N G S M . E U

LES NOUVEAUX GROUPES DES SERVITEURS DU MONDE

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REFLECHISSEZ-Y

 

Compilation faite par un étudiant sur une partie du texte original d'après les écrits de Alice A. Bailey et du Maître Tibétain Djwhal Khul ;

 Cette compilation de 184 thèmes est extraite des livres d'Alice Bailey dont le Lucis Trust détient les droits d'auteur.

Mis sur support informatique sous la responsabilité de l'association Lucis Trust.

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CHAPITRE 128

LA NOUVELLE GENERATION

 

1. Il y a des jeunes de la nouvelle génération... Ils n'appartiennent pas au passé et refusent d'en accepter l'autorité. Ils n'appartiennent pas au groupe intérieur des Connaisseurs qui cherchent à diriger la pensée des hommes vers de nouvelles voies, car ils ne sont pas mûrs et n'ont pas atteint le degré de connaissance nécessaire. Ils reconnaissent seulement deux choses : leur besoin de liberté et leur soif de connaissance. Ils méprisent tout ce qui est tradition ; ils n'acceptent pas l'ancienne formulation de la vérité. Ils ne se sentent pas sur un terrain sûr, ils cherchent et se renseignent : nous avons là le monde dans son état de bouleversement, d'apparente licence et de révolte. Il ne faut pas oublier que ces conditions sont le résultat du conflit entre trois types de forces qui prévalent dans le monde.

 1. La force qui émane de ceux qui, attachés aux traditions et aux vieilles formes, en produisent la cristallisation et la destruction.

 2. La force qui émane du groupe intérieur des mystiques qui, sous la direction de la Hiérarchie planétaire, construisent la nouvelle forme.

 3. La force-aveugle, pas toujours sagement dirigée, qui émane des masses qui n'appartiennent ni à l'un ni à l'autre des groupes. Elles arriveront finalement  reconnaître les voies constructives où leur force peut être sagement canalisée.

 De là, le problème de cette période de transition et la nécessité de répandre un enseignement qui permettra à l'aspirant et au chercheur de se trouver eux-mêmes. De là, la nécessité d'expliquer clairement les lois de l'âme et la vérité du développement individuel à ceux qui, n'acceptant plus la tradition et refusant de reconnaître la mystique, désirent pourtant se connaître comme âmes libérées. Avec cette connaissance, augmentera le nombre des mystiques qui construisent car, quand un homme a trouvé son âme et reconnaît son rapport avec le mécanisme de manifestation, l'homme triple inférieur, il passe automatiquement dans la conscience de la vie subjective ; il commence à travailler avec les causes et il ne s'égare plus dans le monde des effets. Il se trouve alors du côté des mystiques et des connaisseurs de tous les temps. Telle est la tendance actuelle de l'impulsion religieuse et elle sera la gloire de la nouvelle ère (4-247/8).

 2. Tous les corps animaux seront de plus en plus affinés, et dans le cas de l'humanité, affinés consciemment et ainsi amenés à un état de développement supérieur et plus spécialisé. Cela se poursuit de nos jours avec rapidité. Le régime alimentaire et l'athlétisme, le grand air et le soleil, font beaucoup pour la race et, dans les deux prochaines générations, de beaux corps et des natures sensibles feront leur apparition, et l'âme trouvera ainsi des instruments infiniment meilleurs pour son travail (9-118).

 3. Les êtres qui s'incarnent maintenant et ceux qui s'incarneront au cours du siècle suivant, se montreront mieux équipés pour manier ce problème de sexe, parce qu'ils verront plus clair que la génération précédente et parce qu'ils penseront en termes plus vastes et plus larges qu'il n'est courant aujourd'hui.

 Ils auront une plus grande conscience de groupe, ils seront moins individualistes et moins égoïstes ; ils seront plus intéressés par les idées nouvelles que par les théories anciennes, ils seront plus libres de préjugés et moins intolérants que la masse des gens bien pensant d'aujourd'hui. La psychologie commence tout juste à être ce qu'elle doit être, et ce n'est que maintenant que sa fonction commence à être comprise ; cependant, dans une centaine d'années, elle sera la science dominante (14-292/3).

 4. Les trois prochaines générations (y compris celle des jeunes gens actuels) amèneront en incarnation un groupe d'individus qui seront bien équipés pour conduire l'humanité hors de l'impasse présente. Il faut se souvenir de ce fait souvent oublié. Il se trouve toujours, à chaque époque de l'histoire humaine, des êtres capables de résoudre les problèmes qui se présentent, et qui sont envoyés précisément dans ce but (14-297).

 5. Il faut aussi se souvenir (et ceci est plus généralement reconnu) que la qualité des enfants venant maintenant en incarnation devient régulièrement meilleure et plus élevée. Ils sont, dans beaucoup de cas, anormalement intelligents, et ce que vous appelez le quotient d'intelligence est fréquemment très élevé. Cela se produira de plus en plus jusqu'à ce que des jeunes de quatorze ans aient les moyens et l'intelligence des étudiants d'université brillants d'aujourd'hui (12-43).

 6. Tout le travail accompli à présent est nettement transitoire, donc des plus difficiles. Il implique un processus de jonction entre l'ancien et le nouveau, et présenterait des difficultés presque insurmontables, n'était le fait que les deux prochaines générations introduiront les types d'Egos aptes à traiter de ce problème (12-78/9).

 7. L'idéalisme est un bon signe. Il est responsable aussi de l'agitation, de la demande urgente de meilleures conditions, de plus de lumière et de compréhension, d'une coopération plus profonde, d'une sécurité basée sur des réajustements corrects de paix et d'abondance, au lieu de la peur, de la terreur et de la faim (12-93/4).

 8. Les disciples peuvent maintenant ; en quelques mois (si leur effort est sincère et honnête) maîtriser des idées et parvenir à des réponses qu'il leur fallait des années pour maîtriser, dans les cycles antérieurs d'effort hiérarchique (6-310).

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CHAPITRE 127

LES NOUVEAUX ENSEIGNEMENTS

 

Quelles sont certaines de ces vérités nouvelles qu'il m'incomba de transmettre aux étudiants de l'occultisme ? Permettez-moi de les citer dans l'ordre de leur importance

 l. L'enseignement sur Shamballa. Il n'a jamais été révélé grand-chose sur cette question. Seul le nom était connu. Cet enseignement comporte :

 a) Des enseignements quant à la nature de l'aspect volonté.

 b) Des indications quant aux desseins sous-jacents de Sanat Kumara.

 c) Des directives en vue de la construction de l'antahkarana, qui est le premier pas vers l'acquisition de la conscience monadique, et donc le premier pas vers la Voie de l'Évolution Supérieure.

 2. L'enseignement sur le nouvel Etat de Disciple. Il a été révolutionnaire en ce qui concerne les anciennes écoles d'occultisme. Cet enseignement comporte :

 a) La présentation de la nouvelle attitude des Maîtres envers leurs disciples, due au développement rapide du principe mental et du principe du libre arbitre.

 Cette nouvelle attitude annule les anciennes attitudes telles qu'elles sont trouvées dans des écrits sur la théosophie ; c'est quand il vit combien il était difficile de corriger l'impression fausse qui avait été donnée, qu'H.P.B. fut poussé, dans une de ses communications à la Section Ésotérique de l'époque, à regretter d'avoir jamais mentionné leurs noms. La présentation ancienne était utile, mais son rôle est maintenant terminé. A moins que les écoles basées sur les anciennes méthodes ne changent leurs techniques et leur approche de la vérité, elles disparaîtront.

 b) Des renseignements sur la constitution de la Hiérarchie et des divers ashrams qui la composent. J'ai présenté la Hiérarchie comme l'ashram de Sanat Kumara dans sa forme septuple, reliant ainsi la volonté et l'amour.

 c) La présentation du nouveau type de méditation, mettant l'accent sur la visualisation et l'utilisation de l'imagination créatrice ; j'ai présenté un système de méditation qui a éliminé l'attention portée jusqu'ici aux problèmes personnels et à l'ancienne et intense focalisation sur la relation entre disciple et Maître. La note-clé de fusion de groupe et de service sous-tend la nouvelle forme de méditation, et non la forte insistance sur la relation personnelle du disciple avec le Maître et sur la réalisation de l'aspirant en tant qu'individu.

Cela dégénérait en une forme de séparativité d'égoïsme spirituel.

 3. L'enseignement sur les Sept Rayons. Le fait des sept rayons était bien connu des dirigeants de la Société Théosophique ; il était mentionné de manière très vague et abstraite dans la Doctrine Secrète, et constituait, sous une forme élémentaire, une partie de l'enseignement donné dans la Section Ésotérique ; on donnait les noms des rayons ; on communiquait certains renseignements sur leurs caractéristiques, ainsi que les Maîtres sur les Rayons, mais pas grand-chose d'autre. J'ai fourni de nombreuses informations sur cette question et j'ai essayé de montrer l'importance de cet enseignement sous l'angle psychologique, car la nouvelle psychologie est en cours de formation. Si l'enseignement ésotérique est finalement présenté au public, il sera dispensé dans la ligne de la psychologie, car l'enseignement ésotérique dans son sens le plus complet et le plus profond, concerne l'aspect conscience, chez l'homme et chez Dieu.

 4. L'enseignement sur la nouvelle Astrologie. Cet enseignement a aussi été distribué à quelques centaines d'étudiants, avant d'être publié sous forme de livre. Cette nouvelle astrologie a jusqu'ici été volontairement ignoré des astrologues qui ont lu mon enseignement et (à l'exception de quatre astrologues qui l'ont profondément appréciée, mais souhaiteraient que je sois plus explicite) ils trouvent qu'elle n'apporte pas grand-chose. J'ai donné suffisamment d'éléments, si l'astrologue d'esprit ouvert pouvait seulement s'en rendre compte, pour établir fermement les bases de l'astrologie future. L'exactitude de ce que j'ai donné sera vérifiée au cours du temps quand les astrologues étudiant l'horoscope de personnes avancées et de disciples emploieront les planètes ésotériques elles que je les ai données et non les planètes orthodoxes habituellement utilisées. L'exactitude de leurs déductions dépendra nécessairement de leur propre point de développement et de leur aptitude à reconnaître une personne avancée, un disciple ou un initié, quand ils en rencontreront et entreprendront de dresser leur horoscope. Si eux-mêmes sont des disciples avancés, ils pourraient avoir tendance à exiger un degré de qualité trop rigide de ceux qui recherchent la déduction astrologique et, de ce fait, ne pas reconnaître un disciple ; s'ils ne sont pas avancés, ils peuvent considérer comme avancées des personnes qui sont loin d'être même de véritables aspirants. Dans les deux cas, l'horoscope peut se révéler inexact. Cela ne sert à rien d'utiliser les planètes ésotériques pour l'homme moyen.

 5. Des renseignements sur le nouveau groupe des serviteurs du monde et son travail. Ces renseignements comportent :

 a) La reconnaissance de ce groupe en tant qu'intermédiaire entre la Hiérarchie et l'humanité.

 b) La nature de son travail en ce qu'il influence l'âme humaine et cherche par le moyen des hommes et des femmes de bonne volonté, à déterminer la période dans laquelle nous vivons.

 c) Le travail des Triangles qui représente deux phases de son travail, à savoir, la formation d'un réseau de lumière servant de canal de communication entre la Hiérarchie et l'humanité, et la formation simultanée d'un réseau de bonne volonté, qui est l'expression objective de l'influence subjective de la lumière. Réfléchissez à cette déclaration.

 6. La tentative de former une branche ésotérique des ashrams intérieurs. Ceci apparaît dans le travail que j'ai fait avec un groupe spécial d'aspirants et de disciples acceptés dont les instructions, émanant de mon ashram, ont formé la substance du livre l'Etat de Disciple dans le Nouvel Age (Vol I et II).

 7. L'enseignement sur la nouvelle religion mondiale, et l'accent qu'elle mettra sur les trois périodes majeures de Pleine Lune (Bélier, Taureau, Gémeaux, tombant habituellement en avril, mai et juin respectivement) et les neuf (parfois dix) Pleines Lunes mineures de chaque année. Ceci conduit à l'établissement d'une relation entre le travail du Christ et celui du Bouddha dans l'esprit des personnes d'inclination spirituelle de par le monde, ce qui élargira considérablement l'aspiration humaine. Ce travail est encore embryonnaire, mais il devrait recevoir une attention grandissante. Il se révélera un jour être le principal élément de liaison entre l'Orient et l'Occident, spécialement si l'on indique que Shri Krishna était une incarnation antérieure du Seigneur d'Amour, le Christ. De cette façon, trois religions mondiales majeures – chrétienne, hindouiste et bouddhiste – seront intimement liées, tandis que la foi musulmane se trouvera liée à la foi chrétienne, car elle incarne le travail du Maître Jésus adombrant l'un de ses disciples de haut degré, l'initié très avancé, Mohamet.

 Une étude serrée de tout ce qui précède vous indiquera dans quel sens j'aimerais voir le travail se développer dans l'avenir. Je vous demande d'étudier très soigneusement ce passage, car je le considère comme une instruction importante, pouvant être considérée comme le schéma du travail que je souhaite accomplir.

Cela impliquera une intensification du travail de la section avancée de l'École Arcane, plus d'insistance sur les réunions de Pleine Lune, une organisation rigoureuse du travail des Triangles et du travail de la Bonne Volonté en tant qu'effort supplémentaire pour soutenir l'œuvre du nouveau groupe des serviteurs du monde, ainsi qu'une tentative pour reconnaître les membres du nouveau groupe quel que soit le moment ou le lieu de contact. Ce ne sera pas du tout chose facile, mes frères, si vous ne recherchez que ceux qui pensent et travaillent comme vous, ou reconnaissent la Hiérarchie comme vous la reconnaissez, ou si vous excluez ceux qui travaillent en rapport avec le domaine religieux ou d'autres, d'une manière différente de la vôtre. Dans les pages précédentes, je vous ai donné quelques grands principes et vous ai indiqué les grandes lignes du travail que j'ai entrepris pour l'humanité, selon les instructions de la Hiérarchie. Mon enseignement est très abstrus ; il ne peut encore que faiblement rendre vraiment service à la majorité des aspirants, mais une vaste idée générale peut prendre forme et fournir la toile de fond d'un enseignement ultérieur. Je vous demande de vous souvenir que mon enseignement est de nature intermédiaire, de même que celui donné par H.P.B., selon mes instructions, était préparatoire.

L'enseignement prévu par la Hiérarchie pour précéder et conditionner l'âge nouveau, l'ère du Verseau, tombe dans trois catégories :

 1. Préparatoire, donnée de 1875 à 1890... rédigée par H.P.B.

 2. Intermédiaire, donnée de 1919 à 1949... rédigée par A.A.B.

 3. Révélatrice, apparaissant après 1975... devant être diffusée, à la radio, sur une échelle mondiale.

 Au début du siècle prochain, un initié apparaîtra qui poursuivra cet enseignement. Cela se fera sous l'influence de la même "impression", car ma tâche n'est pas encore terminée, et cette série de traités intermédiaires entre la connaissance matérielle de l'homme et la science des initiés, a encore une phase à courir.

Comme je vous l'ai dit d'ailleurs (Destinée des Nations) la fin de notre siècle doit être consacrée à reconstruire le cadre de vie de l'homme, à reconstituer la nouvelle civilisation sur les fondements de l'ancienne, à réorganiser les structures de la pensée mondiale, de la politique mondiale, et à redistribuer les ressources mondiales conformément au dessein divin. C'est seulement alors qu'il sera possible de pousser plus loin la révélation (18-202/5).

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CHAPITRE 126

LE NOUVEL AGE

 

1. La manifestation de l'Age Nouveau, avec sa civilisation et sa culture, résultera de la coopération des multitudes bien intentionnées, qui de plus en plus réagissent au bien de tout et non au bien de l'individu. Elles sont composées des penseurs idéalistes mais pratiques, influencés par le modèle des choses à venir et par les disciples mondiaux, impressionnés par les plans, et sous les directives de la Hiérarchie, qui dirige et contrôle tout (9-32).

 2. Lorsque l'humanité aura l'assurance de la divinité et de l'immortalité, lorsqu'elle aura acquis la connaissance de la nature de l'âme et du royaume dans lequel cette âme fonctionne, son attitude vis-à-vis de la vie journalière et des affaires courantes subira une telle transformation que nous assisterons vraiment à l'apparition d'un nouveau ciel et d'une nouvelle terre (14-114).

 3. Vous remarquez que l'effort nécessaire pour rompre l'isolement et la séparativité des groupes nationaux est tellement intense qu'il demande la coopération des énergies des trois groupes de travailleurs pour obtenir les résultats désirés. Les sept groupes de travailleurs sont, pour cela, organisés de la façon suivante :

 1. Département politique... premier sixième et septième rayons.

 2. Département de la religion ; deuxième et quatrième rayons.

 3. Département de l'éducation ; troisième et cinquième rayons.

 N'oubliez pas que, bien que le travail soit mené dans les trois domaines de la pensée et de l'activité humaine, le net résultat est un effort unique dirigé vers la production d'une synthèse et d'un grand mouvement de préparation vers une révélation si merveilleuse que je ne peux vous la détailler. La reconnaissance de sa véracité dépend de la croissance intérieure et de l'illumination, c'est pourquoi cette croissance est stimulée afin de permettre une reconnaissance plus facile de ce qui s'annonce.

Souvenez-vous que la révélation vient rarement d'où elle était attendue. Il se fera sur l'humanité un déversement de lumière qui modifiera entièrement ses conditions d'existence, ses perspectives dans le monde des affaires et qui inaugurera une ère nouvelle qui se distinguera par une aptitude à la synthèse de groupe et à la coopération en groupe ; par de nouveaux pouvoirs mentaux qui conduiront à une réorientation du mental, lui permettant de fonctionner avec une égale facilité dans deux directions.

Le mental pourra en effet se tourner vers l'extérieur, vers le monde des formes manifestées, et intérieurement vers le monde de la synthèse, de l'unité et de l'esprit. Il y aura une attitude nouvelle envers la vie, selon le sens plus juste des valeurs car la vie aura une signification jusqu'alors inconnue, et l'interprétation de cette signification enrichira notre expérience journalière. C'est vers ce but que tous les véritables travailleurs tendent actuellement tous leurs efforts (14-187/8).

 4. J'écris pour la génération dont la pensée s'exprimera activement à la fin du siècle ; elle inaugurera la charpente, la structure de l'âge nouveau.

Celui-ci partira de certaines prémisses, qui sont aujourd'hui le rêve des plus inspirés parmi les rêveurs, et sur lesquelles se développera la civilisation de l'ère du Verseau. Cette ère sera autant dominée par l'interdépendance de groupe, l'idéalisme de groupe, la conscience de groupe, que l'ère des Poissons l'a été par l'accent mis sur le développement de la personnalité, la concentration sur la personnalité, et la conscience de la personnalité. L'égoïsme, tel que nous le comprenons, va disparaître progressivement, car la volonté de l'individu fusionnera volontairement avec la volonté de groupe. Vous verrez donc que ceci pourrait très bien entraîner une situation encore plus dangereuse, car le groupe serait une concentration d'énergies focalisées et, à moins que ces énergies ne soient orientées vers l'exécution du Plan (qui coordonne et rend possible le dessein divin) nous nous trouverons en face d'un renforcement progressif des forces du mal ou du matérialisme sur terre. Je ne parle pas à la légère, mais j'essaie de remontrer la nécessité d'une ferme consécration, de tous les hommes d'inclination spirituelle, à la tâche consistant à développer la volonté de bien sur terre, et l'importance absolue de stimuler la bonne volonté dans la masse. Si cela est négligé après le considérable coup de balai global qui vient d'être donné, les conditions futures seront pires que les précédentes. L'égoïsme individuel sera remplacé par l'égoïsme de groupe qui, en conséquence, sera plus puissant dans sa consécration, sa concentration et ses résultats pernicieux (18-88).

 5. Un grand bouleversement de tous les règnes de la nature a caractérisé cette époque et cette génération ; une terrible destruction de toutes les formes de vie divine, dans tous les règnes, a été la note marquante de ce bouleversement. Notre civilisation moderne a reçu un coup mortel dont elle ne se relèvera jamais, mais qui, un jour, sera reconnu comme un "coup apportant libération" et comme le signal de l'apparition de ce qui est meilleur, nouveau, mieux adapté à l'esprit en évolution. De grandes et pénétrantes énergies et leurs forces suscitées se sont affrontées en un conflit qui a, en termes figurés, élevé le règne minéral au ciel et fait descendre le feu du ciel. Je vous parle de faits et je n'énonce pas simplement des symboles. Des corps d'hommes, de femmes, d'enfants et aussi d'animaux ont été détruits ; les formes du règne végétal et les forces du règne minéral ont été désintégrées, éparpillées et dévastées. La vie cohérente de toutes les formes planétaires a été rendue momentanément incohérente.

 Tout ce bouleversement du "sol" du monde – spirituel, psychologique et physique – toute cette rupture des formes et de contours familiers de notre vie planétaire devait avoir lieu avant que la Hiérarchie ne puisse faire son apparition dans la conscience publique. Tout cela devait agir sur l'âme des hommes avant que le nouvel âge ne puisse arriver, apportant avec lui la Restauration des Mystères et la réhabilitation des peuples de la terre.

Les deux vont ensemble. Ceci est un des points majeurs que je m'efforce d'exposer. La rupture, la désintégration et les conditions complètement chaotiques qui existent depuis cinq siècles à l'intérieur de tous les règnes de la nature sont finalement parvenues à s'extérioriser en des conditions physiques parallèles. Cela est bon et souhaitable et marque le prélude de la construction meilleure d'un monde meilleur, la construction de formes mieux adaptées à la vie, des attitudes humaines plus correctes et une orientation plus saine vers la réalité. Le meilleur est encore à venir.

 Tout remonte rapidement à la surface – le bon et le mauvais, le désirable et l'indésirable, le passé et l'avenir (car les deux sont un) ; la charrue de Dieu a presque accompli son travail ; l'épée de l'esprit a séparé le passé mauvais de l'avenir radieux et, pour l'œil de Dieu, tous deux apportent leur contribution. Notre civilisation matérialiste va faire place rapidement à une culture plus spirituelle ; nos organisations religieuses, avec leurs théologies engendrant confusion et limitation, feront bientôt place à la Hiérarchie dont l'enseignement se dégage – clair, positif, intuitif et sans dogmatisme (18-109/10).

 6. Ne voyez-vous pas la beauté de ce plan et sa suprême utilité de synthèse ? Ne voyez-vous pas que la crise actuelle indique simplement le succès des cycles précédents dans l'évolution, au cours desquels l'humanité a appris certaines leçons ? Tous les plans de l'après-guerre, la vaste réceptivité aux idéaux (malgré les efforts des forces réactionnaires et mauvaises), l'agitation bouillonnante qui envahit tous les niveaux de la conscience humaine, et l'inspiration due au désastre et à la souffrance, font exploser et s'ouvrir des zones jusque-là scellées du mental humain, laissant pénétrer l'illumination, et balayant les conditions anciennes et mauvaises.

Pour nous, cela est symbolisé par la destruction des anciennes villes, et par le mélange des races dû au processus de guerre ; cela veut aussi dire progrès et prépare de grandes expansions de conscience. Ces expansions dans la compréhension des hommes, au cours des cent cinquante années à venir, vont modifier complètement leur manière de penser ; elles changeront la technique des religions ; elles apporteront compréhension et fusion. Quand ce travail aura été accompli, nous enregistrerons une ère de paix mondiale qui symbolisera l'état de l'esprit humain. Les hommes s'attaqueront alors à la grande tâche que nous devrons tous affronter dans l'âge nouveau – celle de dissiper le mirage et d'apporter une lumière plus claire sur le plan astral ; de même, de meilleures conditions auront aussi été apportées sur le plan physique. Tous les plans sont dressés, tout est ordonné ; les énergies et les forces nécessaires seront disponibles, car la Hiérarchie travaille toujours selon la loi des Cycles et de la Compensation cyclique. Les Maîtres savent exactement ce qui doit être fait au juste moment et par ce qu'on a appelé "la crise d'extension spatiale" (18-191).

 7. La libération de l'énergie atomique constitue nettement le début de l'Ère Nouvelle. Cela changera si complètement notre mode de vie, que bien des plans actuels s'avéreront n'être que de nature temporaire. Ils aideront simplement l'humanité à opérer une grande transition entre le système matérialiste, prédominant actuellement et celui où les justes relations humaines seront la caractéristique dominante (7-99).

 8. Si l'énergie atomique est dirigée dans des voies constructives et si elle demeure sous le contrôle et la protection d'hommes honnêtes, le système capitaliste est condamné. Le travail se trouvera alors devant le problème très important du chômage. Ce mot redouté perdra rapidement toute signification dans l'âge d'or à venir. Les masses devront donc envisager le problème du loisir. Envisagé et résolu, ce problème libérera l'énergie créatrice de l'homme et la dirigera dans des voies encore insoupçonnées.

 La libération de l'énergie atomique est la première de plusieurs libérations importantes dans toutes les règles de la nature. La grande libération promise à l'humanité permettra l'expression d'une masse de puissance créatrice, de pouvoirs spirituels et de développements psychiques qui manifesteront et démontreront la divinité et l'immortalité de l'homme (7-100).

 9. Le Nouvel Age est devant nous ; nous assistons aux douleurs accompagnant la naissance de la nouvelle culture et de la nouvelle civilisation. Ce qui est vieux et indésirable doit s'en aller, et, parmi ces choses indésirables, la haine et l'esprit de séparativité doivent être les premiers à disparaître (5-102).

 Voir aussi : (6-259).

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CHAPITRE 125

LA NATURE DE L'HOMME

 

1. Quand l'esprit public aura compris, même superficiellement, les faits suivants énoncés brièvement, la tendance de l'éducation populaire, l'objet de la science politique et le but de l'effort économique et social prendront une direction nouvelle et meilleure. Ces faits pourraient être résumés par les postulats suivants :

 a) L'homme est d'essence divine. Ceci a toujours été énoncé au cours des siècles, mais reste encore une belle théorie ou croyance, non un fait scientifique prouvé et ce n'est pas universellement admis.

 b) L'homme est en fait un fragment du Mental Universel ou âme du monde et, en tant que fragment, partage donc les instincts et qualités de cette âme, se manifestant dans la famille humaine...

 Cela doit conduire à l'éducation du public quant à la nature de l'homme et au développement des pouvoirs qui sont latents en lui – pouvoirs qui le libéreront de ses limitations actuelles et qui entraîneront dans la famille humaine le rejet collectif des conditions présentes. Quand les hommes, partout, se reconnaîtront comme unités divines soi-conscientes, fonctionnant avant tout dans leur corps causal, et n'utilisant les trois véhicules inférieurs que comme moyen de contact avec les trois plans inférieurs, ils réadapteront les gouvernements, la politique, l'économie et l'ordre social sur des bases plus raisonnables, plus saines et divines.

 c) L'homme dans sa nature inférieure et dans ses trois véhicules est un agrégat de vies mineures qui dépendent de lui pour leur nature de groupe, pour le genre de leur activité et leur réponse collective et qui – grâce à l'énergie ou activité du Logos solaire – seront elles-mêmes plus tard élevées et développées jusqu'au stade humain.

 Quand ces trois faits seront compris, alors et seulement alors, nous aurons une compréhension saine et juste de la nature de l'homme (3-682/3).

 2. On a toujours su que l'homme intérieur existait et le "royaume intérieur" a toujours été proclamé, avant qu'H.P.B. ne vienne énoncer les vérités anciennes sous un angle nouveau, donnant un tour occulte à la pensée mystique. L'homme peut maintenant mettre en pratique les lois de son être ; grâce à cette réalisation, ceux qui sont au bord de la compréhension intuitive de la connaissance, ceux qui ont une tournure d'esprit scientifique et sont prêts à accepter ces vérités comme hypothèse de travail et base d'expérimentation tant que leur fausseté ne sera pas prouvée, auront une chance de résoudre les problèmes mondiaux de l'intérieur. C'est ainsi que le principe christique se manifestera sur terre ; c'est ainsi que la nature christique se révélera être un fait de la nature (3-686/7).

 3. L'Esprit utilise l'Ame, ou Ego, comme véhicule d'illumination et l'Ego utilise le Quaternaire inférieur comme moyen d'expression (3-690).

 Voir aussi : "La Constitution de l'homme".

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CHAPITRE 124

LES MOTS DE POUVOIR

 

1. La base de tout phénomène manifesté est l'émission du son ou du Mot prononcé avec puissance, c'est-à-dire avec toute la force de la volonté.

Comme on le sait, c'est en cela que réside la valeur de la méditation, car celle-ci produit finalement ce but dynamique, ce recueillement et cette idéation intérieure qui doivent invariablement précéder l'émission d'un son créateur (1-136).

 2. Ce que l'initié apprend à faire, c'est à émettre consciemment des sons, afin de produire un résultat calculé et voulu ; à prononcer des mots et à être pleinement conscient et averti des conséquences qu'ils auront sur tous les plans ; à créer des formes et à diriger l'énergie au moyen des sons sacrés, coopérant ainsi aux fins de l'évolution (1-140).

 3. L'Aspirant doit :

 Être maître de ses paroles, à chaque minute de chaque jour. C'est bien facile à dire, mais combien difficile à mettre en pratique. Celui qui y parvient, avance rapidement vers la libération. Ceci ne s'applique pas du tout à la réticence, à l'humeur morose, au silence et au mutisme qui caractérisent souvent les natures peu évoluées et qui ne démontrent en réalité qu'une incapacité de s'exprimer. Il s'agit ici de l'emploi judicieux des mots pour atteindre certains buts ; d'économiser l'énergie de la parole lorsque celle-ci n'est pas expressément nécessaire, ce qui est une chose toute différente. Ceci implique une compréhension des cycles, de l'opportunité de la parole ou du silence ; cela présuppose une connaissance du pouvoir du son et des effets produits par la parole ; cela implique une appréhension directe des forces constructives de la nature et leur juste manipulation, et se base sur une capacité de manier la matière mentale et de la mettre en mouvement afin de produire dans la matière physique des résultats en rapport avec le dessein clairement défini du Dieu intérieur.

C'est le rayonnement du second aspect du Moi, de Vishnou ou aspect des bâtisseurs de formes, qui est la caractéristique principale de l'Ego sur son propre plan. Il serait bon de réfléchir à cela (1-141).

 4. Chaque Mot, différencié ou synthétisé, affecte les royaumes des dévas et ainsi la construction des formes. Aucun son n'est jamais émis sans provoquer une réponse correspondante dans la substance des dévas et sans contraindre une multitude de vies infimes à prendre des formes spécifiques.

 ... Jusqu'à présent la majorité des humains construit inconsciemment, et la forme édifiée peut être bénéfique, ou maléfique suivant le mobile et le but de l'homme, et elle accomplira sa volonté aussi longtemps que se prolongera son existence (1-143).

 5. Les Mots de Pouvoir, les anciens mantras (tels que le Pater) et la Grande Invocation ne sont efficaces que s'ils sont employés sur le plan mental, avec la puissance d'un mental maîtrisé, centré sur leur dessein et leur signification, soutenant l'effort d'énonciation. Alors ils deviennent puissants. Lorsqu'ils sont prononcés avec la puissance de l'âme, en plus de l'attention dirigée du mental, ils deviennent automatiquement efficaces et dynamiques (13-128).

 6. Les Mots de Pouvoir (et cela s'applique aussi au O.M.) ont tous une origine de deuxième rayon...

 Ils sont donc prévus pour être employés par l'âme, car l'âme est l'expression du second aspect de la divinité ; seule l'âme peut employer ces Mots et sons avec les résultats désirés, qui sont toujours sur la ligne du Plan divin. On oublie fréquemment que l'âme doit les utiliser de façon dynamique, ce qui implique la reconnaissance sérieuse de l'aspect volonté (13-129).

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CHAPITRE 123

LE MOTIF

 

1. Arriver au juste motif demande un effort progressif dont la focalisation change sans cesse à mesure qu'on se découvre soi-même et que la lumière est plus intense sur le chemin ; constamment un motif supérieur surgit. Ainsi – autre exemple – un aspirant à ses débuts est presque toujours un dévot. Pour arriver au niveau atteint par un ami ou un Maître vénéré, il lutte et il va de l'avant. Plus tard, l'objet de sa dévotion et de son effort devient l'un des Grands Êtres, Frères Aînés de l'humanité. Il dédie toutes ses facultés et toutes ses forces à son service. Cette dévotion est, à son tour, remplacée par un amour vital de l'humanité ; l'amour pour un individu, si parfait soit-il, se transforme en amour pour la fraternité de tous les hommes. A mesure que l'âme gouverne plus complètement son instrument et qu'elle se manifeste toujours plus, l'amour pour la fraternité humaine est remplacé par l'amour de l'idéal, du Plan et des desseins divins pour l'univers. L'homme parvient à se reconnaître comme un canal à travers lequel les forces spirituelles peuvent agir et il se sent partie intégrante de la Vie Une. Il prend conscience que l'humanité même n'est qu'une fraction d'un tout et il s'immerge dans la grande Volonté (4-153).

 2. Les étudiants seraient bien étonnés s'ils pouvaient voir leurs motifs comme nous les voyons, nous, leurs guides du côté subjectif de l'expérience. Les motifs "mélangés" sont universels. Le motif "pur" est rare ; là où il existe, il est toujours couronné de succès. Le motif pur peut être égoïste et personnel, ou désintéressé et spirituel ; quand il s'agit d'aspirants, il est plus ou moins mélangé. Le pouvoir dépend donc de la pureté de l'intention et du dessein unique (4-419).

 3. L'étude et la compréhension des motifs a une telle valeur et une telle importance, car une semblable étude détermine intellectuellement (lorsqu'elle est correctement conduite) quel est le facteur ou quels sont les facteurs qui inspirent la vie quotidienne. Cette déclaration mérite une étude attentive. Je vous demande donc : quel est le principal motif qui vous fait agir ? Car, quel qu'il soit, il conditionne et détermine la tendance dominante de votre vie.

 Beaucoup d'hommes, et particulièrement les masses non évoluées, ne sont mus que par le désir, matériel, physique et momentané. La majorité est dominée par le désir animal de satisfaire des appétits animaux, le désir matériel de posséder et de jouir du confort, l'aspiration à des "choses" qui assurent ce confort et la sécurité, dans le domaine économique, social et religieux.

 D'autres sont poussés par certaines formes d'aspiration ou d'ambition, aspiration vers quelque paradis matériel (et la plupart des religions dépeignent ainsi le ciel), ambition de pouvoir, désir de satisfaire des appétits émotionnels ou esthétiques ou de posséder des réalités plus subtiles, envie d'une stabilité mentale et de l'assurance que seront satisfaits les désirs supérieurs (10-104).

 4. Le temps est venu de comprendre le principe primordial qui gouverne le vrai ésotérisme, et conditionne les travailleurs hiérarchiques :

Le Motif Juste (13-597).

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CHAPITRE 122

LA MORT : SEQUENCE DES EVENEMENTS

 

1. Afin de clarifier plus complètement le sujet, le mieux à faire consiste à décrire la suite des événements qui se déroulent auprès d'un lit mortuaire, en se souvenant que les points où s'effectue l'abstraction finale sont au nombre de trois : la tête pour les disciples et les initiés ainsi que pour les types mentaux supérieurs ; le cœur pour les aspirants, les hommes de bonne volonté, et pour tous ceux qui ont dans une certaine mesure intégré leur personnalité et s'efforcent d'accomplir la loi d'amour dans la mesure de leurs possibilités ; et le plexus solaire pour les personnes peu évoluées et polarisées émotionnellement. En dressant un tableau des stades du processus, j'offre au lecteur le choix entre trois attitudes. Il peut soit accepter ce tableau comme une hypothèse intéressante et admissible attendant d'être vérifiée, soit l'admettre aveuglément parce qu'il a confiance dans mes connaissances, soit le rejeter comme extravagant, invérifiable, et totalement dépourvu d'importance. Je recommande la première attitude, car elle permet de préserver l'intégrité mentale, elle dénote un esprit ouvert, et en même temps elle protège contre la crédulité et le sectarisme. Ceci dit, voici les stades du processus.

 1. L'âme fait retentir une "parole de retrait" issue de son propre plan, ce qui évoque immédiatement un processus intérieur et une réaction chez l'homme sur le plan physique.

 a) Certains événements physiologiques prennent place au siège de la maladie. Ils sont en rapport avec le cœur et affectent aussi les trois grands systèmes qui conditionnent si puissamment l'homme physique : le courant Sanguin, le Système nerveux dans ses diverses expressions, et le système endocrinien...

 b) Une vibration court le long des nadis. On sait que les nadis sont la contrepartie éthérique du système nerveux tout entier, et qu'ils servent de substratum chacun des nerfs individuels dans la totalité du corps physique. Ils sont par excellence les agents des impulsions directrices de l'âme, et réagissent à l'activité vibratoire émanant de la contrepartie éthérique du cerveau. Ils répondent à la Parole dirigeante, réagissent à la "sollicitation" de l'âme, puis s'organisent en vue de l'abstraction.

 c) Le courant sanguin est affecté d'une manière occulte particulière...

 d) Un tremblement psychique est établi et a pour effet de distendre ou de rompre la connexion entre les nadis et le système nerveux. Le corps éthérique se détache ainsi de sa gaine dense, tout en continuant à en interpénétrer toutes les parties.

 2. A ce moment, il se produit fréquemment une pause de plus ou moins longue durée, en vue de permettre au processus de détachement de se poursuivre avec autant de douceur et aussi peu de souffrance que possible. Le relâchement des nadis commence dans les yeux. Ce processus de détachement se traduit souvent par la détente et l'absence de frayeur que l'on remarque si fréquemment chez les mourants. Ils semblent paisibles, désireux de partir, et incapables d'un effort mental. Tout en conservant sa conscience, le mourant paraît rassembler ses ressources en vue de l'abstraction finale...

 3. Ensuite, le corps éthérique organisé, dégagé par l'action des nadis de tout rapport avec les nerfs, commence à se ressaisir pour le départ final. Il se retire des extrémités vers la "porte de sortie" requise et se focalise dans la région qui entoure cette porte, en attendant l'appel final de l'âme qui commande le mouvement...

 Un double processus attractif se poursuit donc à ce stade.

 a) Le corps vital est préparé pour sa sortie.

 b) Le corps physique répond à la dissolution. On peut ajouter qu'une troisième activité est également présente, celle de l'homme conscient qui retire fermement et progressivement sa conscience dans les corps astral et mental, comme mesure préparatoire à l'abstraction complète du corps éthérique au moment venu. L'homme devient de moins en moins attaché au plan physique, et plus retiré en lui-même.

 Chez une personne évoluée, ce processus est entrepris consciemment. Elle conserve ses intérêts vitaux et sa conscience des rapports réciproques avec autrui même pendant qu'elle perd sa domination sur l'existence physique.

On remarque ce détachement lors de la mort par vieillesse plus aisément que lors de la mort par maladie. L'âme ou homme intérieur vivant et intéressé est fréquemment aperçue en train de perdre son emprise sur la réalité physique illusoire.

 4. A nouveau, une pause s'ensuit. C'est à ce stade que l'élémental physique peut parfois regagner son emprise sur le corps éthérique si l'âme le considère comme désirable, ou si la mort ne fait pas partie du plan intérieur, ou si l'élémental physique est puissant au point de pouvoir prolonger le processus de la mort. Cette vie élémentale combattra parfois durant des jours et des semaines.

Toutefois, lorsque la mort est inéluctable, la durée de la pause à ce moment sera extrêmement brève, parfois de quelques secondes seulement. L'élémental physique a perdu son emprise, et le corps éthérique soumis à la Loi d'Attraction attend la "saccade" finale de l'âme.

 5. Le corps éthérique émerge du corps physique dense par étapes graduelles et au point choisi pour sa sortie. Lorsque cette émergence est complète, le corps vital prend vaguement le contour de la forme qu'il animait. Ceci se passe sous l'influence de la forme-pensée de lui-même que l'homme avait échafaudée au cours des années. Cette forme-pensée existe chez tous les êtres humains, et il faut la détruire avant l'achèvement définitif du deuxième stade d'élimination. Nous en parlerons plus loin.

 Bien qu'il soit libéré de la prison du corps physique, le corps éthérique n'est pas encore dégagé de son influence. Il subsiste un léger rapport entre les deux, ce qui maintient l'homme spirituel à proximité du corps qu'il vient d'évacuer. C'est pourquoi les clairvoyants affirment si souvent qu'ils voient le corps éthérique errer autour du lit mortuaire ou du cercueil. Il reste imprégné par les énergies intégrées que nous appelons corps astral et véhicule mental. Au centre se trouve un point de lumière dénotant la présence de l'âme.

 6. Le corps éthérique se dissipe graduellement, à mesure que ses énergies composantes se réorganisent et se retirent, ne laissant en place que la substance prânique, laquelle est identifiée avec le véhicule éthérique de la planète elle-même. Comme indiqué précédemment, ce processus de dispersion est grandement facilité par la crémation.

 Dans le cas des personnes non évoluées, 1er corps éthérique peut s'attarder longtemps dans le voisinage de sa coquille extérieure en voie de désintégration, parce que la sollicitation de l'âme est assez faible et que l'aspect matérialiste est puissant. Si la personne est évoluée, et par conséquent détachée en pensée du plan physique, la dissolution du corps vital peut être extrêmement rapide.

 Lorsqu'elle est accomplie, le processus de restitution est achevé.

L'homme est libéré, au moins temporairement, de toute réaction à l'attirance de la matière physique. Il se tient dans ses corps subtils, prêt pour le grand acte que j'ai dénommé "L'Art de l'Elimination".

 L'intégrité de l'Homme intérieur :

 En conclusion de cette étude trop sommaire sur les deux aspects de la mort du corps physique, une pensée se dégage, celle de l'intégrité de l'homme intérieur. Il reste lui-même. Il est indemne et sans entrave. Il est un agent libre par rapport au plan physique et ne réagit plus qu'à trois facteurs prédisposants :

 1. La qualité de son équipement astral-émotionnel.

 2. L'état mental dans lequel il vit habituellement.

 3. La voix de l'âme, souvent peu familière, mais parfois bien connue et aimée.

 L'individualité n'est pas perdue. La même personne reste présente sur la planète. Seule a disparu la fraction qui formait une partie intégrante de l'apparence tangible de notre planète. Mais subsiste tout ce qui a été aimé ou haï, ce qui a été utile à l'humanité ou a constitué un passif pour elle, ce qui a servi la race efficacement ou inefficacement. Cet ensemble reste en contact avec les processus qualitatifs et mentaux de l'existence, et persistera éternellement sous l'aspect d'une individualité, qualifiée par un type de rayon, faisant partie du royaume des âmes – d'un initié de haut grade dans la plénitude de ses droits (17-370/4).

 2. Voici ésotériquement comment se poursuit le processus de la MORT :

 a) Au premier stade, la force vitale se retire du corps physique dans le corps éthérique. En conséquence le corps physique "tombe en corruption" et "se disperse vers les éléments". L'homme objectif s'évanouit, et l'œil physique ne le voit plus, bien que l'homme habite encore son corps éthérique. Lorsque la vision éthérique sera développée, la pensée de la mort assumera des proportions très différentes d'aujourd'hui. Quand la majorité de la race saura voir un homme dans son corps éthérique, l'abandon du corps dense sera considéré comme une simple libération.

 b) Au second stade, la force vitale se retire du corps éthérique, qui se dévitalise...

 c) Au troisième stade, la force vitale se retire de la forme astrale ou émotionnelle, laquelle se désintègre de la même manière. La vie se centralise ailleurs. Elle a acquis une vitalité accrue par son expérience sur le plan physique, et des couleurs additionnelles par son expérience émotionnelle.

 d) Le stade final pour l'être humain consiste à se retirer de son véhicule mental. Après cette quadruple abstraction, le contrôle des forces vitales se concentre entièrement dans l'âme (17-325/6) ou (3-621).

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CHAPITRE 121

LA MORT : RESTITUTION

 

1. Après tout, la mort est en elle-même un travail de restitution. Elle rend la substance aux trois mondes substance, et il faut y consentir de bon gré et joyeusement. Elle restitue aussi l'âme humaine à l'Ame d'où celle-ci est émanée, et cela doit s'accomplir dans la joie de la résorption. Il faut que chacun apprenne à regarder la mort comme un acte de restitution.

 Quand on y parvient, elle apparaît sous un jour nouveau et avec sa vraie signification. Elle devient partie intégrante – reconnue et désirée – d'un processus vivant continu.

 Si l'on me demandait de définir la tâche majeure de tous les groupes de guérisseurs, tels que la Hiérarchie cherche à les voir fonctionner dans l'avenir, je dirais que c'est de préparer des êtres humains à ce que nous devrions considérer comme l'aspect restitutif de la mort. Cet ennemi que l'humanité a tant craint jusqu'ici recevra de la sorte une signification nouvelle et plus heureuse. Si l'on oriente sa pensée dans cette direction, on découvre que le thème tout entier de la mort réapparaît constamment. Il en résultera de nouveaux comportements devant le fait de mourir, et cela enseignera l'entente heureuse de cet événement inévitable et si familier.

 Il faut que les groupes guérisseurs se familiarisent avec cette condition périssable et fondamentale de tout ce qui vit, et ils devront consacrer une partie très importante de leur travail à élucider le principe de la mort. L'on nous dit que l'âme doit retourner à celui qui l'a donnée. Jusqu'à présent, cette restitution a été subie par force et redoutée. Elle a engendré la peur et conduit partout les hommes et les femmes à réclamer à grands cris la guérison du corps physique. Ils ont surestimé son importance et considéré la prolongation de l'existence terrestre comme un facteur essentiel de leur bonheur. Au cours du prochain cycle, il faudra mettre fin à ces fâcheux comportements. La mort deviendra un processus normal et bien compris – aussi normal que celui de la naissance, bien qu'évoquant moins de douleur et de crainte. Ce commentaire est de nature prophétique, et il faut l'enregistrer comme tel (17-306/7).

 2. Il faut garder présent à l'esprit le sens des paroles "la terre (retourne) à la terre et la poussière à la poussière", si généralement employées dans les rites occidentaux d'enterrement. Elles se rapportent à cet acte de restitution et impliquent le retour des éléments du corps physique au réservoir originel de la matière, ainsi que le retour de la substance de la forme vitale au réservoir éthérique général. Les paroles disant que "l'esprit retourne à Dieu qui l'a donné" sont une déformation de l'idée d'absorption de l'âme humaine par l'âme universelle. Toutefois, le rituel ordinaire néglige de souligner que c'est l'âme individuelle en cours de résorption qui décide et ordonne cette restitution par un acte de volonté spirituelle (17-341/2).

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CHAPITRE 120

LA MORT : L'ART DE MOURIR

 

Du problème de la mort ou de l'art de mourir. C'est une chose à laquelle toute personne sérieusement malade doit inévitablement faire face et à laquelle tous les bien-portants devraient se préparer en pensant correctement et en anticipant sainement. Il faut modifier et délibérément changer l'attitude morbide de la majorité des gens au sujet de la mort et leur refus de l'envisager pendant qu'ils sont en bonne santé. Le Christ a donné l'exemple de l'attitude correcte lorsque, étant aux mains de Ses ennemis ; il expliqua à Ses disciples les raisons de son très prochain décès.

Il les réprimandait quand ils manifestaient de la tristesse et leur rappelait qu'Il allait vers Son Père. Etant un initié de haut degré et parlant occultement, Il voulait dire qu'Il "faisait restitution à la Monade".

 Les gens ordinaires et tous ceux qui n'ont pas encore pris leur troisième initiation font "restitution à l'Ame". Ceux-ci mettent l'accent sur leur corps physique et s'identifient facilement avec lui. Le sujet de la mort éveille généralement en eux une crainte morbide, et ils répugnent à l'aborder avec compréhension. Ils ont également la peur innée de la solitude et de la perte de ce qui leur est familier. Pourtant, la solitude qui intervient après la mort, quand l'homme se trouve privé d'un corps physique, n'est rien en comparaison de la solitude lors de la naissance.

 A la naissance, l'âme se trouve plongée dans une nouvelle ambiance et immergée dans un corps d'abord complètement inhabile à prendre soin de lui-même et à établir un contact intelligent avec son entourage immédiat et cela pendant longtemps. L'homme arrive en incarnation sans se rappeler l'identité ni la signification pour lui du groupe d'âmes habitant les corps avec lesquels il se trouve en relation. Cette solitude ne disparaît que graduellement, à mesure que s'établissent ses propres contacts de personnalité, qu'il découvre ses semblables par affinités, et finalement réunit autour de lui ceux qu'il appelle ses amis.

 Après la mort, il n'en est pas ainsi, car l'homme trouve de l'autre côté du voile les êtres qu'il a connus et ceux avec lesquels il a été lié pendant sa vie sur le plan physique. Il n'est jamais seul à la manière dont les êtres humains entendent la solitude. Il est également conscient de ceux qui habitent encore un corps physique. Il peut les voir et partager leurs émotions et leurs pensées, car son cerveau physique ayant cessé d'exister ne peut plus constituer un obstacle. Si les êtres en savaient davantage, c'est l'expérience de la naissance qu'ils craindraient et non celle de la mort, car la naissance installe l'âme dans sa vraie prison, tandis que la mort n'est que le premier pas vers sa libération (17-308/9).

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CHAPITRE 119

LA MORT

 

1. En tant que connaisseur du sujet de la mort par expérience, tant du point de vue du monde extérieur que de celui de l'expression de la vie intérieure, je vous dis : "Il n'y a pas de mort." Il n'y a qu'un passage à une vie plus pleine grâce à la libération des entraves du véhicule physique. Le processus de détachement n'existe pas sauf dans des cas de mort violente et soudaine ; même alors, il est très rapide, comparable au sens d'un péril imminent et destructeur, suivi comme d'un choc électrique. Pour les êtres peu ou pas évolués, la mort est littéralement sommeil et oubli, car le mental n'est pas suffisamment éveillé pour réagir à de nouvelles expériences et le réservoir de la mémoire est pratiquement vide. Pour l'homme d'évolution moyenne, la mort est la continuation du processus de la vie dans sa conscience, la continuation des intérêts et des tendances habituels. Sa conscience reste la même. Il ne voit pas de différence d'un état à l'autre et souvent il n'est pas même conscient d'avoir vécu l'épisode de la mort. Pour les méchants, les égoïstes et les criminels, pour ceux qui vivent attachés à tout ce qui est matériel dans la vie, il y aura l'état que nous appelons "attachement à la terre". Les liens qu'ils ont forgés avec la terre et la nature terrestre de tous leurs désirs les forcent à demeurer proches de la terre et des lieux de leur dernière incarnation. Ils cherchent désespérément, et par tous les moyens, à reprendre contact avec tout ce qui est terrestre. Dans de rares cas, un grand amour personnel pour ceux qui sont demeurés ici-bas ou le fait de n'avoir pas accompli un devoir urgent retient aussi des individus plus évolués dans une telle condition. Pour l'aspirant, la mort est une entrée immédiate dans la sphère de service à laquelle il est déjà habitué, et qu'il reconnaît aussitôt comme familière, car, pendant son sommeil, il a développé un champ de service actif et d'étude.

Maintenant il y travaille pendant vingt-quatre heures (pour employer les termes du plan physique) au lieu de n'y consacrer que les quelques heures de son sommeil terrestre (4-225).

 2. Le mental de l'homme est si peu développé que la peur de l'inconnu, de ce qui ne lui est pas familier, et l'attachement à la forme ont produit une situation où l'un des événements les plus bienfaisants dans le cycle de la vie d'un Fils de Dieu incarné est considéré comme quelque chose à éviter et qu'il faut retarder le plus longtemps possible.

 La mort, si seulement nous pouvions le comprendre, est l'une des activités auxquelles nous nous livrons le plus. Nous sommes morts bien des fois et nous mourrons encore à bien des reprises. La mort concerne essentiellement la conscience. A un moment donné, nous sommes conscients sur le plan physique ; plus tard nous passons sur un autre niveau d'existence et nous y sommes tout aussi conscients. Tant que notre conscience est identifiée à la forme, la mort gardera à nos yeux son ancienne peur. Dès que nous nous reconnaîtrons comme âmes et que nous serons capables de centrer notre conscience et de nous sentir éveillés en toute forme ou sur n'importe quel plan, à volonté, ou dans n'importe quelle direction au sein de la forme de Dieu, nous ne connaîtrons plus la mort.

 Nous oublions que chaque nuit dans notre sommeil nous mourons au monde physique pour vivre ailleurs. Les hommes oublient qu'ils ont déjà acquis la faculté d'abandonner sans difficulté le corps physique, car ils ne peuvent ramener dans la conscience du cerveau physique le souvenir de ce passage et de l'intervalle de vie active. Ils ne font pas le rapport entre la mort et le sommeil. La mort, après tout, n'est qu'un intervalle plus long entre deux périodes d'activité sur le plan physique. Néanmoins, le processus du sommeil quotidien et celui de la mort sont identiques, avec la seule différence que, pendant le sommeil, le cordon d'énergie ou courant d'énergie le long duquel la force de vie s'écoule, est conservé intact et constitue la voie de retour au corps. Dans la mort, ce cordon de vie est rompu, l'entité consciente ne peut alors retourner dans le corps physique dense et ce corps, dépourvu du principe de cohésion, se désintègre (4-370/1).

 3. Les jeunes oublient et oublient avec raison, l'inévitabilité de ce détachement symbolique final que nous appelons la Mort. Mais lorsque la vie a joué son rôle et que l'âge a prélevé son tribut d'intérêts et de force, alors l'homme fatigué et lassé du monde n'a plus peur de ce processus de détachement et ne cherche pas à s'agripper à ce qu'il désirait jadis. Il accueille la mort avec plaisir et abandonne volontiers ce qui absorbait jadis son attention (15-78).

 4. La mort est telle que la conscience humaine la comprend. La souffrance et le chagrin, la perte et le désastre, la joie et la détresse sont tels que parce que l'homme s'identifie encore à la vie de la forme et non pas à la vie et à la conscience de l'âme, l'ange solaire, dont la conscience est potentiellement celle de la Déité planétaire dont la plus grande conscience est (à Son tour) potentiellement celle de la Déité Solaire. Au moment même où l'homme s'identifie avec son âme et non plus avec sa forme, alors il comprend la signification de la Loi de Sacrifice ; il se trouve spontanément gouverné par elle ; et il devient l'un de ceux qui choisiront de mourir avec une intention délibérée. Mais il n'y a ni souffrance, ni chagrin, ni mort, réelle impliquée (15-94/5).

 5. Tous les hommes doivent mourir. L'intention du plan est qu'ils meurent à la requête de leur propre âme. Quand l'homme aura atteint un degré plus élevé d'évolution, il se retirera consciemment de son corps physique en choisissant délibérément et exactement son heure. Il laissera son corps silencieux, vidé d'âme, privé de lumière, et pourtant sain et entier, après quoi le corps se désintégrera selon le processus naturel. Les atomes constitutifs de ce corps retourneront dans "l'étang des unités expectantes" jusqu'à ce qu'ils soient de nouveau requis au service des âmes qui s'incarnent.

 Du côté subjectif de la nature, le procédé se répète. Beaucoup d'âmes savent déjà se retirer du corps astral sans subir "l'impact dans le brouillard", expression symbolique décrivant la mort d'un homme sur le plan astral. L'homme se retire alors sur le plan mental et laisse son cadavre astral épaissir le brouillard et en accroître la densité (17-23).

 6. La mort a fait sentir sa présence sur la planète depuis la nuit des temps ; des formes ont apparu et disparu ; au cours de millénaires incalculables la mort a rattrapé les plantes et les arbres, les animaux, et les formes des êtres humains. Pourtant notre planète n'est pas un charnier comme elle pourrait l'être de ce fait, mais elle a conservé une beauté que l'homme lui-même n'a pas ternie.

 Les processus de mort et de résorption et la dissipation des formes se poursuivent constamment sans produire de contaminations contagieuses et sans défigurer la surface de la terre. Les résultats de la résorption sont bénéfiques. Il y a lieu de méditer cette activité bienfaisante et la beauté du plan divin de mort et de disparition (17-193).

 7. La plus grande destruction de formes humaines de toute l'histoire de notre planète a eu lieu dans le cycle où nous vivons actuellement. Mais il n'y a eu aucune destruction d'êtres humains. Veuillez bien noter cette assertion. A cause de cette destruction en masse, l'humanité a fait de très rapides progrès vers une attitude plus sereine en ce qui concerne la mort.

Elle n'est pas encore apparente, mais d'ici quelques années ce nouveau comportement se fera sentir, et la peur de la mort commencera de s'éteindre dans le monde. Un autre facteur y contribuera grandement, c'est la sensibilité accrue de l'appareil de réponse humain, qui conduira la pensée à se tourner vers l'intérieur ou à s'orienter dans une nouvelle direction, avec des résultats imprévisibles (17-339).

 8. Lorsqu'on acquiert des aperçus un peu plus lointains sur ce sujet, on apprend que la mort libère la vie individualisée en la replaçant dans une existence moins étriquée et moins confinée. Finalement, quand le processus de la mort a été appliqué aux trois véhicules dans les trois mondes, la vie individualisée s'incorpore à la vie universelle, et il en résulte une félicité inexprimable (17-340).

 9. Lorsqu'un meurtre est commis, le péché vient en réalité de ce qu'il interfère avec le dessein de l'âme, et nullement du fait qu'on a tué un corps physique particulier...

 ... La mort apparaît bien souvent comme dépourvue de but, parce que l'intention de l'âme n'est pas connue. Le développement passé effectué au moyen du processus d'incarnation reste chose cachée. On ignore les anciennes hérédités et 'ambiance des vies précédentes, et l'on n'a pas en général développé la faculté permettant de reconnaître la voix de l'âme.

Toutefois, ces tendances sont très près de se faire jour, la révélation approche, et je m'efforce d'en poser les fondements (17-342/3).

 10. Pour les hommes qui pensent selon le conformisme, la mort est un point de crise catastrophique. C'est la cessation et la fin de tout ce qu'on a aimé, de tout ce qui était familier, et de tout ce qui apparaissait désirable.

C'est une entrée brutale dans l'inconnu et dans l'incertitude, et la solution brutale de tous les plans et projets. Peu importe combien on avait de vraie foi dans les valeurs spirituelles, peu importe combien la pensée raisonnait clairement au sujet de l'immortalité, peu importe combien les preuves de survie et d'éternité étaient concluantes, il subsiste quand même un point d'interrogation, et l'on continue d'envisager comme possibles une terminaison et une négation complètes, comportant la fin de toute activité, de toute réaction du cœur, de toutes pensées, émotions, désirs, aspirations, et des intentions focalisées autour du noyau central de l'être humain.

Même pour les croyants les plus déterminés, l'aspiration ardente, la décision de survivre, et le sens de continuité reposent encore sur la base instable d'une probabilité, et sur le témoignage d'autrui – qui n'est jamais réellement revenu pour exposer la vérité (17-344) ou (18-82).

 11. Il existe dans les archives de la Hiérarchie un Manuel de la Mort.

Peut-être certaines citations de ce manuel aideront-elles à comprendre mes explications et ouvriront-elles de nouvelles perspectives sur la mort...

 Cette descente et cette ascension, les hommes les appellent vie, existence, et décès.

 La lumière descendante s'ancre sur le plan des apparences temporaires. Elle lance sept fils à l'extérieur, et le long de ces fils palpitent sept rayons de lumière. Vingt et un fils mineurs les prolongent en tant que radicelles, amenant les quarante neuf feux à rougeoyer et à brûler. Sur le plan de la vie manifestée la parole se répand : Voici un homme est né.

 La vie se poursuit et la qualité de la lumière apparaît, tantôt faible et fuligineuse, tantôt rayonnante, brillante, éclatante. Ainsi passent et repassent dans la Flamme les points de lumière ; ils vont et viennent. Les hommes appellent cela la vie, ils disent que c'est la véritable existence. Ils se leurrent ainsi, mais servent le dessein de leurs âmes et s'adaptent au Plan supérieur. Alors résonne une Parole. L'irradiant point de lumière descendu remonte, répondant à la note faiblement perçue qui le rappelle, attiré vers la source d'où il émane. L'homme appelle cela mort, et l'âme appelle cela vie (17-366/7).

 12. La mort est maintenant obtenu par la volonté de l'âme. Elle sera un jour le résultat de la volonté de l'âme et de celle de la personnalité unies.

Lorsque ce jour arrivera, la peur de la mort n'existera plus. Réfléchissez également à cela (5-765).

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CHAPITRE 118

LE MIRAGE

 

1. Le Mirage a souvent été considéré comme une curieuse tentative de ce qui est appelé les "forces noires" de décevoir et de berner les aspirants bien intentionnés. Beaucoup de gens très bien sont presque flattés lorsqu'ils sont "confrontés" par quelque aspect du mirage ; ils ont le sentiment qu'ils ont si bien démontré leur discipline que les forces noires manifestent suffisamment d'intérêt pour essayer de saper leur beau travail en les submergeant dans des nuages de mirage. Rien ne pourrait être plus loin de la vérité. Cette idée est elle même une partie du mirage des temps présents, et prend sa source dans l'orgueil humain et sa propre satisfaction.

 C'est l'illusion sur le plan astral (10-14/5) ou (15-435/6).

 2. Dans le processus de dissipation du mirage, l'action la plus efficace est de bien comprendre la nécessité d'agir purement comme canal pour l'énergie de l'âme. Si le disciple peut établir l'alignement correct et réaliser ensuite le contact avec l'âme, il en aura pour résultat une plus grande lumière. Cette lumière se déverse non seulement dans le mental, mais également dans la conscience du cerveau. Le disciple voit la situation plus clairement ; il se rend compte des faits tels qu'ils sont, dissipant sa "vaine imagination" et ainsi la lumière "brille sur sa route". Il n'est pas encore réellement capable de voir dans un champ de conscience plus vaste ; le mirage de groupe et bien entendu le mirage du monde demeurent pour lui un mystère qui l'aveugle et le remplit de confusion, mais sa propre route immédiate commence à s'éclairer ; il devient relativement libéré du brouillard provoqué par ses miasmes anciens et déformants.

 L'alignement, le contact avec son âme et ensuite la constance, tels sont les mots-clés du succès (10-26).

 3. Entre les paires d'opposés, consciemment enregistrée, une oscillation se produit sur le Sentier de Probation, jusqu'à ce qu'apparaisse la voie du milieu. Cette oscillation provoque le mirage des paires d'opposés. C'est un brouillard dense, parfois coloré de joie et de béatitude, parfois coloré de mélancolie et de dépression, alors que le disciple oscille entre les dualités. Cet état se maintient tant que l'accent est mis sur le sentiment, lequel parcourt toute la gamme entre la joie intense que le disciple ressent en cherchant à s'identifier à l'objet de sa dévotion ou de son aspiration, et le désespoir le plus sombre et le sentiment d'échec le plus profond, lorsqu'il n'y parvient pas. Tout cela est cependant de nature astrale, du monde de la sensibilité et n'a rien à voir avec l'âme. Les aspirants restent pendant des années, parfois pendant des vies, emprisonnés dans ce mirage. La libération du monde du sentiment, la polarisation dans le monde du mental illuminé dissiperont le mirage qui fait partie de la "grande hérésie de la séparativité" (10-55).

 4. Le champ de bataille pour l'homme qui approche du discipulat accepté ou qui se trouve sur le sentier du discipulat, tel qu'on l'entend généralement, est avant tout celui du mirage. C'est le problème majeur ; sa solution est imminente et urgente pour tous les disciples et les aspirants avancés. Vous voyez donc la raison pour laquelle, pendant l'époque aryenne, l'accent a été mis sur la nécessité d'étudier de Raja Yoga et de se soumettre à sa discipline. Ce n'est que par le Raja Yoga qu'un homme peut demeurer fermement dans la lumière ; c'est seulement par l'illumination et ne parvenant à une claire vision que peuvent être finalement dissipés les brouillards et les miasmes du mirage.

 ... Je vous conseille donc de prêter une plus grande attention à vos méditations, de toujours cultiver la faculté de la réflexion, et d'assumer l'attitude de celui qui réfléchit, la maintenant fermement pendant toute la journée (10-56).

 5. Lorsque les propres réactions à la vie et aux conditions environnantes provoquent la critique, l'esprit de séparativité ou l'orgueil, il est important d'adopter à leur égard une attitude d'extrême méfiance. Ces réactions engendrent nettement le Mirage. En langage occulte, ce sont les "caractéristiques du mirage". L'homme qui peut s'en libérer n'est pas loin d'abandonner et de dissiper tous les mirages. Je choisis mes mots avec soin, cherchant à attirer votre attention sur ce point (10-57).

 6. Cette pitié de soi est l'un des mirages majeurs de l'homme évolué et sensible (10-77).

 7. Le Mirage, voile et cache la vérité derrière les brouillards et les brumes du sentiment et de la réaction émotionnelle ; il est d'une puissance unique et terrible, en raison de la force avec laquelle la nature humaine s'identifie à la nature astrale, le mirage ne peut être dissipé que par l'afflux de la claire lumière dirigée sur lui ; c'est vrai de la vie de l'individu comme de celle de l'humanité (10-167).

 8. Le Mirage est de caractère astral, et, en cette époque, il est bien plus puissant que l'illusion, étant donné l'énorme majorité de gens qui fonctionnent toujours astralement.

 ... L'étendue du sujet est accablante ; il faut du temps pour que l'aspirant apprenne les règles lui permettant de trouver la sortie du domaine du mirage (15-436) ou (10-18/9).

 9. Chaque mort dans chacun des règnes de la nature produit dans une certaine mesure le même effet : elle brise et détruit une forme substantielle et sert ainsi un dessein constructif. Ce résultat est en grande partie astral ou psychique et sert à dissiper une fraction de l'illusion ambiante.

 Une destruction massive de formes a pris place durant les dernières années de la guerre mondiale. Elle a produit des changements phénoménaux dans le plan astral et l'écroulement d'une immense quantité d'illusions dans le monde, ce qui est vraiment excellent. Il devrait résulter de ces événements une moindre résistance à l'influx des nouveaux types d'énergie et plus d'aisance dans l'apparition des idées qui les incorporent.

Les nouveaux concepts seront désormais perçus et reconnus. Leur émergence dans le royaume de la pensée humaine dépendra de la formulation des nouveaux "passages et canaux d'impression" permettant aux hommes de devenir sensibles aux plans hiérarchiques et aux desseins de Shamballa (17-394).

 10. Voici le nom de certains de ces mirages :

 1. Le mirage de la destinée. C'est un mirage qui indique à celui se trouvant sous sa domination qu'il a une œuvre importante à accomplir et qu'il doit s'exprimer et travailler comme il est destiné à le faire. Ce mirage alimente un orgueil qui, en fait ne repose sur aucune base.

 2. Le mirage de l'aspiration. Ceux qui s'y trouvent soumis éprouvent un sentiment de totale satisfaction, entièrement absorbés qu'ils sont par leur aspiration vers la lumière ; ils s'appuient sur le fait qu'ils sont aspirants. Ce qu'il faut faire dans ce cas, c'est s'avancer sur le Chemin du Discipulat et mettre fin à ce sentiment de satisfaction et de préoccupation relatif aux ambitions et aux desseins spirituels.

 3. Le mirage de la confiance en soi, ou ce qu'on pourrait appeler les principes astraux du disciple. Ce mirage est, pour parler nettement, la certitude du disciple que son point de vue est absolument juste. Ce mirage, lui aussi, alimente l'orgueil et tend à faire croire au disciple qu'il fait autorité et qu'il est infaillible.

C'est l'attitude de base du théologien.

 4. Le mirage du devoir. Il conduit à une exagération du sens des responsabilités, suscitant une vaine activité une insistance se portant sur ce qui n'est pas essentiel.

 5. Le mirage des conditions environnantes qui cause fréquemment un sentiment de frustration, ou d'inutilité, ou encore d'importance.

 6. Le mirage du mental, de son efficacité et de sa capacité à traiter n'importe quel problème. Il mène inévitablement à l'isolement et à la solitude.

 7. Le mirage de la dévotion, conduisant à une stimulation exagérée du corps astral. L'homme sous l'influence de ce mirage ne voit qu'une seule idée, une seule personne, une seule autorité et un seul aspect de la vérité. Il alimente le fanatisme et l'orgueil spirituel.

 8. Le mirage du désir, avec son action qui se réfléchit sur le corps physique. Il conduit à un état permanent de lutte et d'agitation. Il rend vains tout travail fécond et toute paix ; il faut qu'un jour on y mette fin.

 9. Le mirage de l'ambition personnelle. Il existe bien d'autres mirages, de caractère individuel ou mondial ; cette liste suffira cependant à indiquer la tendance qui leur est commune à tous (5-49/50).

 Voir aussi : "Illusion" et "Maya".

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CHAPITRE 117

LE MENTAL (ou Manas)

 

1. On a défini Manas comme étant le mental, ou cette faculté de déduction logique et de raisonnement, d'activité rationnelle, qui distingue l'homme de l'animal. Cependant, c'est beaucoup plus que cela, car il est sous-jacent à toute manifestation, et la forme même d'une amibe, la faculté de discernement de l'atome ou de la cellule la plus insignifiante, sont animées par le mental, sous une forme ou sous une autre...

 Le Feu du Mental est fondamentalement électricité, révélée dans ses activités les plus élevées (3-264).

 2. L'amour est le grand unificateur, la première impulsion d'attraction, cosmique et microcosmique, mais le mental est le principal facteur créateur, celui qui utilise les énergies du cosmos. L'amour attire ; le mental non seulement attire, mais repousse et coordonne ; aussi, sa puissance est-elle inconcevable...

 L'humanité est en chemin vers une époque où l'homme fonctionnera comme mental, où celui-ci sera plus fort que le désir et où le pouvoir de la pensée sera utilisé pour attirer et diriger le monde comme le font maintenant les facteurs matériels et affectifs (4-94).

 3. Le mental crée ou formule ces formes-pensées (ou ces énergies incorporées) qui expriment, sur le plan mental, le degré de compréhension du Plan qu'a le disciple, ainsi que sa capacité à communiquer l'énergie mentale incorporée au corps éthérique, sans être entravé par la nature émotionnelle ou par aucun désir inférieur (5-798).

 4. L'homme développé, dont la personnalité est intégrée, amène graduellement le corps éthérique sous la domination de l'énergie mentale ; son activité sur le plan physique est alors moins gouvernée par l'instinct et le désir et davantage par l'énergie de la pensée ; elle est consacrée au plan de l'homme et en exprime la nature (5-798/9).

 Voir aussi : "Les Formes-pensées".

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CHAPITRE 116

LA MEDITATION

 

1. Au début de l'expérience, après les acquisitions les plus élevées que peut offrir la nature inférieure, l'homme commence à méditer. Au commencement, ses tentatives sont désordonnées et plusieurs incarnations peuvent se produire quelquefois pendant lesquelles le Moi supérieur oblige seulement l'homme à penser et à méditer sérieusement à intervalles rares et séparés. Plus fréquemment ensuite les occasions se présentent de se retirer à l'intérieur de lui-même, jusqu'à ce qu'apparaissent plusieurs vies adonnées à la méditation et à l'aspiration mystiques et dont le point culminant survient généralement dans une vie entièrement consacrée à ces activités...

 Derrière chacun de vous qui travaillez définitivement sous la direction d'un des Maîtres, se situent deux vies de culmination : la vie d'apothéose humaine, temporelle, et la vie de la méditation la plus intense, le long de la ligne mystique ou émotionnelle intuitive...

 Maintenant arrive pour vous tous, la plus importante série de vies pour lesquelles les précédents points de culmination ne furent que des marchepieds. Dans les vies succédant immédiatement celles des disciples sur le Sentier, se produira la réalisation finale par l'intermédiaire de la méditation occulte ordonnée, basée sur la loi. Pour un petit nombre, l'aboutissement peut se produire dans cette vie ou dans la suivante, pour d'autres dans de prochaines vies (2-31/2).

 2. Les dangers qui assaillent l'étudiant de la méditation dépendent de nombreux facteurs, et il ne sera pas possible de faire davantage que d'indiquer brièvement certaines conditions menaçantes, de mettre en garde contre certaines possibilités désastreuses et d'avertir l'étudiant vis-à-vis de résultats pouvant être atteints par un effort indu, par un excès de zèle, et par une concentration dans une seule direction qui peut mener à un développement déséquilibré. La concentration dans une seule direction est une vertu, mais elle devrait l'être de dessein et de but, et non dans ce qui développe un seul genre de méthode, à l'exclusion de toutes les autres.

 Les dangers de la méditation sont largement les dangers de nos vertus, et en cela réside beaucoup la difficulté. Elles sont en grande partie les dangers d'un concept affiné qui dépasse la capacité des véhicules inférieurs, spécialement du physique dense. L'aspiration, la concentration et la détermination sont des vertus nécessaires, mais si elles sont employées sans discrimination et sans un sens de temps dans l'évolution, elles peuvent conduire à une destruction du véhicule physique qui retardera tout progrès pour une vie déterminée. Ai-je éclairci mon sujet ?

Je ne cherche qu'à mettre en évidence la nécessité absolue pour l'étudiant occulte, de posséder un énergique bon sens comme qualité fondamentale associée avec un sens heureux des proportions, qui mène à une juste prudence et à une approximation de la méthode nécessaire au besoin immédiat. C'est pourquoi je dis d'une façon très concise à l'homme qui entreprend de tout cœur le processus de la méditation occulte.

 a) Connais-toi, toi-même.

 b) Procède lentement et avec prudence.

 c) Etudie les effets.

 d) Cultive la perception que l'éternité est longue, et que ce qui est lentement édifié demeure à jamais.

 e) Aspire à la régularité.

 f) Comprends toujours que les véritables effets spirituels sont reconnus dans la vie exotérique de service.

 g) Souviens-toi également que les phénomènes psychiques n'indiquent pas un succès découlant de la méditation. Le monde verra les effets et sera un meilleur juge que l'étudiant lui-même.

Par-dessus tout, le Maître saura, car les résultats sur les niveaux causals Lui apparaîtront avant que l'homme lui-même soit conscient du moindre progrès (2-107/8).

 3. Presque tous ceux qui entreprennent la méditation sont conscients d'un effet dans le système nerveux ; il prend quelquefois la forme d'insomnie, d'excitabilité, d'une tension d'énergie et d'agitation qui ne permet aucun repos ; d'une irritabilité qui était peut-être étrangère à la disposition, avant que la méditation soit poursuivie ; d'une réaction nerveuse, telle qu'une crispation spasmodique des membres, des doigts ou des yeux, d'une dépression ou d'un abaissement de la vitalité, et de nombreuses formes de tension et de nervosité, d'apparences différentes selon la nature et le tempérament. Cette manifestation de nervosité peut être grave ou légère, mais je cherche sincèrement à signaler qu'il est tout à fait inutile de s'en préoccuper, pourvu que l'étudiant reste fidèle aux règles du bon sens, qu'il étudie sagement son propre tempérament et ne poursuive pas aveuglément les formes et les méthodes, mais qu'il insiste pour savoir la raison d'être de l'action établie (2-117/8).

 4. Le but devrait être le développement de l'habitude de la méditation tout le long du jour, de la vie centrée dans la conscience supérieure jusqu'à ce que cette conscience soit tellement stabilisée, que le Mental inférieur, et les élémentals du désir et du physique deviennent si atrophiés et si privés de nourriture, que la triple nature inférieure deviendra alors simplement le moyen par lequel l'Ego contactera le monde dans le dessein d'aider la race (2-153).

 5. Pour tous ces troubles, des formes de méditation peuvent être trouvées qui, si elles sont suivies à temps, les dissiperont finalement. Le fait principal à être saisi ici, est que c'est seulement quand l'étudiant a une appréciation intelligente du trouble, ou des troubles dont il est affecté, que c'est seulement quand il est capable de suivre consciencieusement les formules communiquées et seulement quand son but est désintéressé, que ces formes lui seront confiées. Quand son objectif est de s'équiper pour, le service, quand il vise seulement à l'acquisition de véhicules sains pour la meilleure exécution du plan des Grands Êtres, et quand il ne désire pas se soustraire à la maladie pour son bénéfice personnel, alors seulement les formules fonctionneront en relation avec la conscience égoïque (2-167).

 6. La méditation, c'est le moyen d'apporter à l'unité en développant la faculté qui produira :

 a) L'abstraction ou libération de la forme.

 c) La direction de l'énergie par un acte de la volonté.

 d La future activité de construction.

 Par la méditation, l'homme se libère de l'illusion des sens et de leur attirance vibratoire ; il découvre son propre centre positif d'énergie et devient capable de l'utiliser consciemment ; il prend donc conscience de son vrai Soi, qui fonctionne librement et consciemment au-delà des plans des sens ; il pénètre les plans de la grande Entité qui lui offre une place au sein de Sa capacité vibratoire ; il peut alors commencer à exécuter ces plans consciemment dans la mesure où il les comprend et selon les divers degrés de sa réalisation ; il prend conscience de l'unité essentielle...

 La liberté de travailler sur n'importe quel Sentier doit être obtenue par la méditation occulte ; la liberté de s'échapper au-delà du cercle infranchissable s'obtient aussi de cette façon (3-630/1).

 7. La principale fonction de la méditation est d'amener l'instrument inférieur à une condition telle de réceptivité et de réponse vibratoire que l'Ego, ou Ange solaire, puisse l'utiliser et produire des résultats spécifiques (3-841/2).

 8. Le magicien blanc ayant, par la méditation et le dessein conscient, formé un point focal d'énergie sur le plan mental, accroît la vibration par une concentration vigoureuse ; il commence alors à visualiser dans le détail la forme qu'il cherche à construire ; il se la représente avec toutes ses parties composantes et voit "devant l'œil du mental" le produit terminé de la méditation égoïque, dans la mesure où il a réussi à le percevoir.

 ... C'est pourquoi dans toute méditation ayant une valeur occulte, l'homme doit accomplir certaines choses afin d'aider à obtenir ces résultats.

 Il tranquillise ses corps de façon à ce qu'il n'y ait pas d'entrave à l'intention égoïque et écoute la "Voix du Silence". Il répond alors à cette Voix consciemment et réfléchit longuement aux plans communiqués.

 Il fait alors retentir le Mot Sacré, reprenant la note de l'Ego telle qu'il croit l'entendre et l'envoie gonfler le son égoïque, pour mettre en mouvement la matière du plan mental. En même temps qu'il fait résonner ce son, il visualise la forme-pensée proposée qui doit incarner les desseins égoïques et se la représente en détail (3-843).

 9. Un des objectifs de la méditation quotidienne est de permettre au cerveau et au mental de vibrer à l'unisson avec l'âme qui cherche "dans une profonde méditation" à communiquer avec son reflet (4-73).

 10. La tendance de beaucoup d'aspirants, pendant la méditation, est de s'occuper de leurs défauts, de leur incapacité à dominer leur mental, alors que ces aspects de leur effort seraient facilités s'ils concentraient leur attention sur la construction de formes-pensées (4-119).

 11. Beaucoup de formes-pensées construites par l'aspirant pendant la méditation sont ainsi perdues à cause de l'état chaotique et tumultueux de son corps émotif (4-120).

 12. La méditation est inutile et dangereuse pour celui qui s'y dédie sans avoir comme solide base un bon caractère et une vie pure.

 ... La méditation est dangereuse là où le motif est erroné, c'est-à-dire désir de progrès personnel, acquisition de pouvoirs spirituels à son profit, parce qu'elle ne sert qu'à renforcer les ombres dans la vallée de l'illusion et faire se développer le serpent de l'orgueil caché dans la vallée du désir égoïste. La méditation est dangereuse là où manque le désir de servir (4-153/4).

 13. Quand l'homme médite, il tend à deux choses :

 a) A la formation de pensées, à l'abaissement vers les niveaux concrets du plan mental, des idées abstraites et des intuitions.

Ceci est ce qui peut être appelé la méditation avec semence.

 b) A l'alignement de l'Ego, et à la création de ce vide entre le cerveau physique et l'Ego, dont le résultat est le déversement divin, la destruction logique des formes et la libération consécutive. Ceci peut être appelé la méditation sans semence (2-75).

 14. C'est seulement quand la race aura développé les pouvoirs dynamiques et les attributs de la pensée, ces pouvoirs qui sont le résultat de la méditation correctement poursuivie, que la faculté d'employer les lois de la vibration sera objectivement possible.

 Ne pensez pas que ce sont seulement le religieux fervent, le mystique, ou l'homme imprégné de ce que nous appelons l'enseignement supérieur, qui sont les interprètes des pouvoirs acquis par la méditation. Tous les grands capitalistes et les chefs suprêmes de la finance ou des affaires organisées sont les exécutants des pouvoirs similaires. Ils personnifient l'adhésion essentielle à une ligne de pensée, et leur évolution est semblable à celle du mystique et de l'occultiste. Je cherche très fortement à accentuer ce fait.

 La suprême attention concentrée sur le sujet en mains, fait d'eux ce qu'ils sont, et à bien des égards ils obtiennent de plus grands résultats que beaucoup d'étudiants de la méditation. Tout ce qu'ils doivent faire, est de transmuer le mobile qui est à la base de leur travail, et leurs réalisations dépassera alors celles des autres étudiants (2-247).

 15. Ceci est le sentier qui doit être foulé par chacun et par tous et dont la méthode est la méditation. Le but est l'amour parfait et la sagesse. Les pas consistent à surmonter sous plan après sous-plan sur les trois plans ; la méthode est celle de la méditation occulte ; la récompense est la continuelle expansion de conscience qui met finalement un homme en rapport avec son propre Ego, avec les autres Sois, avec le Maître à Qui il est assigné et Qui l'attend ardemment, avec ses compagnons disciples et les Initiés plus avancés qu'il peut contacter dans l'aura de ce Maître, jusqu'à ce qu'il se trouve devant l'Unique Initiateur, et soit admis dans la Place Secrète, et connaisse le mystère qui est sous-jacent à la conscience elle-même (2-254/5).

 16. La méditation est une technique de la pensée qui aboutit à des relations réciproques correctes et sans obstacles. C'est un synonyme d'alignement. Elle est donc l'établissement d'une voie de communication directe, non seulement entre la source unique, la monade, et son expression, la personnalité contrôlée et purifiée, mais encore entre les sept centres du véhicule éthérique humain. Cela consiste à fixer les résultats de la méditation sur une base d'effets physiques ou plutôt éthériques (17-485).

 17. La Science de la Méditation. Actuellement, la méditation est associée ; dans l'esprit des hommes, à des questions religieuses. Mais cela correspond seulement au thème. Cette science peut s'appliquer à tout processus de vie. En réalité, cette science est une branche subsidiaire, préparatoire à la Science de l'Antahkarana. C'est en fait, la vraie science de la construction occulte d'un pont dans la conscience. Grâce à elle, particulièrement dans les stades de début, le processus de construction est facilité. C'est l'une des voies majeures du fonctionnement spirituel ; c'est l'une des nombreuses voies vers Dieu ; elle relie finalement le mental individuel au mental supérieur, et plus tard au Mental Universel. C'est l'une des principales techniques de construction, et elle finira par dominer les nouvelles méthodes d'éducation dans les écoles et les instituts. Elle a pour but, principalement :

 a) De rendre sensible aux impressions supérieures.

 b) De construire la première moitié de l'antahkarana, qui est entre la personnalité et l'âme.

 c) D'engendrer finalement la continuité de conscience. La méditation est essentiellement la science de la lumière, car elle travaille avec cette substance (12-82/3).

 18. La méditation implique de vivre chaque jour une vie à but unique...

 Ce processus de méditation ordonnée, poursuivi pendant plusieurs années et complété par une vie méditative et un service à objectif précis, stimule avec succès tout l'organisme et fait passer l'homme inférieur sous l'influence et la domination de l'homme spirituel...

 Je ne conseillerais jamais trop à l'étudiant d'éviter une méditation intensive durant des heures...

 La stimulation générale du monde est si grande en ce moment, l'aspirant moyen si sensible et si délicatement organisé, qu'une méditation excessive, un régime fanatique, la réduction des heures de sommeil, ou trop d'intérêt pour l'expérimentation psychique, bouleverseront l'équilibre mental et causeront souvent un dommage irréparable (13-15/6).

 19. La méditation est l'agent créateur dominant sur notre planète.

Lorsque vous vous efforcez, en tant qu'individu, de "construire le nouvel homme en Christ" qui exprimera votre vrai soi spirituel, vous savez très bien que votre meilleur agent est la méditation ; le processus de méditation doit toutefois s'accompagner de travail créateur, autrement il est purement mystique et, bien qu'il ne soit pas vain, il a néanmoins des résultats négatifs (6-194).

 Voir aussi : (6-289) et "Enseignements sur la Méditation" (6-109/29).

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CHAPITRE 115

LA MEDECINE : LES MEDICAMENTS MINERAUX

 

1. L'une des grandes erreurs de la famille humaine a été de vouloir administrer des médicaments minéraux à des fins thérapeutiques. Il en est résulté une combinaison de substances déviques qui n'avait pas été prévue.

La relation de l'homme avec les règnes inférieurs et en particulier avec les règnes minéral et animal a engendré dans le monde dévique un état de choses tendant à compliquer l'évolution des dévas (3-547).

 2. Vous me demandez si j'approuve l'usage de l'éther et du chloroforme lors des opérations, ainsi que des sédatifs. Fondamentalement, non, mais temporairement, certainement.

 Chez un homme dont le contact avec l'âme est fermement établi, qui a développé la faculté de sortir de son corps physique et d'y rentrer à son gré, de telles aides sont superflues. Ce peut être des mesures d'urgences, rendues nécessaires par le karma mondial et le degré d'évolution de l'humanité. Il ne s'agit naturellement pas de l'usage de stupéfiants et de la drogue par des gens déséquilibrés, mais d'un usage judicieux de tranquillisants selon les sages ordonnances du médecin (4-228).

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