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LES NOUVEAUX GROUPES DES SERVITEURS DU MONDE

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REFLECHISSEZ-Y

 

Compilation faite par un étudiant sur une partie du texte original d'après les écrits de Alice A. Bailey et du Maître Tibétain Djwhal Khul ;

 Cette compilation de 184 thèmes est extraite des livres d'Alice Bailey dont le Lucis Trust détient les droits d'auteur.

Mis sur support informatique sous la responsabilité de l'association Lucis Trust.

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CHAPITRE 44

LES DISCIPLES : ACCEPTATION DE

 

1. Il y a beaucoup de confusion sur le fait de savoir comment un Maître fait savoir à un disciple qu'il est accepté. On croit par exemple qu'il est averti au cours d'une entrevue dans laquelle le Maître l'accepte et lui assigne sa tâche. Il n'en est rien. La loi demeure vraie dans le cas du disciple comme dans celui de l'initié et l'homme avance à l'aveuglette. Il espère, mais il n'est pas sûr. Il doute, mais il ne reçoit aucune assurance.

De l'étude de soi-même et des exigences nécessaires, il déduit que, peut-être, il est arrivé à l'état de disciple accepté. Il agit donc en l'admettant et surveille avec soin ses actes, ses paroles, ses pensées afin que rien d'indésirable ne vienne à déranger le rythme qu'il croit avoir établi en lui.

Il poursuit son travail, intensifie la méditation, examine les motifs de ses actions et cherche à équiper son corps mental. Il ne manque aucune occasion de servir et il est fidèle à son idéal de service. Puis, quand il sera plongé dans son travail au point de s'oublier soi-même, il verra un jour Celui qui le voit depuis si longtemps.

 Cela peut se produire de deux manières, en pleine conscience de veille ou par l'enregistrement, dans le cerveau physique, de ce qui s'est passé pendant les heures de sommeil. Cet événement est accompagné d'autres reconnaissances.

 1. L'événement est reconnu incontestablement, ne laissant aucun doute dans l'esprit du disciple.

 2. Le disciple éprouve de la réticence à parler de l'événement à qui que ce soit. Des mois ou des années pourront s'écouler avant qu'il n'en parle et alors seulement à celui qu'il reconnaît comme disciple, soumis à la même influence de groupe et dont le droit de savoir est confirmé par le Maître de groupe.

 3. Certains facteurs régissant le rapport entre Maître est disciple sont graduellement reconnus et la vie du disciple s'oriente d'après eux.

 a) Il s'aperçoit que les moments de contact avec son Maître dépendent des nécessités du groupe et se rapportent au service du groupe. Il découvre progressivement que le Maître ne s'intéresse à lui que dans la mesure où son ego peut être utilisé pour le service, par la personnalité sur le plan physique. Il commence à comprendre que le Maître travaille avec son âme et que c'est son ego et non sa personnalité qui est en rapport avec le Maître. Son problème est de plus en plus clair et c'est celui de tous les disciples ; c'est de garder ouvert le canal faisant communiquer l'âme et le cerveau par le mental afin que le Maître, s'Il veut communiquer, puisse le faire sans difficulté. Parfois, un Maître doit attendre des semaines avant de se faire entendre de son disciple, car le canal est obstrué et l'âme n'est pas en rapport avec le cerveau.

C'est spécialement le cas dans les premiers stades du discipulat.

 b) Le disciple se rend compte que c'est lui-même qui ferme la porte par son psychisme inférieur, son incapacité physique et son manque de maîtrise mentale. Il découvre la nécessité de travailler sans arrêt sur son soi inférieur.

 c) Il trouve qu'il lui faut apprendre à discerner entre la vibration de son âme,

  La vibration du groupe de disciples avec qui il est associé, La vibration du Maître.

  Toutes trois sont différentes, mais il est facile de les confondre, surtout au commencement. La règle sûre pour les aspirants est d'admettre que, s'ils entrent en contact avec une haute vibration, il s'agit de leur propre âme, du Maître dans le cœur ; qu'ils ne s'imaginent pas (chose flatteuse pour leur orgueil personnel) que le Maître cherche à établir un contact avec eux.

 d) Le disciple s'aperçoit aussi qu'il n'est pas dans les habitudes des Maîtres de flatter ou de faire des promesses aux disciples.

Ils sont trop occupés et trop sages pour dire à leurs disciples qu'ils sont destinés à de hauts postes, ou qu'ils sont leurs intermédiaires, ou que la Hiérarchie compte sur eux.

L'ambition, l'amour du pouvoir, l'affirmation de soi, caractéristiques de beaucoup de types mentaux, sont des épreuves à surpasser que sa personnalité lui fournit abondamment. Ces caractéristiques le trompent et l'égarent, le conduisent à se mettre sur un piédestal d'où il est forcé de redescendre. Les Maîtres ne disent rien qui alimente l'orgueil, ni ne prononcent des mots qui encourageaient l'esprit de séparation.

 e) Très vite, le disciple devient conscient que les Maîtres ne sont pas facilement accessibles. Ils ne peuvent consacrer que peu d'instants à communiquer avec lui ; seulement en cas d'urgence, il s'agit d'un débutant sur le Sentier, ils répandent l'énergie nécessaire pour se mettre en rapport avec lui. Avec les disciples anciens, il est plus facile d'établir un contact et d'obtenir des résultats plus rapides. Souvenons-nous, toutefois, que plus le disciple est récemment reconnu, plus il a besoin d'attention et il croit qu'elle lui est due. Les serviteurs de longue date et plus expérimentés cherchent à remplir leurs obligations et à faire leur travail avec aussi peu de contacts avec le Maître que possible ; ils cherchent à lui éviter une perte de temps et considèrent souvent une entrevue avec le Maître comme la preuve d'un échec de leur part ; ils regrettent d'avoir dû prendre un temps précieux au Maître en le forçant à employer son énergie à sauver l'œuvre de l'erreur et, eux-mêmes, du mal. Le but de tout disciple est d'accomplir son travail en contact avec le centre d'énergie spirituelle constitué de son groupe, gardant ainsi le contact constant avec le Maître sans entrevue et sans contact phénoménal. Beaucoup de disciples attendent le contact avec leur Maître seulement une fois par année, généralement lors de la pleine lune de mai.

 f) Le disciple apprend aussi que la relation de Maître à disciple est régie par la loi et qu'il y a des stades définis de contact et des degrés dans les rapports désirés (4-127/9).

 2. Une fois qu'il est devenu disciple accepté, et qu'il a véritablement entrepris le travail de préparation à l'initiation, il ne peut plus retourner en arrière. S'il le voulait, il ne le pourrait pas ; l'ashram le protège (18-49).

 3. Un disciple accepté est un disciple qui :

 1. A admis l'existence de la Hiérarchie, avec l'implication de fidélité et de coopération que comporte cette admission.

 2. A accepté le fait que toutes les âmes sont une et s'est donc engagé à s'exprimer comme âme. Le service qu'on attend de lui est d'éveiller et de stimuler toutes les âmes qu'il contacte.

 3. A accepté la technique occulte du service. Le service qu'il rend à l'humanité détermine toutes ses activités et subordonne sa personnalité aux nécessités du moment. Notez cette phrase.

Cultivez la perspicacité et une réponse adaptée au besoin immédiat, et non une réaction sensible à un but lointain.

 4. A accepté le Plan indiqué par les Instructeurs de la race. Il cherche à comprendre la nature de ce Plan et à en faciliter la manifestation (5-111/2).

 4. Lorsque les fluctuations du contact prennent fin, que le disciple est stabilisé et qu'il devient un "point d'énergie s'approchant constamment", il devient alors un disciple accepté (5-128).

 5. La première initiation : Elle précède toujours le stade de discipulat accepté. Aucun Maître ne prend un disciple dans Son Ashram et ne l'accepte tant que la naissance du Christ n'a pas eu lieu en lui (5-817).

 6. Le terme de Disciple Accepté comprend donc les stades de la première et de la deuxième initiation (5-829).

 7. Les disciples initiés ne s'intéressent qu'à la vision, au Plan, à sa direction et sa matérialisation sur terre.

 Les disciples acceptés s'emploient à l'apprendre (5-832).

 8. Il n'y a guère que quatre cents disciples acceptés dans le monde aujourd'hui (écrit en 1934), c'est-à-dire des hommes et des femmes qui savent réellement qu'ils sont disciples, qui connaissent leur travail et l'accomplissent. Plusieurs centaines, parmi les jeunes, sont près d'être acceptés et des milliers d'aspirants avancent sur le sentier de probation (4-123).

 Voir aussi : "Les 6 stades du discipulat" (5-769/877).

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CHAPITRE 43

DONNER

 

Il existe une grande Loi qui peut être exprimée ainsi : "à ceux qui donnent tout, tout sera donné"... Aujourd'hui, la plupart des aspirants au discipulat ignorent ou ne comprennent pas cette loi ; ils ne donnent pas librement ou pleinement, soit au travail de la Hiérarchie soit à ceux qui ont besoin ; tant qu'ils ne le feront pas, ils limiteront leur efficacité et fermeront la porte d'où viennent les ressources, non seulement pour eux-mêmes mais aussi pour le groupe auquel ils sont affiliés dans le service.

Leur responsabilité est engagée. Par ressources, j'entends l'innocuité de la personnalité et la consécration de toutes les ressources individuelles au service des Grands Êtres, sans aucune limitation et spontanément. Lorsque vous essayez, comme disciple, de vivre une vie d'innocuité, en pensée, en paroles et en action, et lorsque matériellement, émotionnellement et sous le rapport du temps, vous ne retenez rien, lorsque vous offrez ainsi votre force physique et que le don de toutes ces ressources s'accompagnent de bonheur, alors vous recevrez comme disciple tout ce dont vous avez besoin pour poursuivre votre travail ; cela est vrai pour tous les groupes de serviteurs. Telle est la loi. Il est inutile que je dise que la perfection n'est pas encore possible, mais il vous est possible de faire un plus grand effort pour donner et pour servir.

 Le temps viendra donc certainement où, comme individus et comme partie intégrante du groupe d'un Maître, vous subordonnerez votre vie personnelle aux besoins de l'humanité et aux projets du Maître. Alors, vous serez, et vous ne lutterez plus si durement pour être ; vous donnerez et vous ne combattrez plus constamment la tendance à ne pas donner ; vous oublierez votre corps physique et ne lui porterez plus une si grande attention ; et le résultat en sera du reste une meilleure santé ; vous penserez et vous ne vivrez plus aussi profondément dans le monde de la sensation ; vous placerez, sainement, sagement et tout naturellement, le travail du Maître et le service en premier lieu (5-790/1).

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CHAPITRE 42

DIEU

 

1. Dieu, le Mental Universel, Energie, Force, l'Absolu, l'Inconnu – tous ces termes et bien d'autres sortent des lèvres de ceux qui, par le moyen de la forme, cherchent l'Habitant de la forme et, jusqu'ici, ne l'ont pas trouvé. Cet échec est dû aux limitations du cerveau physique, et au manque de développement du mécanisme par lequel le spirituel peut être connu, et par lequel Il peut être, et sera un jour contacté (3-202).

 2. Ce que le savant appelle énergie l'homme religieux l'appelle Dieu, et cependant les deux ne font qu'un, n'étant que le dessein manifesté, dans la matière physique, d'une grande Identité extra-systémique. La Nature est l'apparence du corps physique du Logos et les lois de la nature sont les lois gouvernant les processus naturels de ce corps. La Vie de Dieu, Son énergie et Sa vitalité, se trouvent dans chaque atome manifesté, Son essence habite toutes les formes. Cela, nous l'appelons Esprit et pourtant Lui-même est autre que ces formes, exactement comme l'homme sait qu'il est autre chose que ses corps. Il sait qu'il est une volonté et un dessein et à mesure qu'il progresse dans l'évolution ce dessein et cette volonté se définissent en lui de plus en plus consciemment. Il en est de même du Logos planétaire et du Logos solaire. Ils habitent à l'intérieur du schéma planétaire ou du système solaire et cependant se trouvent à l'extérieur (3-958).

 3. Dans la mesure où il se comprend lui-même, un homme peut atteindre à la compréhension de la totalité appelée Dieu (4-20).

 4. Dieu Transcendant existe éternellement, mais ne peut être vu, connu et réellement abordé que par le Dieu Immanent, immanent dans l'individu, dans les groupes et les nations, dans les formes organisées, dans les religions, dans l'humanité prise comme un tout et dans la Vie planétaire elle-même (10-114).

 5. En cherchant à décrire l'Être Pur, ou Dieu, et dans l'effort pour parvenir à une certaine compréhension de la nature de la divinité, on a employé des formules négatives Dieu n'est pas ceci ; Dieu n'est pas cela ; Dieu ne peut être décrit ; Dieu n'est ni temps ni espace ; Dieu n'est ni sentiment ni pensée ; Dieu n'est ni forme ni substance. Dieu simplement EST (10-169).

 6. Le fait de Dieu sera établi, et les interrogations de l'homme à ce sujet prendront fin.

 Ce Dieu ne sera pas une fiction de l'imagination créatrice de l'homme, ni une extension de sa propre conscience, mais une Déité de la vie essentielle, qui est la somme totale de toutes les énergies.

 ... Un Dieu transcendant, très certainement, mais en même temps et tout aussi assurément, immanent ; un Dieu d'une telle immensité que les Cieux le proclameront, et tout à la fois si intime que l'enfant le plus humble Le reconnaîtra...

 Dieu peut aussi être vu avec l'œil de la vision intérieure pendant que l'homme occupe un corps de chair. Ce n'est pas avec l'œil physique que la Déité peut être vue, quoique la marque de la divinité soit partout. Il existe un œil qui peut être développé et utilisé, et qui permettra à son possesseur de voir Dieu travaillant du côté intérieur de la Vie, en lui-même et en toutes les formes, parce que "lorsque ton œil est unique, tout ton corps est rempli de lumière". Dans cette Lumière nous verrons la Lumière et nous verrons Dieu (14-191).

 7. Décrire adéquatement la merveille et la destinée du règne humain est au-delà de mes pouvoirs et de la capacité de toute plume humaine, quelque grande que puisse en être la réalisation d'un homme ou sa réponse à la beauté du monde de Dieu. La divinité doit être vécue, exprimée et manifestée pour être comprise. Dieu doit être aimé, connu et révélé dans le cœur et dans le cerveau de l'homme, pour être saisi intellectuellement (14-308/9).

 8. Nous avons parlé ici de Dieu en employant le terme de Personne, et nous avons donc utilisé les pronoms, Il et Son. Doit-on en conclure que nous traitons d'une Personnalité prodigieuse que nous appelons Dieu, et appartenons-nous donc à cette école de pensée que l'on appelle l'école anthropomorphique ? L'enseignement Bouddhiste ne reconnaît aucun Dieu ni aucune Personne. Notre approche et notre point de vue sont-ils donc faux, ou bien sont-ils justes ? Seule, une compréhension de l'homme en tant qu'expression divine dans le temps et l'espace peut révéler ce mystère.

 Les deux écoles de pensée ont raison et ne se contredisent aucunement. Dans leur synthèse et dans leur fusion, la vérité, telle qu'elle existe, peut commencer, oui, mais faiblement, à apparaître. Il existe un Dieu Transcendant Qui "ayant pénétré tout l'univers d'un fragment de Lui-même" peut encore dire "Je demeure". Il existe un Dieu Immanent Dont la vie est la source de l'activité, de l'intelligence, de la croissance et de l'attraction de chaque forme dans chacun des règnes de la nature. De même, il y a dans chaque être humain une âme transcendante qui, lorsque le cycle de vie sur terre est arrivé et reparti, et lorsque la période de manifestation est terminée, devient de nouveau le non-manifesté, le sans-forme et qui peut aussi dire "Je demeure". Dans la forme et dans la manifestation, la seule façon dont un mental et un cerveau humains peuvent exprimer leur reconnaissance de la vie divine qui conditionne est de s'exprimer en termes de Personne, d'Individualité. De là vient que nous parlons de Dieu comme d'une Personne, de Sa volonté, de Sa nature et de Sa forme.

 Toutefois, derrière l'univers manifesté se tient l'Unique sans formes, Ce qui n'est pas un individu, n'étant pas soumis aux limitations de l'existence individualisée. Par conséquent, les Bouddhistes ont raison lorsqu'ils insistent sur la nature non individualisée de la Déité et refusent de personnaliser la Divinité. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit de la théologie chrétienne, incorporant comme ils le font les triplicités de toutes les théologies, disparaissent aussi dans l'Unique lorsque la période de manifestation est terminée. Ils demeurent en tant qu'Unique, avec leur qualité et leur vie intactes et non différenciées, tels qu'ils sont pendant la manifestation.

 Une analogie de ce fait se présente lorsque l'homme meurt. Alors, ses trois aspects, mental ou volonté, émotion ou amour et apparence physique s'évanouissent. Il n'y a plus alors de personne. Et pourtant, si l'on accepte l'existence de l'immortalité, l'être conscient demeure ; sa qualité, son dessein et sa vie sont unis à son âme qui ne meurt pas. La forme extérieure, avec ses différenciations en une trinité manifestée, est partie, pour ne plus jamais revenir exactement la même ou expression dans le temps et l'espace.

 Les rapports réciproques entre l'âme et le mental produisent l'univers manifesté, avec tout ce qui existe en lui. Lorsque ces rapports persistent, soit en Dieu soit en l'homme, nous utilisons (car comment pourrions-nous parler autrement avec clarté ?) des termes d'origine humaine, et, par conséquent, limitatifs, car tel est notre stade de présente compréhension ; ou bien, devrions-nous dire, de non-compréhension ? C'est ainsi que l'idée d'individualité, de personnalité et de forme est construite. Lorsque ces rapports cessent et que la manifestation se termine, de semblables termes ne conviennent plus ; ils n'ont plus aucun sens. Et pourtant, celui qui ne meurt pas, que ce soit Dieu ou un homme, persiste.

 Nous avons ainsi dans la pensée humaine, préservée pour nous par le grand Educateur de l'Orient, le Bouddha, le concept de la Déité transcendante, séparée des triplicités, des dualités et de la multiplicité de manifestation. Il n'y a qu'une seule vie, sans formes, non soumise à l'individualité, inconnue. Dans les enseignements de l'Occident, préservés et formulés pour nous par le Christ, le concept de Dieu immanent est préservé, Dieu en nous et dans toutes formes. Dans la synthèse des enseignements Orientaux et Occidentaux, et dans la fusion de ces deux grandes écoles de pensée, quelque chose du Tout superlatif peut être perçu, perçu seulement, mais pas connu (15-218/20).

 9. L'une des choses les plus difficiles à comprendre et à interpréter pour le penseur moyen est le processus destructeur de ce qu'il appelle (faute d'un terme meilleur) "la volonté de Dieu". C'est l'un des résultats (mais un seul) d'une civilisation purement matérialiste qui a placé tout l'accent sur le côté forme de l'expérience, et considère donc le bien-être physique et le confort physique, assortis de possessions matérielles, comme le véritable but de tout effort humain. C'est sur cette attitude et sur cette réaction que la nouvelle lumière va se concentrer ; à mesure que la lumière révélera la réalité, le monde des phénomènes et le monde des valeurs spirituelles parviendront à une relation meilleure et mieux dirigée (18-522/8).

 10. Les croyances orientales ont toujours insisté sur le Dieu Immanent au plus profond du cœur humain, "plus proche que mains et pieds", le SOI, l'UN, l'ATMA, plus petit que le petit et, cependant, incluant tout. Les croyances occidentales ont présenté le Dieu Transcendant, spectateur, extérieur à Son univers. La notion du Dieu Transcendant fut tout d'abord prédominante, parce que l'action de ce Dieu Transcendant apparaissait dans l'évolution de la nature. Plus tard, lors de la Loi mosaïque, Dieu apparut comme le Jéhovah de la tribu, comme l'âme (une âme plutôt déplaisante) d'une nation. Puis Il apparut comme un homme parfait, et le divin homme-Dieu vint sur terre, dans la personne du Christ. Aujourd'hui, la conception du Dieu Immanent en tout être humain et en toute forme créée se répand rapidement et s'affirme de plus en plus. Les Eglises devraient maintenant présenter une synthèse des deux idées, synthèse résumée par la déclaration de Shri Krishna, dans la Bhagavad-Gîtâ : "Ayant imprégné l'univers entier d'une parcelle de Moi-même, je demeure." Dieu, plus grand que -tout le "créé", mais en même temps présent dans sa moindre parcelle ; Dieu Transcendant est la garantie du plan pour notre monde et en est le But qui conditionne toute vie, depuis l'atome le plus infime jusqu'à l'homme, en passant par tous les règnes de la nature (8-118).

 11. Lentement, dans la conscience humaine qui s'éveille, se fait jour la grande vérité parallèle de Dieu immanent, qui "pénètre" divinement dans toutes les formes, qui conditionne de l'intérieur tous les règnes de la nature, exprimant la divinité innée par les êtres humains...

 On croit de plus en plus que le Christ est en nous, comme Il était en Jésus-, et cette croyance va changer les affaires du monde et modifier toute l'attitude de l'homme envers la vie (13-531).

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CHAPITRE 41

LES DEVAS

 

1. Un grand nombre d'êtres appelés anges par les chrétiens, et Dévas par les Orientaux, travaillent comme membres de la Hiérarchie. Plusieurs d'entre eux ont passé il y a fort longtemps déjà par le stade humain, et travaillent maintenant dans les rangs de la grande évolution parallèle à celle de l'humanité, appelée l'évolution des Dévas. Cette évolution comprend, parmi d'autres facteurs, les bâtisseurs de la planète objective et les forces qui produisent, par l'intermédiaire de ces bâtisseurs, toutes les formes connues et inconnues. Les Dévas qui coopèrent à l'effort hiérarchique ont donc affaire à l'aspect-forme, tandis que les autres membres de la Hiérarchie s'occupent du développement de la conscience au sein de la forme (1-42).

 2. Les dévas, à l'exception des grands dévas qui dans les cycles antérieurs ont passé par le règne humain et collaborent actuellement à l'évolution de l'homme, n'ont pas encore l'auto-conscience. Ils grandissent et se développent par la sensation, et non par la pensée consciente... Les dévas cherchent à sentir, tandis que l'homme cherche à connaître (1-93/4).

 3. Il existe certains groupes importants de dévas, appelés les "dévas de l'ombre", ou les dévas violets, qui ont un lien étroit avec le développement évolutionnaire du corps éthérique de l'homme, et qui lui transmettent les radiations solaires et planétaires (3-77).

 4. Les dévas sont les qualités et attributs de la matière, qu'ils sont les constructeurs actifs, travaillant consciemment ou inconsciemment sur un plan. Je voudrais ici faire remarquer que tous les dévas des niveaux supérieurs du plan mental, par exemple, et des plans systémiques allant de ce dernier au centre (le plan divin, le plan du Logos, quelquefois appelé plan Adi) coopèrent consciemment, ont un rang élevé dans le système et des positions égales à tous les rangs et degrés de la Hiérarchie, depuis l'initié du premier degré jusqu'au Seigneur du Monde, à l'exclusion de ce dernier degré (3-396/7).

 5. On ne peut dire plus, actuellement, de l'évolution des dévas ; beaucoup de ce qui pourrait être communiqué est obligatoirement tenu secret, à cause du danger que présente une connaissance superficielle, non étayée sur la sagesse et la vision intérieure...

 .. Les dévas sont la mère de la forme, mais l'Homme, unité soi-consciente, doit comprendre son indépendance de la forme et suivre le sentier de l'expression du Soi... Il n'est pas permis à l'Homme, tant qu'il fonctionne dans des formes matérielles et substantielles dans les trois mondes, de passer au-delà de la ligne séparant les deux évolutions.

 .. Sur les plans cosmiques physiques denses (nos plans physique, astral, mental) le contact ne peut être que catastrophique. J'ai insisté sur ce point, car le danger est réel et proche (3-400/1).

 6. Toute matière est de la matière vivante, ou substance vitale d'entités déviques. Par exemple, un plan, et les formes construites en substance de ce plan, est la forme matérielle ou véhicule d'un grand déva, qui est l'essence sous-jacente à la manifestation et l'âme du plan (3-414).

 7. Toutes les formes, vibrant selon n'importe quelle note-clé, sont bâties par les dévas constructeurs dans la matière de leurs propres corps.

C'est pourquoi on les appelle le grand aspect de la Mère, car ils produisent la forme à partir de leur propre substance...

 ... Tous les constructeurs et essences déviques du plan physique sont particulièrement dangereux pour l'homme, car ils travaillent sur les niveaux éthériques et sont, comme je l'ai déjà fait remarquer, les transmetteurs du prana, substance vitale qui anime ; en conséquence, les dévas déversent sur l'ignorant ou l'imprudent une essence de feu qui brûle et détruit (3-415).

 8. La Hiérarchie travaille avec l'âme de la forme et obtient des résultats intelligents, engendrés par l'unité elle-même et permanents.

Chaque fois que l'attention est centrée sur la forme et non sur l'Esprit, la tendance est à l'adoration des dévas, au contact avec les dévas et à la magie noire, car la forme est faite de substance dévique sur tous les plans (3-417).

 9. On voit donc qu'il est indispensable de comprendre les fonctions des dévas de tous grades. Il est néanmoins tout aussi important que l'homme s'abstienne de manipuler ces forces de la nature, avant de se "connaître" et de connaître ses propres pouvoirs, tant que la conscience égoïque ne sera pas pleinement développée chez lui ; alors, et seulement alors, il pourra coopérer au plan, en toute sécurité, sagement et intelligemment. Jusqu'ici, pour l'homme ordinaire ou même pour l'homme avancé, il serait dangereux de tenter quoi que ce soit (3-522).

 10. Si seulement l'homme pouvait comprendre qu'actuellement les dévas du plan astral dominent pour une large part ce qu'il fait et dit, et que le but de son évolution (son but immédiat) est de se libérer de cette domination, afin que le vrai Ego ou penseur puisse devenir l'influence dominante... si l'homme est sous leur domination, il est encore sous l'influence des dévas et doit se libérer. Si la vie dévique est d'ordre inférieur, l'homme manifestera des instincts bas et vicieux, et des désirs vils (3-561/2).

 11. Le but des dévas (en dessous du rang de Pitris solaires) est l'individualisation et leur objectif est de devenir des hommes dans quelque futur cycle (3-705).

 12. Par rapport à la manifestation du plan physique les dévas peuvent être divisés en trois groupes :

 1. Les transmetteurs de la volonté de Dieu, les promoteurs de l'activité dans la substance dévique. Ce sont les constructeurs majeurs dans leurs divers groupes.

 2. Les manipulateurs de l'énergie mise en route. Ce sont les myriades d'êtres travaillant avec la force, transmettant à leur tour l'impulsion à l'essence élémentale. Ce sont les constructeurs de moindre degré, mais qui sont sur l'arc évolutif comme le premier groupe.

 3. Ceux qui reçoivent la force, la totalité de la substance vivante d'un plan. Ces vies sont passives entre les mains des constructeurs d'un degré plus élevé (3-751).

 13. On pense communément que toutes les fées, les gnomes, les elfes et semblables esprits de la nature existent uniquement en matière éthérique, mais il n'en est pas ainsi. Ils existent aussi un corps de substance gazeuse et liquide, mais l'erreur provient de ce que la base de tout ce que l'on peut voir objectivement est leur structure éthérique ; ces petites vies affairées protègent fréquemment leurs activités physiques denses par le moyen du mirage et ils jettent un voile sur leur manifestation objective.

Quand la vision éthérique est présente, on les voit, car le mirage, tel que nous l'entendons, n'est qu'un voile jeté sur ce qui est tangible.

 ... Toutes les formes physiques denses, qu'il s'agisse d'un arbre, d'un animal, d'un minéral, d'une goutte d'eau ou d'une pierre précieuse, sont elles-mêmes des vies élémentales, construites de substance vivante, par des manipulateurs vivants qui travaillent sous les ordres d'architectes intelligents...

 ... Un beau diamant, un arbre majestueux ou un poisson dans l'eau ne sont que des dévas après tout (3-753).

 14. Le règne des oiseaux est spécifiquement lié à l'évolution des dévas. C'est le règne qui fait le pont entre l'évolution purement dévique et deux autres manifestations de vie (3-755).

 15. Les dévas de l'eau trouvent le sentier du service dans l'immense travail qui consiste à nourrir toute la vie végétale et animale de la planète ; leur but est d'entrer dans ce groupe supérieur de dévas que nous appelons les dévas gazeux ou dévas du feu (3-761).

 16. A mesure que des conditions d'harmonie sortiront du chaos actuel, les dévas et les humains se rencontreront en amis...

 Au début de cette période de reconnaissance, les hommes entreront en contact principalement avec les dévas violets, car ceux qui, parmi les dévas, sont d'un rang supérieur font des tentatives précises pour entrer en contact avec les humains...

 Certains des groupes de dévas que l'on pourra rencontrer sur le plan physique sont les suivants :

 Quatre groupes de dévas violets, associés avec les doubles éthériques de tout ce qui existe sur le plan physique...

 Les dévas verts du règne végétal.

 Ils sont d'un développement élevé et on prendra contact avec eux principalement par la magnétisation. Les plus grands dévas de cet ordre veillent sur les lieux magnétiques de la terre, gardent la solitude des forêts, réservent des espaces intacts sur la planète, qui doivent demeurer inviolés ;... de même que les Maîtres s'efforcent de préparer l'humanité au service, en vue de l'arrivée de l'Instructeur Mondial, de même ces Seigneurs Rajas travaillent selon des lignes similaires avec les dévas. Ils fournissent un travail ardu et Leur zèle est intense, mais l'homme leur fait beaucoup d'obstruction.

 Les dévas blancs de l'air et de l'eau qui président à l'atmosphère travaillent avec certains aspects des phénomènes électriques et ont la maîtrise des mers, des rivières et des ruisseaux. Parmi eux, à un certain stade de leur évolution, sont choisis les anges gardiens de la race, lorsqu'elle est en incarnation physique. Chaque unité de la famille humaine a son déva gardien...

 Pour les dévas blancs, le sentier de service consiste à garder les individus de la famille humaine (3-769/70).

 17. Les types de dévas inférieurs, constructeurs sur le sentier de l'évolution, sont des dévas violets ; viennent les dévas verts et, finalement, les dévas blancs. Ils sont tous dominés par un quatrième groupe ; ils gouvernent les processus exotériques de l'existence sur le plan physique (4-292).

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CHAPITRE 40

DEVACHAN

 

1. Dévachan. Etat entre deux vies terrestres dans lequel l'Ego pénètre après sa séparation de ses aspects inférieurs ou véhicules (3, note 46, p. 622).

 2. L'expérience du Dévachan

 De nombreux malentendus se sont produits au sujet de cette expérience. Le public croit en général qu'après s'être débarrassé des corps astral et mental l'homme entre dans un état de rêve où il ré expérimente et reconsidère les événements du passé à la lumière de l'avenir et subit une sorte de période de repos semblable à un processus digestif, préparatoire à l'entreprise d'une nouvelle naissance.

 Cette idée quelque peu erronée résulte de ce que le concept du temps continue de régir les présentations théosophiques de la vérité. Toutefois, si l'on conçoit que le temps est inconnu hors de l'expérience du plan physique, le concept entier du dévachan se clarifie.

 A partir du moment où l'homme s'est complètement séparé de ses corps physique et éthérique et s'est voué au processus d'élimination, il a conscience du passé et du présent. Lorsque l'élimination est achevée, que l'heure du contact d'âme a sonné, et que le véhicule manasique (mental) est en cours de destruction, l'homme devient immédiatement conscient de l'avenir, car la prédiction est une prérogative de la conscience d'âme dont l'homme jouit ici temporairement. Le passé, le présent, et l'avenir sont alors considérés comme un tout. La reconnaissance de l'Eternel Maintenant se développe progressivement d'incarnation en incarnation et pendant le processus continu de la renaissance. Cela constitue un état de conscience que l'on peut appeler dévachanique et qui est caractéristique de l'état normal de l'homme évolué (17-389).

 Voir aussi : (3-621/2).

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CHAPITRE 39

LE DETACHEMENT

 

1. Celui qui travaille dans la magie blanche doit demeurer aussi libre que possible de toute identification avec ce qu'il a créé ou essayé de créer.

Pour tous les aspirants, le secret est de cultiver l'attitude du spectateur, de l'observateur silencieux. Qu'il me soit permis de souligner le mot silencieux. Beaucoup de vrai travail magique est anéanti parce que celui qui travaille ne réussit pas à demeurer silencieux. Un discours prématuré et le bavardage tuent ce qu'il essaie de créer ; l'enfant de sa pensée est mort-né.

 Tous ceux qui travaillent dans ce domaine devraient reconnaître la nécessité d'un détachement silencieux ; aussi, tous ceux qui lisent ces instructions devraient cultiver une attitude de détachement mental qui permet au penseur de demeurer toujours dans le haut lieu secret et, de ce centre de paix, d'exécuter, avec calme et pouvoir, le travail qu'il se propose de faire dans le monde des hommes ; il aime, il réconforte, il sert ; il ne fait pas attention à ses sympathies ou ses antipathies, à ses préjugés, à ses attachements. Il demeure comme un roc, comme une main forte qui, dans l'obscurité est prête à soutenir tous ceux qu'il rencontre. La culture d'une attitude de détachement personnel uni à l'attitude spirituelle coupera jusqu'aux racines mêmes de la vie, mais de ce qui aura été coupé, il sera récompensé au centuple.

 On a beaucoup écrit sur l'attachement et la nécessité de développer le détachement. Devant l'urgence de la situation actuelle, je prie tous les étudiants de cesser de lire et de penser à aspirer, mais de commencer à pratiquer le détachement dans la vie quotidienne (4-420/1).

 2. C'est seulement dans un esprit de réel détachement que le disciple peut accomplir le meilleur travail. En raison de ce détachement, le disciple arrive à comprendre qu'il est, pour le reste de sa vie, simplement un travailleur, un des travailleurs de cette grande armée de travailleurs hiérarchiques, et qu'il n'est pas supposé avoir d'inclinations, d'objectifs ou de désirs personnels. Il n'y a rien d'autre pour lui qu'un travail constant et une constante association avec d'autres personnes. Il se peut qu'il soit, par nature, un être recherchant ardemment la solitude et l'isolement, mais cela n'a pas d'importance. C'est le prix qu'il doit payer pour cette opportunité de pouvoir répondre aux nécessités de l'heure (5-81).

 3. La fatigue physique ne doit pas forcément faire obstacle à son utilité. Chez beaucoup de gens, les conditions physiques entravent le travail parce que leur attention devient centrée sur la situation corporelle indésirable ; par contre, les disciples possèdent souvent la curieuse faculté de pouvoir continuer leur travail en dépit de tout ce qui peut leur arriver physiquement. Le cerveau physique peut si bien devenir le réflecteur de la vie mentale que le disciple n'est aucunement affecté par des conditions extérieures. II apprend à vivre avec ses faiblesses physiques et dans des conditions adverses, et son travail se maintient à son haut niveau habituel.

 Le problème émotionnel est sans doute le plus ardu. Mais seul le disciple est en mesure de faire face à sa propre pitié de soi-même et de se libérer de l'orage émotionnel intérieur dans lequel il se trouve vivre (5-82/3).

 4. Elle le conduit à adopter une position suivant laquelle absolument rien pouvant produire une réaction de souffrance ou de détresse dans le corps émotionnel n'a la moindre importance. Ces réactions sont tout simplement reconnues, vécues, tolérées ; le disciple ne leur permet pas de causer la moindre limitation. Tous les disciples feraient bien de réfléchir à ce que je viens de dire (5-83).

 5. Seigneur de ma vie, comment puis-je faire mon devoir ce jour-ci et cependant chercher le détachement ? Satisfaire chaque besoin et cependant me libérer des liens et des attaches ? Dieu dit : "Le soleil se rapproche et vivifie la terre.

 Il ne peut rien enlever de la terre. Vis de la même façon. Donne et ne demande rien" (5-456) !

 6. Gardez toujours l'attitude de l'Observateur dans la tête. Ainsi croîtra le détachement de l'âme tandis que l'attachement de l'âme aux âmes croîtra (5-712/3).

 7. Le détachement est la voie de moindre résistance pour une nature de premier rayon (6-497).

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CHAPITRE 38

UN DEFI

 

J'invite tous les penseurs du monde à abandonner leur sectarisme, leur nationalisme et leurs idées partisanes et à travailler, chacun dans leur nation particulière, selon un esprit de fraternité, considérant leurs pays comme faisant partie d'une grande fédération de nations, une fédération qui existe dès à présent du côté intérieur, mais qui attend que l'activité des penseurs du monde accomplisse sa matérialisation du côté extérieur. Je les charge de travailler à la cause de la religion dans le champ de cette religion particulière qui est la leur, par hasard de naissance ou par choix, en considérant chaque religion comme faisant partie de la grande religion mondiale. Ils doivent considérer les activités de leur groupe, de leur société ou organisme, comme méritant leur aide, jusqu'au point où les principes sur lesquels ils se fondent et les techniques qu'ils emploient servent le bien général et travaillent uniquement à la réalisation de la Fraternité.

 Je vous demande de laisser tomber vos antagonismes et vos antipathies, vos haines raciales et vos différends, et d'essayer de penser en termes de la seule famille, de la vie unique, et de l'humanité une. Ce que j'attends, ce n'est pas une réponse sentimentale ou dévotionnelle, à cet appel. Souvenez-vous que c'est la haine et la séparativité qui ont mis l'humanité dans la triste condition présente. J'ajoute, qu'à côté de cela, il faut se souvenir qu'il y a dans le monde d'aujourd'hui un nombre suffisant d'hommes libérés, pour produire un changement dans les attitudes du genre humain et dans l'opinion publique si ces derniers affirment par un acte de volonté, ce qu'ils savent et croient.

 Je vous conjure aussi de faire des sacrifices ; de vous donner vous-mêmes, en même temps que votre argent et votre temps, pour propager ces idées dans votre entourage, dans les groupes où vous êtes afin d'éveiller vos associés. Je vous appelle à un effort d'ensemble pour inculquer de façon renouvelée ces idées de fraternité et d'unité. Je vous demande de reconnaître vos compagnons de travail dans tous les groupes et de fortifier leurs mains. Je vous demande de fermer vos lèvres à des mots de haine et de critique, et de parler en termes de fraternité et de relations de groupes.

 Je vous prie de faire en sorte que chaque jour soit pour vous un jour nouveau, dans lequel vous trouviez une opportunité nouvelle. Détournez votre attention de vos propres affaires, de vos petits chagrins, tourments et soupçons, devant l'urgence de la tâche qui doit être accomplie et répandez le culte de l'unité, de l'amour et de l'innocuité.

 Je vous demande aussi de vous dissocier de tous les groupements qui cherchent à détruire et à attaquer, tout aussi sincère que soit leur motif.

Rangez-vous du côté de ceux qui œuvrent pour des fins constructives, qui ne combattent pas les autres groupements ou organisations et qui ont banni le préfixe "anti" de leur vocabulaire. Tenez-vous aux côtés de ceux qui silencieusement et fermement construisent l'ordre nouveau, un ordre qui est fondé sur l'amour, qui édifie sous l'impulsion de la fraternité et qui possède une réalisation de fraternité basée sur la notion que nous sommes tous, quelle que soit notre race, les enfants du Père Unique, et qui sont arrivés à la conclusion que les anciennes manières d'agir doivent être abandonnées et qu'il faut essayer des méthodes nouvelles.

 S'il ne vous est pas possible, d'enseigner, de prêcher ou d'écrire vous-même, donnez alors votre pensée et votre argent afin que d'autres puissent le faire. Donnez vos heures et même vos minutes de loisir, afin que d'autres soient libres pour servir le Plan. Donnez votre argent afin que le travail du Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde progresse plus rapidement. Vous perdez tant de temps pour des choses qui ne sont pas essentielles. Beaucoup d'entre vous donnent si peu de leur temps ou même pas du tout. Et il en est de même pour l'argent. Aussi donnez maintenant plus que jamais auparavant, afin de rendre possibles les aspects physiques du travail. Il y en a qui prennent sur leur nécessaire même, et cela engendre un grand pouvoir. Ceux qui sont du côté intérieur sont reconnaissants pour le don de ceux qui donnent malgré ce que cela coûte à leur personnalité. Car il y en a d'autres qui ne donnent que leur superflu, et encore lorsque cela ne demande pas de sacrifice. Que tout cela change, donnez jusqu'à la limite de vos possibilités, avec justice et compréhension, afin que l'âge de l'amour et de la lumière arrive plus rapidement. Je ne vous demande pas à qui ou à quoi vous donnerez, ce qui importe, c'est que vous donniez, peu si vous avez peu de temps ou d'argent à donner, beaucoup si vous avez beaucoup. Travaillez et donnez, aimez et pensez, aidez ces groupes qui construisent et ne détruisent pas, qui aiment et qui n'attaquent pas, qui élèvent et qui n'abaissent pas. Ne vous laissez pas prendre à cet argument spécieux que la destruction est une chose nécessaire. Elle a été nécessaire, sans aucun doute ; mais le cycle de la destruction est pratiquement terminé, essayez de le comprendre car ce sont les constructeurs qui doivent se mettre à la tâche maintenant.

 Je vous invite par-dessus tout à une vie plus profonde, et ce que j'implore, pour le bien de vos compagnons, c'est que vous affermissiez le contact avec votre propre âme afin de donner votre part pour rendre possible la révélation ; afin que vous ayez donné votre service pour amener la lumière ; cette lumière nouvelle et cette information nouvelle vous mettra mieux à même d'indiquer le chemin, et d'éclairer le sentier pour les chercheurs troublés de cette époque. Ceux qui ne seront pas préparés aux événements qui s'approchent seront aveuglés par la lumière qui apparaîtra et troublés par les merveilles qui se révéleront ; ils seront balayés par le souffle vivant de Dieu ; c'est sur vous que nous comptons pour les préparer à ces événements (14-195/7).

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CHAPITRE 37

LES CYCLES

(Impulsions cycliques)

 

1. "La méditation de l'âme est de nature rythmique et cyclique, comme tout dans le cosmos. L'âme respire et, par là, sa forme vit..."

 ... Le flux et le reflux existent dans toute la nature et les marées nous offrent une merveilleuse image de la loi éternelle. En s'adaptant aux marées de la vie de l'âme, l'aspirant commence à comprendre qu'un flux vitalisant et stimulant est toujours suivi d'un reflux, aussi certain et inévitable que les lois immuables de la nature. Ce flux et reflux se retrouvent dans le processus de la mort et de l'incarnation. Ils se remarquent aussi dans le processus des vies d'un homme, car certaines vies peuvent sembler statiques et sans événement notable, lentes et inertes, du point de vue de l'expérience de l'âme, tandis que d'autres sont vibrantes, riches en expériences et en progrès. Vous tous devez vous en souvenir lorsque vous chercher à aider les autres à vivre correctement (4-45).

 2. Ces impulsions cycliques sont, dans la vie du disciple, plus fréquent, plus rapide et plus puissant que dans la vie de l'homme ordinaire. Elles se succèdent avec une rapidité déconcertante. L'expérience de la montagne et de la vallée du mystique n'est qu'un mode d'expression de ce flux et de ce reflux d'énergie. Parfois, le disciple avance dans la pleine lumière et d'autres fois il est plongé dans la nuit obscure. Tantôt il connaît la joie de la communion, tantôt tout devient morne et stérile. Son service est souvent une expérience fructueuse et satisfaisante, où il semble arriver à aider réellement ; à d'autres moments, il sent n'avoir rien à offrir, son service lui apparaît aride et sans résultats. Tout est clair certains jours et il se croit au faîte d'une montagne, admirant un paysage ensoleillé, où tout baigne dans la clarté. Il sait qu'il est le fils de Dieu. Puis, des nuages apparaissent, il doute de tout et ne sait plus rien. En plein soleil, il est presque accablé par la luminosité et la chaleur de ses rayons et il se demande combien de temps dureront l'instabilité de cette expérience et l'alternance violente des contraires.

 Cependant, après avoir compris qu'il voit les effets des impulsions cycliques et celui de la méditation de l'âme sur sa personnalité, la signification lui devient plus claire et il réalise que c'est l'aspect forme qui réagit imparfaitement et irrégulièrement à l'énergie. Il apprend que s'il s'identifie à la conscience de l'âme et atteint, à volonté, la "grande altitude", les fluctuations de la vie de la forme ne le toucheront plus. Il perçoit alors le sentier, "étroit comme le fil du rasoir", qui conduit du plan de la vie physique au royaume de l'âme et il trouve que, s'il peut le suivre fermement, il ira du monde toujours changeant des sens dans la claire lumière du jour, dans le monde de la réalité (4-46).

 3. Que l'afflux de force cyclique provenant du royaume de l'esprit joue pleinement et régulièrement chez chacun de nous et nous conduise au royaume de la lumière, de l'amour et du service suscitant une réponse cyclique. Puisse-t-il y avoir un échange constant entre l'instructeur et le disciple qui cherche à être instruit (4-47) !

 4. Le flux et le reflux de la vie quotidienne au cours d'une incarnation particulière manifesteront aussi des intermèdes et ce sont eux que l'aspirant doit apprendre à reconnaître et à utiliser. Il doit faire la différence entre l'activité extérieure intense, les périodes de retrait et les intermèdes où la vie extérieure semble statique et sans aucun intérêt. Il doit le faire s'il veut profiter pleinement de l'occasion que l'expérience de la vie est destinée à lui offrir. La vie ne consiste pas en un intense et continu effort d'activité et de travail, ni en une éternelle sieste. Elle a son battement rythmique, sa vibration et sa pulsation propre. Dans certaines vies, le rythme et le mode d'activité changent tous les sept ans ; dans d'autres, ils changent tous les neuf ou onze ans. Dans d'autres encore, les cycles sont plus brefs et comportent des mois d'effort ardu suivis de mois d'apparente absence d'effort. Certaines personnes sont structurées de manière si sensible que, au milieu de leur activité, des événements et des circonstances se produisent en sorte de les forcer à un retrait temporaire pendant lequel elles assimilent les leçons apprises au cours de la période précédente de travail (4-384).

 5. Le développement implique une longue période d'édification en vue de détruire, de construction en vue de désorganiser plus tard, de développement de certains processus rythmiques en vue de les rompre ensuite et de forcer l'ancien rythme à donner place au nouveau (2-95).

 6. L'apparition cyclique gouverne donc les rayons aussi bien que les règnes de la nature et toutes les formes qu'ils contiennent. Elles déterminent l'activité de Dieu Lui-même. Les races s'incarnent, disparaissent et se réincarnent, de même que toutes les vies dans la forme.

La réincarnation, ou activité cyclique gouverne toute activité phénoménale et apparente.

 C'est un aspect de la vie rythmée de la Déité. C'est la respiration du processus d'existence divine et de manifestation (14-268/9).

 7. La voie suivie par l'aspirant atteint parfois des sommets ; on pourrait la décrire comme une série de cycles de croissance soutenue, accentuée de temps à autre par de nettes périodes de développement forcé au cours desquelles une limitation après l'autre est supprimée par soi-même utilisant la force. Toutes les limitations et toutes les entraves doivent disparaître (5-684/5).

 8. Les "cycles d'intérêt", ou périodes pendant lesquelles les Maîtres prêtent une attention étroite à l'aspect qualité du genre humain, sont aussi accélérés ; le processus "d'évaluation" prendra place maintenant, tous les trois cents ans, au lieu de tous les mille -ans, comme c'était le cas avant 1575 (6-320).

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CHAPITRE 36

LA CRITIQUE

 

1. Absence de critique :

 Pourquoi cette exigence est-elle essentielle ? Parce que... dans une soudaine poussée de pensée critique, la personnalité tout entière peut être amenée rapidement à une puissante coordination, mais d'une mauvaise sorte et avec des résultats désastreux. La critique, étant une faculté du mental inférieur, peut nuire et blesser ; personne ne peut avancer sur le Sentier s'il peut blesser et faire du mal consciemment. L'activité de la magie blanche et l'exécution des buts hiérarchiques rencontrent des obstacles fondamentaux dans les relations entre disciples et aspirants. Sous la pression de l'opportunité actuelle, le temps de la critique est passé. Ce serait un empêchement au travail réciproque.

 ... Aussi je supplie tous ceux qui lisent ces instructions d'oublier leurs antagonismes, de surmonter les difficultés personnelles qui existent inévitablement en eux et en tous ceux qui travaillent sur le plan physique, non encore libérés de la personnalité. Je recommande à tous ceux qui travaillent de se souvenir que c'est aujourd'hui que l'occasion nous est donnée, et sa durée sera limitée. La mesquinerie des désaccords entre les hommes, leur manque de compréhension, les défauts qui ont leurs racines dans la personnalité et ne sont qu'éphémères, les ambitions et les illusions doivent être balayés. Si les travailleurs voulaient pratiquer le détachement, sachant que la loi agit et que les Desseins de Dieu doivent être exécutés, s'ils voulaient apprendre à ne jamais critiquer, ni en pensée, ni en paroles, le Salut du monde procéderait rapidement et la Nouvelle Ere, celle d'amour et d'illumination s'annoncerait (4-421).

 2. Une des principales erreurs des disciples, aujourd'hui, est d'accorder trop d'attention aux fautes, aux erreurs et aux activités des autres disciples, et trop peu d'attention à la façon dont eux-mêmes observent la loi d'amour, à leur propre dharma et à leurs activités.

 ... Aujourd'hui, le néophyte doit apprendre cette même façon d'attention donnée à la perfection et au travail personnel, au moyen du silence intérieur qui plane au-dessus du disciple et le force à s'appliquer à son propre travail et à ses propres affaires, laissant les autres libres d'en faire autant, et ainsi apprendre sa leçon par l'expérience. Un grand nombre d'activités justifiées se trouvent actuellement entravées par le jeu réciproque des paroles échangées entre- disciples, et beaucoup de temps est perdu en palabres et en discussions relatives au travail et aux activités des autres disciples (15-49).

 3. La critique est un poison virulent. Dans tous les cas, en fin de compte, elle fait du tort à celui qui critique, en raison du fait de la direction exprimée, et elle blesse encore plus celui qui est critiqué. Là où il existe une pureté de motif, l'amour véritable et une large mesure de détachement, les corps subtils de celui qui est attaqué peuvent demeurer indemnes, mais les effets physiques seront bien précis, et lorsqu'il existe une certaine faiblesse physique ou une certaine limitation, on trouvera là la localisation du poison projeté.

 Les critiques non exprimées sont très dangereuses car elles sont puissamment centrées et fortement dirigées, bien que non individuellement dirigées ; elles sont émises continuellement comme un flot régulier, expédiées sur les ailes de la jalousie, de l'ambition, de la vanité basée sur une interprétation personnelle d'une situation supposée, et de la conviction que celui qui critique se -trouve en position de comprendre correctement et pourrait, si une occasion convenable lui était donnée, prendre les mesures qui conviennent (15-567).

 4. Surveillez avec soin les pensées que vous pouvez avoir relativement aux autres membres du groupe. Supprimez immédiatement toute suspicion, toute critique, et cherchez à vous voir réciproquement et sans défaillance dans la lumière de l'amour (5-30/1).

 5. La critique est saine mais à condition de n'être pas destructive (5-890).

 6. Il y a des cas où la critique est incontestablement la reconnaissance d'un fait. Ceci veut dire qu'un disciple qui critique a atteint un point, où son jugement est si bien fondé sur l'amour, qu'il n'entraîne aucun effet qui puisse concerner la personnalité soit dans sa propre vie, soit dans celle de son condisciple ; ce n'est qu'une reconnaissance aimante d'une limitation.

Cette attitude ne devient erronée que lorsque ces faits incontestables, sont utilisés pour provoquer la critique en ceux qui ne sont pas qualifiés pour cela, fournissant ainsi des motifs de discussion (5-826).

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CHAPITRE 35

LA CRISE

 

1. N'esquivez pas ces crises, si dures et si difficiles qu'elles puissent vous apparaître. En vérité, elles sont difficiles. N'oubliez pas que l'habitude de faire face à des crises est déjà fortement ancrée dans la conscience de l'humanité. L'homme est "accoutumé aux crises", comme on pourrait le dire. Elles ne sont après tout que des périodes ou moments d'examen de la force, du but, de la pureté, du motif et de l'intention de l'âme. Elles évoquent la confiance lorsqu'elles sont surmontées et provoquent une vision grandement élargie. Elles engendrent la compassion et la compréhension, car la souffrance et le conflit intérieur qu'elles ont engendrés ne sont jamais oubliés, car ils font appel aux ressources du cœur. Elles libèrent la lumière de la sagesse au centre même du champ de la connaissance et par là le monde est enrichi (16-424).

 2. Cette crise créatrice est rendue possible par trois événements majeurs :

 1. La conclusion d'un cycle de vingt-cinq mille ans, ou mouvement autour de ce que l'on appelle le petit zodiaque. Ceci indique un cycle majeur d'expérience dans la vie de notre Logos planétaire.

 2. La fin de l'ère des Poissons. Cela signifie simplement que les énergies venues des Poissons, au cours des deux derniers millénaires, sont maintenant rapidement remplacées par des énergies venues du Verseau. Celles-ci ont pour résultat des changements importants dans la vie du Logos planétaire, et affectent puissamment son corps de manifestation par l'intermédiaire de ses trois centres majeurs : Shamballa, la Hiérarchie, et l'humanité.

 3. L'activité dominante et croissante du septième Rayon, celui d'Ordre ou de Magie Cérémonielle, selon son appellation quelque peu erronée. Ce rayon arrive maintenant en manifestation et coopère étroitement avec les deux facteurs ci-dessus (18-445).

 3. Si de tels moments de crise ne se manifestaient pas, la vie descendrait à un point mort et (même si elle présentait une certaine utilité) n'offrirait pas la chance de pouvoir faire un effort extrême accompagné d'un besoin conséquent d'avoir recours pleinement aux ressources de l'âme (5-318).

 4. Résoudre les crises est le sceau du disciple ; toute crise affrontée et correctement réglée (une fois que la difficulté est "foulée aux pieds", en termes occultes) fournit une position d'où une vision plus large peut être obtenue, où une connaissance nouvelle peut affluer, où la lumière de transmutation de l'Ange de la Présence peut briller et aussi produire des résultats.

 Chacun de vous a traversé un cycle de difficulté et de tension réelle.

Ceci est vrai de tous les disciples (6-12/13).

 Voir aussi : (6-610).

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CHAPITRE 34

LE CRIME

 

Tout comme nous essayons en ce moment d'éliminer le facteur de la force des rapports mutuels entre nations, et tout comme il est évident aujourd'hui que le système des pénalités draconiennes n'a pas réussi à prévenir le crime et à éloigner les hommes d'un égoïsme crasse et violent (car c'est cela qui est le crime), et tout comme une attitude sociale, en contradiction avec la prise de position antisociale de tous ceux qui transgressent la loi, a été considérée comme désirable, voire enseignée dans nos écoles. De même, la nécessité commence à se faire jour dans la conscience publique, d'inculquer de justes relations humaines, de développer la maîtrise de soi, et d'encourager l'altruisme, ces facteurs étant l'aboutissement subjectif et souvent oublié, de toute procédure légale. Tout cela constitue la juste méthode d'approche à l'égard des jeunes...

 ... Le crime sera éliminé lorsque le milieu environnant dans lequel les enfants sont appelés à vivre sera amélioré, lorsque l'attention sera apportée dès les premières années de formation à l'équilibre glandulaire, aussi bien qu'aux dents, aux yeux et aux oreilles, à une posture correcte, et à une nourriture appropriée, lorsqu'il y aura aussi une meilleure distribution du temps, lorsque la psychologie ésotérique et l'astrologie ésotérique apporteront leur contribution à la somme de connaissances nécessaires pour élever et éduquer les jeunes. Les vieilles méthodes doivent céder la place aux nouvelles ; l'attitude conservatrice doit être abandonnée en faveur d'un entraînement et d'une expérimentation à la fois religieuse, psychique et physique, entraînement appliqué scientifiquement et motivé par des besoins mystiques. Lorsque je dis religieux, je ne me réfère pas à un enseignement doctrinal et théologique. J'entends par là le fait de cultiver les attitudes et les conditions qui évoqueront la réalité dans l'homme, amèneront l'homme spirituel intérieur au premier plan de la conscience, et susciteront ainsi la reconnaissance du Dieu immanent (16-216/7).

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CHAPITRE 33

LA CREMATION

 

1. Les souillures auxquelles l'humanité est sujette se trouvent dans le sol, et que leur présence y est largement due à l'enfouissement de millions de corps au cours des âges. On améliorera constamment cet état de chose en ayant recours au procédé de la crémation. C'est ainsi que lentement, très progressivement, ces souillures s'effaceront. II est donc hautement désirable de faire une large propagande en faveur de l'emploi de cette méthode d'élimination des véhicules abandonnés par les âmes qui cessent d'être incarnées.

 La terre devenant moins souillée, et le contact avec les âmes s'établissant, on peut espérer voir décroître régulièrement le nombre de personnes qui succombent aux maux héréditaires (16-51).

 2. L'habitude croissante d'incinérer les formes évacuées par la vie qui les habitait apportera beaucoup de bienfaits. Lorsqu'elle sera devenue universelle, on constatera une nette atténuation des maladies, d'où accroissement de longévité et de vitalité (17-196).

 3. C'est un grand bienfait que la crémation se répande de plus en plus.

D'ici peu, l'enterrement dans le sol deviendra illégal et la crémation obligatoire, en tant que mesure d'hygiène et de salubrité. Les endroits psychiquement malsains, qu'on appelle cimetières, finiront par disparaître, de même que l'adoration des ancêtres se meurt en Orient comme en Occident ; dans le premier cas il s'agit du culte des ancêtres, et dans le second d'un culte également malencontreux des situations héréditaires.

 Le recours au feu dissout toutes les formes. Plus vite le véhicule physique humain est détruit, plus vite est rompue son emprise sur l'âme qui se retire. On trouve dans la littérature de nombreuses absurdités sur l'équation du temps lors de la destruction successive des corps subtils.

Précisons toutefois qu'aussitôt que la mort véritable est scientifiquement constatée par le médecin orthodoxe responsable, et que l'on s'est assuré qu'aucune étincelle de vie ne subsiste dans le corps physique, la crémation devient possible.

 La mort complète ou véritable intervient lorsque le fil de conscience et le fil de vie sont complètement retirés des centres coronal et cardiaque. Le processus comporte en même temps et à sa juste place le respect et une attitude de calme dignité dans l'ensemble de la famille. Il faut quelques heures aux parents du mort pour s'adapter à la disparition imminente d'une forme extérieure généralement aimée. Il faut également prendre soin de remplir les formalités exigées par l'Etat ou la Municipalité. Le facteur temps joue principalement pour les survivants et non pour le mort.

 Le rite qui s'oppose à jeter précipitamment le corps éthérique dans les flammes dévorantes et la croyance qu'il faut le laisser flotter autour du cadavre pendant un nombre de jours déterminé sont totalement dépourvus de fondement. Point n'est besoin de délai éthérique. Lorsque l'homme intérieur se retire de son corps physique, il se retire en même temps de son corps éthérique.

 Il est exact que le corps éthérique soit apte à errer un certain temps sur le "champ d'émanation" après enterrement du corps physique, et qu'il persiste fréquemment à le faire jusqu'à ce que le corps dense se soit complètement désintégré. Les processus de momification pratiqué en Egypte et les processus d'embaumement pratiqués en Occident sont responsables de la perpétuation du corps éthérique, parfois pendant des siècles. Cela se produit en particulier lorsque la personne momifiée ou embaumée manifestait un caractère maléfique durant sa vie. Le corps éthérique errant est alors fréquemment "possédé" par une entité ou une force mauvaise. Telle est la cause des attaques et des désastres qui s'attachent souvent aux pas de ceux qui découvrent d'anciennes tombes et leurs habitants, ou d'antiques momies, et les apportent avec leurs accessoires à la lumière du jour.

 Lorsque la crémation est de règle, non seulement le corps physique est immédiatement détruit avec restitution à la source de substance, mais le corps vital est vite dissous également, et ses forces sont emportées par les courants de flammes vers le réservoir des énergies vitales. Le corps vital a toujours été une partie interne de ce réservoir, que son état fût pourvu ou dépourvu d'une forme. Après la mort et la crémation, ces forces subsistent, mais sont absorbées dans la masse analogue. Méditez cet énoncé, car il vous donnera la clef du travail créateur de l'esprit humain.

 Si les sentiments de la famille ou les règlements municipaux exigent un délai, la crémation devrait suivre la mort de trente-six heures. S'il n'existe aucun motif de délai, il est correct de l'autoriser dans les douze heures. Il est toutefois sage d'attendre douze heures pour s'assurer que la mort est véritable (17-379/80).

 Voir aussi : (17-198/369).

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CHAPITRE 32

LE COURAGE

 

Il faut du courage pour prendre des décisions spirituelles et les observer ; il faut du courage pour adapter votre vie, quotidiennement et dans toutes ses relations, à la nécessité de l'heure et au service de l'humanité ; il faut du courage pour montrer à ceux qui vous entourent que la catastrophe mondiale actuelle est plus importante pour vous que les menues affaires de votre vie individuelle et que vos contacts peu intéressants. Il faut du courage pour écarter les alibis qui, jusqu'ici, vous ont empêchés de participer à l'effort total qui caractérise aujourd'hui les activités de la Hiérarchie ; il faut du courage pour faire des sacrifices, pour refuser du temps à des activités non essentielles, et traiter le corps physique comme s'il ne présentait pas d'empêchements. Il faut du courage pour ne tenir aucun compte d'une certaine fragilité de la fatigue découlant d'une longue vie, des tendances physiques qui handicapent ou limitent votre service, de l'insomnie due aux pressions mondiales et à un programme de vie mal réglé, de la nervosité et de la tension qui sont le lot commun aujourd'hui. Il faut du courage pour attaquer la vie au profit des autres, et effacer ses propres désirs dans l'urgence et la nécessité (6-40/1).

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CHAPITRE 31

LA COULEUR

 

1. Toutes les couleurs émanent d'une source ou d'une couleur primordiale. Dans ce système solaire le rayon cosmique de l'indigo voilant l'amour ou sagesse cosmique, et se divisant alors en trois couleurs majeures et de là en quatre mineures, constituant les sept couleurs du spectre (2-236).

 2. Les couleurs, telles qu'elles sont manifestées sur le plan physique, se révèlent comme les plus grossières et les plus crues. Même la plus exquise des nuances, vue par l'œil physique, est dure et rude comparée à celle du plan émotionnel, et quand la matière plus affinée des autres plans est contactée, la beauté, la douceur, et la délicieuse qualité des nuances diverses croissent avec chaque transition. Quand l'ultime et synthétique couleur est atteinte, la beauté surpasse toute conception (2-211).

 3. ... Je comprends votre sentiment que ces suggestions ne peuvent, en apparence, que mener à une plus grande confusion. Mais, par une application constante du sujet en main, par une réflexion soutenue et une méditation sur les couleurs, par un effort pour atteindre leur signification ésotérique et leur application microcosmique, apparaîtra graduellement le fil qui conduira l'étudiant hors de son trouble, dans la claire lumière de la parfaite connaissance. Ayez donc du courage, une large souplesse de vue, une habileté à réserver votre opinion jusqu'à ce que des faits soient ultérieurement démontrés, et évitez également une assertion dogmatique. Voici vos meilleurs guides dans les premiers jours de votre recherche. Par la méditation et une réceptivité à l'enseignement supérieur, bien des êtres ont pu passer de la Salle de l'Enseignement dans la Salle de la Sagesse.

C'est seulement dans la Salle de la Sagesse que l'interprétation ésotérique des couleurs peut être vraiment connue. On peut pénétrer dans cette Salle par la méditation, qui prépare l'étudiant pour cette initiation et qui lui ouvre la porte. Persévérez donc fidèlement dans la méditation et restez fermes dans votre dessein (2-230).

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