en clamant bruyamment qu'ils étaient sûrs de leurs méthodes dans un domaine qui n'est encore qu'expérimental.

 A son tour, le corps médical s'est limité lui-même faute de reconnaître ce qui est bon et juste dans les écoles nouvelles. Les clameurs de ces néophytes en vue d'être reconnus et leur défaut de méthode scientifique l'ont indisposé. La médecine orthodoxe désire protéger le grand public, et elle est obligée de le faire pour éviter les désastres que provoqueraient les fanatiques de méthodes non encore expérimentées, mais elle va trop loin sous ce rapport (17-377/8).

 2. L'attention de ceux qui étudieront la médecine et les sciences sera centrée sur le corps éthérique, et l'on s'apercevra que le corps physique est dépendant du corps éthérique. Cela modifiera l'attitude de la profession médicale ; la guérison magnétique et la stimulation vibratoire remplaceront les méthodes actuelles de chirurgie et d'absorption de médicaments. La vision de l'Homme étant normalement éthérique, il sera obligé de reconnaître l'existence de ce que nous appelons maintenant le "monde invisible" ou supraphysique (3-402).

 3. Une compréhension saine et juste de la nature de l'homme... engendrera...

 Un réajustement de la connaissance médicale de l'homme, qui aura pour résultat une plus juste compréhension du corps physique, de son traitement, de sa protection et ainsi une plus juste appréciation des lois de la santé. Le but du médecin sera alors de trouver ce qui, dans la vie de l'homme, empêche l'énergie égoïque d'irriguer toutes les parties de son être ; de découvrir à quelles lignes de pensée l'homme se laisse aller, qui causent l'inertie de l'aspect volonté, ce qui conduit si facilement aux mauvaises actions ; de vérifier ce qui, dans le corps émotionnel, affecte le système nerveux et ainsi obstrue le flot d'énergie issu des pétales d'amour du lotus égoïque dirigé (via l'atome astral permanent) vers le corps astral, puis de là vers le système nerveux ; de découvrir quel est l'obstacle dans le corps éthérique qui empêche le flot normal de prana ou vitalité solaire d'irriguer toutes les parties du corps.

 Il est essentiel dans les jours à venir que les médecins comprennent que la maladie du corps physique dépend de mauvaises conditions intérieures. C'est déjà quelque peu envisagé, mais toute cette question restera une belle théorie (même si elle est incontestable vu les réussites des adeptes de la science mentale et des différents guérisseurs par la foi) tant que la vraie nature de l'ego, sa constitution, ses pouvoirs et son champ d'influence ne seront pas dûment compris.

 Cette révélation viendra quand les médecins accepteront cet enseignement comme hypothèse de travail, et commenceront à noter, par exemple, les pouvoirs d'endurance dont font preuve les grandes âmes de la terre, et leur faculté de travailler sous pression et de demeurer pratiquement exemptes de maladies jusqu'à ce qu'à la fin d'une longue vie de service, l'Ego choisisse délibérément de "mourir" à l'existence physique. Elle viendra quand la profession médicale se concentrera sur l'action préventive, substituant le soleil, un régime végétarien et l'application des lois de vibration et vitalité magnétiques à l'actuel régime de médicaments et d'opérations chirurgicales. Le temps viendra alors où se manifesteront sur terre des êtres humains meilleurs et plus beaux. Quand les médecins apprendront ce qu'est la nature du corps éthérique et le travail de la rate en tant que point focal des émanations praniques, alors des principes et méthodes valables seront introduits qui élimineront des maladies telles que la tuberculose, la débilité, la malnutrition et les maladies du sang et des reins. Quand les docteurs comprendront l'effet des émotions sur le système nerveux, ils dirigeront leur attention vers l'amélioration des conditions d'environnement et étudieront les effets des courants émotionnels sur les fluides du corps et en premier lieu sur les grands centres nerveux et sur la colonne vertébrale. Quand, dans les cercles médicaux, on aura établi comme un fait la relation entre le corps physique dense et les corps subtils, on comprendra mieux le juste traitement de la folie, des obsessions et des conditions mentales mauvaises, et de meilleurs résultats seront obtenus ; finalement, quand on étudiera la nature de la force égoïque ou énergie, quand on comprendra mieux la fonction du cerveau physique comme transmetteur de l'intention égoïque, alors la coordination de l'homme tout entier sera étudiée ; on remontera à la cause exacte de la maladie et la débilité ; les causes seront traitées et non simplement les effets (3-683/5).

 4. La science médicale aujourd'hui tend tous ses efforts pour retenir la vie dans des formes malades et inadéquates ; la Nature, si on la laissait faire, les aurait depuis longtemps rejetées. Ils emprisonnent ainsi la vie et font rentrer, à plusieurs reprises, l'essence de vie dans l'enveloppe au moment de la libération. Dans l'avenir, et grâce à plus de connaissance, la véritable science médicale deviendra purement préventive...

 Et quand la nature aura suivi son cours, quand l'heure de la libération aura sonné, quand le temps sera venu du retour de l'essence à son centre, alors on reconnaîtra que le travail est terminé et la forme sera rejetée...

 Les hommes fonctionneront alors jusqu'à la vieillesse, et jusqu'à ce que l'Ego, se rendant compte que le travail particulier prévu pour telle vie a été dûment accompli, rappelle l'étincelle inférieure de vie et retire le point central de feu (3-901).

 5. Dès que le corps éthérique sera un fait scientifiquement établi, et que les centres, majeurs et mineurs, seront reconnus comme les foyers de toute l'énergie s'exprimant à travers le corps humain sur le plan physique, une grande révolution se produira en médecine, dans la diététique et dans la conduite de la vie quotidienne (9-126).

 6. L'utilité du travail de la médecine et de la chirurgie pour améliorer, pallier et guérir est prouvée au-delà de toute controverse. Les méthodes employées, telles que la vivisection, peuvent à juste titre causer de l'angoisse. Malgré tout, l'humanité doit beaucoup à la profession médicale, et les services qu'elle a rendus à l'humanité compensent largement le mal qu'elle fait. Il est bien vrai que les médecins ne savent pas tout, et qu'un faible pourcentage d'entre eux (moindre que dans toute autre profession) cherche son propre intérêt et se conduit en charlatan. Il est exact aussi que les médecins en savent déjà assez pour admettre qu'il en reste encore bien plus à connaître. Mais il est également vrai qu'ils forment dans la famille humaine un groupe imbu de grandeur, de bonté, et d'esprit de sacrifice. Ne l'oublions pas (17-22/3).

 7. La médecine du siècle prochain sera édifiée autour de certaines prémisses majeures :

 1. La médecine préventive sera le premier but à atteindre. On s'efforcera donc de maintenir le corps en bon ordre et en bon équilibre.

 2. On considérera comme essentiel d'avoir une bonne hygiène et de vivre dans des conditions favorables à la santé.

 3. On étudiera l'apport de produits chimiques appropriés au corps physique. Cette science de la chimie est encore dans l'enfance, bien que l'enfant se révèle florissant.

 4. On attachera une importance majeure à comprendre les lois de la vitalité. Dès maintenant l'intérêt attaché aux vitamines et à l'influence du soleil constituent des indices encourageants.

 5. On considérera l'emploi de la pensée comme un facteur d'importance majeure primant tous les autres, notamment en ce qui concerne son influence sur les centres. On enseignera au public à agir sur les centres par le pouvoir mental, pour provoquer la réaction correcte du système endocrinien. Ce procédé implique nécessairement que l'on sache diriger correctement la pensée vers un centre, ou au contraire cesser de prêter attention à un centre, avec les effets correspondants sur les glandes. Tout cela sera basé sur la loi ésotérique selon laquelle "l'Energie suit la pensée" (17-173).

 8. La parfaite association de guérison est celle du médecin et du guérisseur spirituel travaillant chacun dans son propre domaine, et ayant chacun foi l'un en l'autre, ce qui n'arrive guère actuellement. Il n'y a nul besoin de faire appel au secours divin pour rajuster des os quand le chirurgien est bien équipé pour les remettre en place, ni pour se débarrasser d'une infection que le médecin sait parfaitement éliminer. Le guérisseur peut aider et hâter le processus de guérison, mais le praticien orthodoxe peut accélérer le travail du guérisseur. Les deux groupes ont besoin de s'entraider.

 Je comprends que les indications ci-dessus ne puissent plaire ni aux guérisseurs spirituels ni aux praticiens orthodoxes. Il serait cependant désirable qu'ils apprennent à s'apprécier mutuellement et à travailler en coopération. En dernière analyse, la contribution des guérisseurs spirituels et des nouvelles méthodes de guérison mentale est faible en comparaison du travail et des connaissances du corps médical orthodoxe. La dette du monde envers ses médecins et chirurgiens est considérable. Sa dette envers les guérisseurs l'est nettement moins. Ces derniers enveniment trop souvent les relations par leur amertume et leur critique constante des praticiens et de la médecine classique. L'expérience est la sûreté de connaissances des médecins du groupe orthodoxe leur évitent d'adopter un tel comportement, d'autant plus qu'ils savent qu'en cas d'urgence le guérisseur spirituel fera appel à eux (17-494).

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CHAPITRE 158

LE SAMNYASIN

 

1. Certains membres de mon groupe de disciples sont tout particulièrement appelés à vivre la vie du samnyasin, la vie de celui qui, ayant rempli les devoirs de l'homme cultivé, de chef de famille et d'homme d'affaires, est maintenant appelé à une attitude de vie, une orientation vers d'autres desseins et d'autres buts que nous appelons ceux du samnyasin ou du disciple enseignant. Autrefois, un tel homme abandonnait son foyer et ses affaires et allait dans le monde, suivant la lueur, cherchant le Maître et enseignant toujours. Aujourd'hui, dans notre civilisation Occidentale, et sous l'influence naissante du Nouvel Age, l'appel reste le même mais le disciple ne s'en va pas, laissant derrière lui le cadre qui lui est familier et renonçant ainsi à son utilité dans le monde extérieur. Il demeure là où il se trouve, continuant à remplir ses devoirs extérieurs et matériels, mais en lui se produisent un vaste changement et une réorientation très nette. Son attitude envers la vie et les choses du monde est fondamentalement transformée. La tendance entière de sa vie intérieure devient celle d'un retrait méthodique.

 Celle-ci diffère quelque peu du processus appelé le "détachement", car ce dernier, ou cette activité motivée, s'applique essentiellement à la nature astrale et émotionnelle, à la vie de désir, quels que puissent être ces attachements ou ces désirs. Ce retrait est une activité mentale ; c'est une attitude mentale qui intéresse essentiellement l'attitude tout entière de la personnalité à l'égard de la vie. Il implique non seulement le détachement de la nature de désir de tout ce qui est familier, désiré et approprié par une longue habitude, mais il implique également un complet réajustement du triple homme inférieur tout entier au monde des âmes.

 C'est ici que jouent les justes habitudes et attitudes de la vie dans les affaires, et dans des rapports de famille ; elles permettent au samnyasin de "continuer sur le chemin qui monte, libre et avec un cœur détaché", et de le faire tout en accomplissant ce qu'il convient, par le fait de justes habitudes et de justes désirs et à l'égard de tous ceux que sa destinée lui fait rencontrer. Votre âme vous appelle maintenant à cette tâche difficile. Elle est le problème majeur de votre vie : demeurer libre bien qu'entouré de partout ; travailler dans le monde subjectif tout en étant actif dans le monde extérieur des affaires ; atteindre au véritable détachement tout en rendant à chacun ce qui lui est dû (5-368/9).

 2. Vous pouvez devenir, si vous le désirez, le véritable samnyasin, celui qui (libéré des tâches plus actives réservées aux hommes jeunes débutant dans le champ de leur existence) peut utiliser l'expérience acquise, les connaissances péniblement acquises et assemblées et la sagesse récoltée au service actif de la Hiérarchie et de l'Humanité. Vous pouvez maintenant vivre pour les autres et trouver dans notre travail, récompense, intérêt et compensation pour toutes vos luttes du passé (5-170).

 3. La période de vie qui s'étend devant vous est celle du samnyasin, de celui qui, ayant goûté pleinement aux expériences de la vie, se consacre maintenant à la vie et aux valeurs spirituelles et à leur enseignement.

Réfléchissez à cela (5-245).

 4. Façonnez votre vie d'après le modèle offert par le samnyasin et renoncez à tout attachement sur le plan physique. Si vous le faisiez, cela vous trahirait, et la souffrance ressentie, en vous accrochant ainsi, entraverait vos pas et vous ferait trébucher sur le Sentier. Marchez librement, mon frère, ne vous attachez à personne et ne laissez personne s'attacher à vous (5-301).

 5. Vous êtes un samnyasin et comme tel vous devez travailler à relâcher de plus en plus les liens de toutes sortes, et c'est là qu'il faut faire une distinction subtile, en ne cherchant pas cependant à vous libérer des conditions environnantes et de vos responsabilités. Ce qui est requis est une attitude intérieure de complet abandon à la volonté de votre âme qui est la Volonté de Dieu, dans la mesure où tout individu est concerné (5-455).

 6. Attachez-vous aux âmes, mais détachez-vous des personnalités. Les âmes guérissent et aident la personnalité des autres. Les rapports entre personnalités épuisent et dévitalisent (5-527).

 7. Soyez heureux comme est heureux le samnyasin qui, par le détachement à l'égard du petit soi et par l'attachement au plus grand Soi, a laissé derrière lui tout ce qui pourrait l'entraver et le gêner dans son service. Désormais, vous ne vous appartenez plus, vous n'appartenez à aucun ami terrestre ni à personne qui vous revendique. Vous appartenez aux serviteurs de l'humanité et à nous (5-537/8).

 8. Soyez le samnyasin – libre, seul avec Dieu, avec votre âme et avec Moi. Puis, travaillez et aimez (6-712).

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CHAPITRE 157

LA SANTE ET LA MALADIE

 

1. Les maladies des hommes affectant le système circulatoire, les reins, la vessie et la lubrification des articulations, trouveront leur GUÉRISON dans les constituants végétaux et par-dessus tout dans l'accord harmonieux de la nature émotionnelle (3-797).

 2. Dans les cas d'imbécillité ou d'idiotie ou dans l'état de décadence sénile, le fil ancré dans le cerveau est retiré alors que celui qui transmet l'impulsion vitale reste ancré dans le coeur. Il y a encore la vie, mais pas de perception intelligente ; il y a mouvement, mais pas direction intelligente.

Dans le cas de déchéance sénile, lorsqu'un appareil de haute qualité a été utilisé dans la vie, il peut y avoir apparence de fonctionnement intelligent, mais c'est une illusion due à de vieilles habitudes et à un rythme établi depuis longtemps, mais non à un dessein coordonné et cohérent (4-372).

 3. Très peu de troubles du corps physique dense proviennent de ce corps lui-même. Une petite quantité résulte directement du corps éthérique, mais à ce stade d'évolution, la plupart des troubles viennent du corps émotionnel, et le reste, du corps mental. Nous pourrions généraliser et dire que :

 25 % des maladies héritées de la chair, proviennent du corps éthérique.

 25 % du corps mental.

 50 % trouvent leur origine dans le corps émotionnel (2-165).

 4. On pose souvent la question suivante : Pourquoi existe-t-il fréquemment tant de maladies, de troubles nerveux et de conditions pathologiques diverses parmi les saints de la terre, et parmi ceux qui sont si clairement orientés vers la lumière ? La réponse est que la tension exercée sur le véhicule physique par le changement des forces est généralement trop fort et provoque ainsi ces conditions regrettables. Ces conditions sont souvent aggravées par les choses inconsidérées faites par l'aspirant alors qu'il cherche à exercer sa maîtrise sur son corps physique.

 Toutefois, il vaut beaucoup mieux que les résultats indésirables se manifestent dans le corps physique plutôt que dans le corps astral ou mental.

 Ce point est rarement saisi, et de là vient l'accent mis sur l'idée que la maladie, la mauvaise santé et les maux sont des indications d'erreurs individuelles, d'échecs et de prétendus péchés. Ils peuvent indiquer tout cela bien entendu, mais dans le cas de l'aspirant sincère qui s'efforce de discipliner et de maîtriser sa vie, ils ne sont souvent pas du tout dus à ces causes. Ils sont le résultat inévitable du choc des forces, celles des énergies éveillées qui sont dans un processus d'élévation et celles du centre dans lequel les énergies sont élevées. Ce choc provoque des tensions, des malaises physiques et (comme nous l'avons vu) de nombreuses sortes de désordres (15-501).

 5. D'une façon générale, les maladies se divisent en cinq grandes catégories, et c'est seulement de la dernière d'entre elles que nous nous occupons ici. Ces cinq groupes de maladies sont :

 1. Les maladies héréditaires :

 a) Inhérentes à la planète elle-même et ayant un effet bien défini sur l'humanité, par le contact avec le sol et l'eau.

 b) Développées pendant les âges passés dans l'humanité elle-même et transmises de générations en générations.

 c) Caractéristiques de certaines familles en particulier et héritées par le membre de cette famille en tant que karma choisi. Des âmes viennent dans certaines familles en raison de cette opportunité.

 2. Les maladies provoquées par les tendances de l'homme lui-même.

Celles-ci sont gouvernées par un signe astrologique, soit le signe de son soleil, soit le signe de son ascendant et seront examinées plus loin.

 3. Les maladies contagieuses (épidémiques ou endémiques) qui ont leur origine dans le groupe et impliquent l'homme en tant que partie du karma de son groupe mais qui sont très fréquemment sans rapport avec son karma personnel.

 4. Les maladies contractées et les accidents qui sont le résultat d'actions peu judicieuses ou d'habitudes imprudentes dans cette vie et qui conditionnent surtout le karma futur de l'homme. On pourrait noter ici un point intéressant ayant rapport aux accidents.

Ceux-ci sont fréquemment causés par ce qui peut être considéré comme "des explosions de force". Celles-ci sont engendrées par un homme ou par un groupe d'êtres humains par l'action de la haine ou de la jalousie ou de l'esprit de vengeance, influences qui réagissent ou se "retournent" contre la vie individuelle comme un boomerang.

 5. Les maladies des mystiques dont nous nous occupons maintenant.

D'une façon générale, celles-ci sont causées par l'énergie d'un centre inférieur éveillé et actif qui se trouve transférée dans un centre supérieur. Cela s'effectue en trois stades et chaque stade apporte avec lui ses propres troubles physiologiques :

 a) Le stade où l'énergie du centre inférieur devient intensément active antérieurement à l'élévation. Cela produit une activité exagérée des organes de la région physique gouvernée par ce centre, avec une congestion, une inflammation consécutives et généralement une maladie.

 b) Le stade où les "processus d'élévation" ont lieu, produisant une activité intense dans le centre supérieur et une diminution d'activité dans le centre inférieur. Une période de changements intervient dans laquelle les forces vont et viennent entre les deux centres, ce qui explique la vie inégale du mystique dans les premiers stades de son développement.

Ceci est particulièrement le cas en ce qui concerne le plexus solaire. L'énergie est d'abord rejetée par le centre supérieur et ensuite réabsorbée dans le centre inférieur mais pour être élevée encore et encore jusqu'à ce que le centre supérieur puisse l'absorber et la transmuer.

 c) Le stade où l'énergie est nettement élevée dans le centre supérieur. Ceci amène une période difficile d'ajustement et de tension, provoquant à nouveau des maux physiques mais, cette fois, dans la région dominée par le centre supérieur (15-503/4).

 6. Quand le centre cardiaque et les centres supérieurs assumeront la direction, les maladies telles que le cancer, la tuberculose et les diverses maladies d'origine syphilitique (dues à la très ancienne activité du centre sacré) disparaîtront graduellement (15-507).

 7. Bien des difficultés actuelles des mystiques et des occultistes sont dues au fait qu'ils "jouent avec le feu", littéralement, et qu'ils n'en sont pas conscients. Ils ne respectent pas l'ordre juste et prescrit de développement, ils suivent des pratiques pour lesquelles ils ne sont pas prêts, qui n'ont pas été modifiées pour convenir au type du corps occidental, et qu'ils suivent aveuglément sans aucune compréhension du processus ou des résultats.

Tant que n'est pas bien comprise la règle de base suivant laquelle "l'énergie suit la pensée", il est inévitable que se produisent des résultats désastreux.

Le mystique, par exemple, dont la pensée est centrée sur le Christ, qui le considère comme étant quelque part dans le Ciel, mais au-dehors de lui-même, et dont l'aspiration fait du Christ l'objet de tous ses désirs, est fréquemment affaibli et physiquement malade.

 Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que l'énergie qui cherche à entrer en lui et à imprégner tout son organisme n'atteint que le centre cardiaque et se trouve, de là, constamment chassée et renvoyée au-dehors du corps physique par le pouvoir d'orientation de la pensée du mystique. Le Christ, pour lui, est autre part. C'est en dehors de lui-même que se trouve sa pensée, et en conséquence l'énergie s'échappe de son corps. C'est un problème très discuté aujourd'hui parmi les initiés de savoir si l'état d'affaiblissement général de la race humaine aujourd'hui n'est pas dû partiellement au fait que l'aspiration et la pensée de l'humanité, ayant été constamment dirigées vers quelque but extérieur et non pas (ainsi qu'il aurait fallu que ce fût) vers le centre de vie et d'amour à l'intérieur de chaque être humain, ont vidé l'homme d'une quantité d'énergie qui lui est nécessaire.

 En dépit du fait qu'on leur a enseigné pendant des siècles que le royaume de Dieu est à l'intérieur, les gens, en Occident, n'ont pas accepté cette déclaration, ou bien n'ont pas œuvré sur la base de ces prémisses, mais ont recherché une réalité à l'extérieur et ont tourné leur attention vers la Personnalité de l'unique qui leur a enseigné une vérité majeure. A aucun moment Il n'a désiré ni recherché leur dévotion. Le prix de cette déformation de la vérité a été payé maintes et maintes fois sous la forme d'un corps dévitalisé et d'une incapacité pour les mystiques moyens à vivre sur la terre une vie concrète mais cependant divine (15-548/9).

 8. Sous un certain angle, la maladie est un processus de libération et l'ennemie de ce qui est statique et cristallisé. N'en concluez pas que la maladie doive être bienvenue ni le processus de la mort chéri. Si tel était le cas, on cultiverait la maladie et l'on donnerait une prime au suicide.

Heureusement pour l'humanité, toute la tendance de la vie s'oppose à la maladie, et la réaction de la vie en forme sur la pensée de l'homme entretient la peur de la mort. Il en est ainsi à juste titre, car l'instinct de conservation et la préservation de l'intégrité des formes est un principe vital de la matière. La tendance à perpétuer la vie à l'intérieur de la forme est l'une des plus grandes capacités dont Dieu nous ait dotés, et elle persistera. Mais dans la famille humaine, elle cédera finalement la place, et l'on utilisera la mort comme un processus organisé et libératoire en vue de conserver des forces et de fournir à l'âme un meilleur instrument de manifestation.

 L'humanité dans son ensemble n'est pas encore prête à user de cette liberté d'action. Toutefois, les disciples et aspirants du monde devraient s'essayer à saisir ces nouveaux principes d'existence (17-11).

 9. "Qu'est-ce que la Maladie ?" Voici ce que je suggère :

 1. Toute maladie est une inharmonie et un manque d'alignement et de contrôle.

 a) La maladie se rencontre dans tous les règnes de la nature.

 b) Elle a un effet purificateur.

 c) Des méthodes curatives définies s'appliquent particulièrement à l'humanité et sont d'origine mentale.

 2. La maladie est un fait dans la nature.

 a) L'antagonisme à la maladie ne fait que la renforcer.

 b) La maladie ne résulte pas d'une pensée erronée.

 3. La maladie est un procédé de libération. Elle est ennemie de ce qui est statique.

 4. La loi de cause et d'effet régit les maladies comme elle régit toute autre manifestation.

 Nous avons aussi trouvé que la guérison s'obtient de trois manières :

 1. Par l'application des méthodes établies par les nombreuses écoles de médecine et de chirurgie et par les associations connexes.

 2. Par le recours à la psychologie.

 3. Par l'activité de l'âme.

 J'ai également décrit les trois causes majeures de maladie celles de nature psychologique, celles qui sont héréditaires par contact collectif, et celles qui sont karmiques (17-26).

 10. Le guérisseur ésotérique en sait long sur les forces et les énergies intérieures. Il comprend quelque peu les causes fondamentales des maladies exotériques, mais son ignorance du mécanisme physique de l'homme est déplorable. Enfin, il y a deux principes qui lui restent étrangers.

 – Premièrement que la maladie est parfois le signe extérieur manifeste de conditions subjectives fâcheuses. Quand elles deviennent objectives et visibles dans le corps humain, on peut les connaître, les traiter, et les éliminer. Il est bon de se rappeler que l'extériorisation et l'élimination des défauts subjectifs peut parfaitement provoquer la mort du corps en question. Mais l'âme poursuit son chemin. Une courte vie compte pour bien peu dans le long cycle de l'âme. Une période de maladie mérite d'avoir été vécue, même si la mort s'ensuit, pourvu qu'elle permette d'éliminer de mauvais facteurs émotionnels et mentaux.

 – Deuxièmement, la maladie est parfois un accessoire et une partie du processus par lequel l'âme se retire de son habitat. Nous appelons cela la mort. Elle peut survenir rapidement et inopinément lorsque l'âme se retire de son corps avec soudaineté. Le processus de la mort peut aussi durer une longue période de temps. L'âme prendra alors plusieurs mois ou plusieurs années pour émerger lentement et graduellement tandis que le corps périra constamment morceau par morceau (17-32/3).

 11. L'habitude des bains de mer salés est certainement favorable à la santé du corps physique. L'eau absorbée incidemment par voie cutanée et buccale exerce un effet prophylactique de premier ordre (17-51).

 12. Plus l'aspirant est avancé, plus il est probable que ses maladies seront caractérisées et puissamment manifestées, par suite de l'afflux plus ou moins intense de la force stimulante de l'âme (17-54).

 13. En résumé, les maladies, les incapacités physiques de toute nature, et les nombreux aspects variés de la mauvaise santé découlent directement de l'état des centres, lesquels déterminent l'activité ou l'atonie des nadis.

Sont naturellement exceptées les incapacités dues à des accidents, et dans une certaine mesure les maladies dues à des conditions planétaires donnant naissance à des épidémies particulièrement virulentes, comme il en naît souvent en temps de guerre. Les nadis à leur tour affectent le système nerveux en donnant au système endocrinien son caractère individuel. Enfin le courant sanguin se charge de transmettre cet état général à toutes les parties du corps (17-157).

 14. Les gens attachent une importance excessive aux maladies. Cela rend l'âme perplexe, car on place ainsi sur un piédestal injustifié la nature en forme qui est transitoire et en perpétuelle modification. Or, sous l'angle de l'âme, les vicissitudes du corps n'ont d'importance que dans la mesure où elles contribuent à enrichir l'expérience de l'âme (17-232).

 15. La maladie n'est qu'une forme d'imperfection transitoire et la mort n'est qu'une méthode pour refocaliser l'énergie avant de reprendre une activité progressive conduisant toujours et régulièrement vers une amélioration (17-233).

 16. Toute maladie, toute mauvaise santé résulte de l'activité ou de l'inactivité de l'un ou l'autre des sept types d'énergie jouant sur le corps humain (17-239).

 17. Un comportement juste envers la mauvaise santé constitue un facteur majeur pour briser les sentiments de séparation, de solitude et d'isolement. C'est pourquoi, lorsqu'on en tire le meilleur parti, la mauvaise santé a pour effet d'adoucir les dispositions d'esprit et d'élargir les sympathies. C'est habituellement par un chemin rude que l'on apprend à partager et à éprouver un sentiment de participation générale – telle est à nouveau la loi (17-427/8).

 18. Pourquoi les personnes évoluées, les guides spirituels, et les aspirants orientés vers la vie supérieure souffrent-ils si fréquemment de maux physiques ? C'est probablement parce qu'ils en sont au stade où l'énergie de l'âme affluant par le corps physique rencontre dans ce corps une résistance d'une intensité correspondante. La friction provoquée est si intense qu'une maladie en résulte promptement (17-443).

 19. Les gens n'ont guère l'idée qu'ils accroissent beaucoup la puissance de la maladie en dirigeant constamment sur elle leur effort de pensée et en fixant leur attention sur la région où le trouble est localisé (17-447).

 20. Plus l'intéressé est décidé à soumettre sa personnalité au contrôle de l'âme, plus le conflit sera intense et aura pour conséquence un état de santé à surveiller sérieusement. La majorité des maladies des disciples et des mystiques se classent dans cette catégorie. Leur nature est en grande partie nerveuse, et elles affectent fréquemment le cœur ou le courant sanguin (17-463/4).

 Voir aussi : "Les Glandes" et "Le Corps éthérique".

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