N G S M . E U

LES NOUVEAUX GROUPES DES SERVITEURS DU MONDE

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REFLECHISSEZ-Y

 

Compilation faite par un étudiant sur une partie du texte original d'après les écrits de Alice A. Bailey et du Maître Tibétain Djwhal Khul ;

 Cette compilation de 184 thèmes est extraite des livres d'Alice Bailey dont le Lucis Trust détient les droits d'auteur.

Mis sur support informatique sous la responsabilité de l'association Lucis Trust.

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CHAPITRE 86

L'IDENTITE

 

Il est une chose dont on peut être sûr c'est que l'identité demeure à jamais.

 Expliquons ceci par une illustration :

 Chacun de nous, au cours du processus d'évolution, fait partie de l'un des Hommes Célestes, Qui Eux-mêmes constituent les sept centres d'un Homme Céleste plus important, le Logos. Cependant, bien que nous soyons fondus avec le tout, nous ne perdrons pas notre identité et demeurons à jamais des unités de conscience séparées, tout en ne faisant qu'un avec tout ce qui vit et tout ce qui est. De même, notre Logos ne perd pas Son Identité, bien qu'Il fasse partie de la Conscience du Logos de Sirius. A son tour, le Logos de Sirius est l'un des sept Grands Hommes des Cieux, qui constituent les centres du corps de CELUI DONT RIEN NE PEUT ÊTRE DIT (3-486).

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CHAPITRE 85

IDEES ET IDEAUX

 

1. C'est dans le domaine des idées que l'humanité n'est pas un être libre. Dès qu'une idée est devenue un idéal, l'humanité peut librement l'accepter ou le rejeter, mais les idées proviennent d'une source plus élevée et sont imposées au mental racial, que les hommes le veuillent ou non.

 2. Bien que le matérialisme soit encore puissant, il y a peu de personnes qui ne soient animées d'une certaine aspiration idéaliste pour laquelle elles sont prêtes à faire des sacrifices, si cela est nécessaire. C'est là un phénomène relativement nouveau et qu'il est bon de noter soigneusement. D'âge en âge, de grands Fils de Dieu ont toujours été prêts à mourir pour une idée ; aujourd'hui des multitudes entières y sont disposées et l'ont fait ; qu'il s'agisse de l'idée d'un état, d'un empire sur-humain ou d'une nation élue, ou bien que ce soit en réagissant à un besoin mondial urgent, ou l'adhésion ardente à une idéologie qui a cours. Cela indique un accomplissement racial prodigieux et un grand succès de la Hiérarchie qui a réussi à diriger l'attention humaine vers le monde d'où émergent les idées et vers des valeurs plus élevées et moins matérielles (9-108).

 3. L'illusion peut signifier la réaction du mental indiscipliné au monde des idées nouvellement contacté. Ce contact est établi du moment où l'homme a réalisé l'alignement et mis la nature inférieure en rapport avec la nature supérieure. Les idées nous viennent du plan de l'intuition. L'âme illumine le plan mental et le plan de l'intuition, si bien qu'ils se révèlent l'un à l'autre et que leur rapport devient alors évident. Le mental de l'homme (qui devient lentement le centre de sa conscience et la réalité principale de son existence) devient conscient de ce monde d'idées, nouveau et jusqu'alors inexploré ; il saisit une idée ou un groupe d'idées et s'efforce de les rendre siennes. Au début, la majorité des hommes et particulièrement le mystique moyen n'ont des idées qu'une appréciation assez vague et nébuleuse ; ils jugent souvent selon des jugements déjà portés. L'illumination obtenue grâce à un contact faiblement établi avec l'âme semble, au néophyte inexpérimenté, une merveille d'importance

vitale. Les idées qu'il contacte l'émerveillent grandement ; elles lui paraissent splendides, exceptionnelles et vitalement nécessaires à l'humanité.

 Mais le mental est toujours concentré sur le soi, le contact toujours faible, l'alignement incertain et, par conséquent, les idées ne sont que vaguement perçues. Mais le caractère unique de l'expérience réalisée dans le contenu du mental du disciple le fait pénétrer dans les profondeurs du domaine de l'illusion. L'idée, ou les idées qu'il a contactées ne sont (si seulement il pouvait s'en rendre compte) qu'un fragment d'un Tout beaucoup plus vaste et son interprétation est inadéquate. L'idée qui a émergé dans sa conscience, en raison de l'éveil partiel de son intuition, se trouvera déformée de plusieurs façons au cours de sa descente dans la conscience du cerveau. La manière dont il matérialise l'idée et la transforme en un projet d'exécution pratique est encore tout à fait impropre. Son équipement n'est pas encore suffisant pour parvenir à une certaine exactitude (10-38/9).

 4. L'illusion se manifeste généralement de sept manières :

 1. Par une fausse perception d'une idée. Le disciple ne peut pas distinguer entre une idée et un idéal, entre une idée et une forme pensée, ou entre un concept intuitif et un concept mental...

 La cause en est un mental non entraîné, non illuminé. Le remède est dans l'entraînement selon la technique du Raja Yoga.

 2. Par une fausse interprétation...

 La cause est une surestimation des propres pouvoirs mentaux.

 Le péché par excellence du type mental est l'orgueil qui colore toutes les activités dans les premiers stades.

 Le remède est le développement d'un esprit prudent.

 3. Par une fausse appropriation des idées. Ce qui provoque l'utilisation fausse d'une idée est la faculté de dramatiser et la tendance, propre à la personnalité, d'affirmer le petit soi ; elles amènent l'homme à s'approprier une idée comme si elle lui appartenait et à lui donner une importance exagérée parce qu'il la considère comme sienne...

 La cause en est une surestimation de la personnalité, une impression exagérée des réactions de la personnalité sur l'idée perçue et sur tous ceux qui tentent de venir en contact avec la même idée.

 Le remède est un effort constant afin de décentraliser la vie de la personnalité et de la centrer sur l'âme.

 Je voudrais ici rendre un point bien clair. Il est très rare que les idées parviennent directement des niveaux de l'intuition à la conscience mondiale et au mental humain. Le stade de développement actuel ne le permet pas encore. Les idées viennent des niveaux de l'intuition seulement lorsqu'il y a un contact constant avec l'âme, une puissante maîtrise mentale, une intelligence bien entraînée, un corps émotionnel purifié et un bon système glandulaire, résultant de ce qui précède. Réfléchissez-y.

 Lorsqu'elles sont d'un ordre très élevé, la plupart des idées sont amenées dans la conscience du disciple par son Maître et lui sont communiquées par télépathie mentale... En outre, certaines grandes idées existent en tant que courants d'énergie sur le plan mental. Les disciples peuvent entrer en contact avec elles et les obliger à se manifester, grâce à leur attention entraînée. Ces courants d'énergie mentale, colorée par une idée fondamentale, sont placés là par la Hiérarchie. Lorsqu'il les découvre et les contacte, le néophyte est enclin à considérer ce fait de manière personnelle, et il attribue l'idée à sa propre sagesse et à son propre pouvoir.

 4. Par une fausse direction donnée à l'idée. C'est dû au fait que le disciple ne voit pas encore les choses comme elles sont.

 Son horizon est limité, il fait preuve de myopie...

 La cause est un mental limité et non inclusif.

 Le remède est la formation du mental en vue de le rendre inclusif, bien développé sous l'angle de l'intelligence des temps modernes.

 5. Par la fausse intégration d'une idée. Chaque disciple a un plan pour sa vie, un champ de service qu'il a choisi, sinon il n'est pas disciple...

 Les disciples ne doivent pas nécessairement travailler avec toutes les idées qu'ils perçoivent et contactent ; ils ne le comprennent pas toujours. Le disciple se saisit donc de l'idée et cherche à l'intégrer dans ses plans ; il essaie de travailler avec des énergies pour lesquelles son tempérament ne l'a pas préparé. Il impose un courant d'énergie à son corps mental auquel celui-ci est incapable de tenir tête ; et le désastre s'ensuit...

 La cause est la cupidité et l'égoïsme du petit soi, même si le disciple ne le comprend pas et s'il est sous l'emprise du mirage que constitue l'idée même de son propre désintéressement.

 Le remède est l'esprit d'humilité.

 6. Par la fausse incarnation des idées. Il s'agit surtout ici des difficultés rencontrées par les âmes évoluées qui arrivent en contact avec le monde de l'intuition...

 L'idée est contactée, mais elle est revêtue d'une matière mentale qui ne lui convient pas ; dans sa voie vers la matérialisation, elle prend donc une mauvaise direction...

 La cause est le manque d'entraînement ésotérique à l'activité créatrice.

 Le remède est l'application des méthodes de cinquième rayon, méthodes du plan mental.

 7. Par une fausse application des idées. Que de fois le disciple tombe dans cette forme d'illusion ! Intuitivement, et aussi avec intelligence (notez la différence entre les deux termes) il contacte une idée et il l'applique mal (10-42/45).

 5. Les pensées jouent donc leur rôle, et le problème des idées sera de mieux en mieux compris jusqu'au jour où nous aurons des penseurs et des intuitifs entraînés, capables de travailler directement dans le monde des concepts et d'en ramener, pour l'usage de l'humanité, les idées-modèles sur lesquelles on pourra construire. En disant cela, je me rends compte que l'on peut m'accuser d'enjoliver et de communiquer l'impossible ; mais le temps démontrera la vérité de ce que je prédis (1298/9).

 Voir aussi : (6-267/8/9).

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CHAPITRE 84

HYLOZOÏSME

(Théorie philosophique qui suppose que la substance originelle est vivante et a une âme)

 1. Cette théorie ne reconnaît pas, où que ce soit dans l'univers, une substance dénommée inorganique, mais établit le fait que toutes les formes sont édifiées à l'aide de vies infinitésimales qui, dans leur totalité, grande ou petite, constituent une Vie, et que ces Vies ainsi composées sont à leur tour une partie constituante dans une Vie plus vaste. Nous voyons ainsi finalement cette immense échelle de vies, manifestées selon une expression de plus en plus grande et parcourant le chemin allant de la minuscule petite vie appelée "atome" (l'atome de la science) jusqu'à cette vaste vie atomique que nous appelons un système solaire (14-161).

 2. En ce qui concerne la signification du mot "vie" notre tâche est pour ainsi dire impossible, parce qu'il n'y a pas d'être humain qui ait, ou puisse avoir, une compréhension quelconque de la nature de la vie, avant d'avoir atteint la troisième initiation. J'insiste sur ceci, je le répète, afin de vous persuader de la futilité de toute vaine spéculation sur ce sujet (14-162).

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CHAPITRE 83

LE SENS DE L'HUMOUR

 

1. Puis-je vous recommander, paradoxalement, de travailler avec le plus grand sérieux tout en refusant de prendre le travail ou vous-même trop au sérieux ? Ceux qui, de l'intérieur, surveillent le travail des aspirants voient la pitoyable détresse de la déficience des aspirants, l'effort tendu pour "être tels qu'ils devraient être", un regrettable manque du sens des proportions et une totale absence d'humour. Je vous supplie de cultiver ces deux qualités. Ne vous prenez pas au sérieux et vous pourrez travailler avec plus de liberté et de pouvoir. Prenez le Plan et l'appel à servir au sérieux, mais ne perdez pas de temps à vous analyser constamment (4-476).

 2. Il y a deux choses que tout disciple doit apprendre un jour ou l'autre, mon frère. L'une est de cultiver l'art de ne pas se prendre trop au sérieux et l'autre est de développer un sens d'humour, un sens d'humour réel, non forcé, une capacité de rire de soi-même et avec le monde. C'est là une de ces compensations offertes à ceux qui peuvent parvenir à travailler dans la lumière sur le plan mental (5-481).

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CHAPITRE 82

L'HUMILITE

 

1. Je voudrais également faire remarquer, avec toute la clarté et la force dont je dispose, la très profonde nécessité de l'humilité et celle de sa constante manifestation. Je ne me réfère pas à un complexe d'infériorité mais à un sens bien ajusté des justes proportions qui donne à celui qui le possède un point de vue équilibré au regard de lui-même, de ses responsabilités et du travail de sa vie. Lorsque ce sens est présent, il permet de se voir soi-même d'une manière détachée et de voir dans la même lumière les opportunités qui se présentent. Sans aucun doute, tous les disciples, et vous aussi parmi eux, se sont interrogés sur leur condition et leur place le long du Sentier, et sur la condition de leurs condisciples.

Après tout, c'est une chose humaine et naturelle. Certains d'entre vous manifestent trop d'humilité, dans un sens personnel, et non dans le sens de la véritable humilité.

 Je veux dire par là que vous avez si peur de la vanité, de la vantardise et si peur de trop estimer vos capacités que vous ne rendez pas justice aux réalités et décriez le pouvoir de votre âme (5-124/5).

 2. Il a également besoin de cultiver la véritable humilité qui l'oblige à donner dans un service désintéressé tout ce qu'il possède et ensuite à oublier ce qu'il a ainsi donné de lui-même. En l'occurrence, il ne doit en aucune façon se considérer comme un élément du problème. Un disciple ne peut vraiment servir que s'il manifeste détachement et humilité (5-484).

 3. Pensez humblement, parlez sagement et travaillez sans cesse (6-527).

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CHAPITRE 81

L'HUMANITE

 

1. Le monde est un et sa souffrance est une ; en vérité l'humanité est une unité. Mais beaucoup l'ignorent, et tout l'enseignement présent tend à éveiller l'humanité à ce fait pendant qu'il est encore temps d'éviter une situation plus grave encore. Les péchés de l'humanité sont aussi un seul péché. Son but est un, et c'est comme une grande famille humaine que nous devons émerger dans l'avenir. Je voudrais insister sur cette pensée : dans l'avenir nous devons émerger fondus en une humanité purifiée, disciplinée, illuminée et fusionnée. Ceux qui ne saisissent pas ce fait important, qu'ils soient belligérants ou neutres, souffriront profondément par la suite du fait de leur non-participation au sort de l'humanité en tant que tout.

 La Hiérarchie n'est pas neutre. Elle est avec les éléments justes dans toutes les nations et se dresse contre toute attitude séparative, isolationniste et matérialiste, car de telles attitudes empêchent de saisir les véritables valeurs spirituelles et font obstacle au développement humain.

L'identification avec tous et la participation aux conditions mondiales, volontairement ou par force, constituent aujourd'hui l'unique voie de sortie pour tous les peuples. Réfléchissez à cela (9-64).

 2. Le travail prédéterminé de longue date... de... l'humanité sera l'agent distributeur de l'énergie spirituelle pour les trois règnes inférieurs. C'est le service majeur que le quatrième règne a entrepris, par l'entremise de ses âmes qui s'incarnent. Un jour, la radiation du quatrième règne sera si puissante et portera si loin, que ses effets pénétreront jusqu'aux profondeurs du monde phénoménal créé, et même du règne minéral (9-117/8).

 3. L'objectif de l'ordre social nouveau, des nouvelles lignes politiques et de la nouvelle religion est d'amener le développement de la conscience humaine, d'instituer les valeurs plus élevées, d'attirer sur elles l'attention des hommes, et de mettre une fin au règne du matérialisme. C'est, après tout, le but que se sont fixés tous ceux ayant la vraie connaissance et les hommes enclins à la spiritualité au cours des âges, c'est-à-dire amener la loi du Royaume de Dieu, la domination de l'âme dont la nature est amour, et poursuivre le travail inauguré par le Christ, amener l'ère de paix sur la terre et de bonne volonté à l'égard des hommes. Cela est clairement indiqué par l'accent mis, sur une large échelle, sur la paix du monde, tel que l'expriment les chefs politiques importants et tel qu'il est démontré partout par les églises.

 Aujourd'hui, les peuples sont divisés en quatre groupes, du point de vue de Ceux qui cherchent à guider l'Humanité dans le Nouvel Age. C'est là, bien sûr, une large généralisation et de nombreux groupes intermédiaires existent entre les quatre grandes divisions.

 D'abord, les masses ignorantes. Celles-ci, en raison du manque de travail, de l'analphabétisme, de la faim, de la détresse et du manque de loisirs ou de moyens de se cultiver, se trouvent dans une situation qui peut prendre feu. Elles sont juste assez développées pour réagir à la direction du mental et aux suggestions de gens légèrement plus avancés. Elles peuvent être facilement enrégimentées, influencées, standardisées et lancées en une activité collective par les chefs de n'importe quelle école de pensée assez intelligente et de caractère assez émotionnel pour faire appel aux désirs matériels, à l'amour du pays et à la haine de ceux qui possèdent davantage que ces masses. Elles peuvent être dominées par la peur et ainsi poussées à l'action par un appel émotionnel.

 Manquant de sagacité et en proie à de très grandes souffrances, elles sont facilement emportées par les fureurs de la haine et du fanatisme et ainsi, elles constituent l'une des plus grandes menaces du temps présent.

Elles sont les jouets de ceux qui sont mieux informés, et se trouvent sans recours entre les mains de ceux qui cherchent à les utiliser pour n'importe quel but. Elles sont extrêmement sensibles aux appels émotionnels et aux promesses ; par contre les idées ne peuvent produire qu'un impact mineur sur leur conscience, car elles ne sont pas encore suffisamment développées pour penser par elles-mêmes. Leur ensemble est constitué de jeunes âmes, bien qu'il y ait évidemment des exceptions. Ce n'est pas l'idéalisme des chefs et des démagogues qui les impressionne et les pousse à l'action généralement violente, mais le désir de se venger, le besoin de posséder dans le sens matériel du mot, et la détermination d'être ce qu'on appelle communément "le plus malin". Elles incarnent la psychologie de la masse, la loi de la masse et la violence de la masse. Elles sont sar~ défense, exploitées et, parce qu'elles représentent une ma ose d'êtres humains qui ne pensent et ne raisonnent pas, elles constituent un problème très réel, ainsi que nous tous le savons bien et ainsi que le comprennent tous les gouvernements. La violence aveugle, irréfléchie a, jusqu'à présent, été contenue par la force armée. C'est ce qui se passe aujourd'hui. Les masses luttent et meurent aux exhortations de discours incendiaires, sachant rarement de quoi il s'agit. Leurs conditions doivent être améliorées, mais pas au moyen du sang versé ni de l'exploitation.

 Deuxièmement, les classes moyennes, ou prétendues telles de niveau à la fois supérieur et inférieur. Elles occupent une place importante dans chaque nation, bourgeoise intelligente, diligente, curieuse, d'esprit étroit, essentiellement religieuse, bien que fréquemment répudiant les formes de la religion. Elles sont déchirées et ravagées par les conflits économiques et sont, sans exception, l'élément le plus puissant dans n'importe quelle nation, du fait qu'elles peuvent lire, discuter, penser, dépenser de l'argent et prendre parti. Elles forment la masse des partisans dans le monde, des combattants de toute cause et sont constituées en groupements, soit pour soit contre ceci ou cela ou un autre parti. Elles aiment se reconnaître et se choisir des chefs et sont prêtes à mourir pour une cause et à faire des sacrifices illimités pour leurs idéaux basés sur les idées qui leur sont présentées par les chefs qu'elles ont choisis.

 Je ne range pas la prétendue aristocratie en un groupe spécial, car c'est là uniquement une distinction de classe basée surtout sur l'hérédité. Le capital et les ajustements auxquels procèdent les nations modernes les font rapidement fusionner avec la classe moyenne. Nous traitons de matières fondamentales, de groupements fondés sur des attitudes majeures et non pas sur des divisions qui apparaissent lorsque l'on considère des ressources matérielles. L'esprit bourgeois pénètre aujourd'hui les masses, le prolétariat, d'une manière lente et continue, et il pénètre aussi dans les milieux que l'on a appelé jusqu'à présent la classe supérieure. On le trouve, existant à l'état de conscience, dans l'aristocratie de toute nation, absorbant ses membres au cours du grand processus actuel de nivellement. En raison du nivellement qui se poursuit partout, l'aristocratie spirituelle peut maintenant émerger, aristocratie basée sur une réalisation des origines et des buts divins, qui né connaît aucune distinction de classe, aucune barrière religieuse ni aucune séparation en raison de différences. Nous traitons donc de divisions humaines et non pas de distinctions de classe.

 Ce second groupe constitue le champ le plus fertile d'où les nouveaux chefs et organisateurs sont tirés. Ceux-ci constituent un groupe intermédiaire entre les penseurs du monde, les gens intelligents et les masses humaines. En dernière analyse, ils sont les facteurs décisifs dans les affaires du monde. Les masses souffrent des conditions mondiales et des situations créées par l'activité du second groupe et réagissent d'une façon ou d'une autre aux nouvelles influences, aux nouveaux idéaux et aux nouveaux facteurs de direction dans le monde moderne. Ce groupe important souffre lui-même par ceux qui cherchent à imposer de nouveaux rythmes aux peuples, groupes politiques, idéalistes et fanatiques religieux, et protagonistes du nouvel ordre social et des nouveaux régimes économiques (tels que leurs chefs les leur montrent, bien ou mal interprétés).

 En raison du développement de leur intelligence, due aux facilités croissantes d'éducation, à leur possibilité d'information et à l'impact des nouvelles méthodes de propagande, de la presse, et de la radio, ils forment le groupe le plus puissant de chaque nation, et c'est à eux que les chefs s'adressent. C'est leur soutien et leur esprit de parti qui est demandé et qui représentent le succès pour n'importe quel chef. Ce sont eux qui détiennent la direction dans les affaires nationales. Ils sont aujourd'hui assaillis par l'incertitude, les doutes, les craintes profondes et le désir de voir justice faite et le nouvel ordre des choses instauré. Par-dessus tout, ils désirent la paix, des conditions économiques stables et un monde ordonné. Pour cela, ils sont prêts à se battre, et ils se battent aujourd'hui dans chaque parti, chaque groupement, pour toutes sortes d'idéaux politiques, nationalistes, religieux, économiques et sociaux. S'ils ne se battent pas au sens réel et physique du mot, ils se battent à coups de paroles, de discours et de livres.

 Troisièmement, les penseurs du monde : ce sont les hommes et les femmes intelligents, hautement éduqués, qui perçoivent les idées et les formulent en idéaux. Ces personnes parlent, écrivent des articles, des livres et utilisent toutes les méthodes connues pour atteindre et éduquer le grand public, poussant ainsi la bourgeoisie à agir et, à travers elle, à stimuler les masses. Leur fonction et le rôle qu'ils remplissent est d'une suprême importance. De leurs rangs sortent ceux qui influencent continuellement le cours des affaires mondiales, parfois dans un bon sens et parfois en vue de fins égoïstes. Ils jouent sur l'esprit humain comme un musicien joue sur son instrument, et le pouvoir de la presse, de la radio et des tribunes publiques se trouve entre leurs mains.

 Leur responsabilité est énorme. Quelques-uns, plus peut-être qu'il ne peut paraître, travaillent d'une façon désintéressée sous l'inspiration de l'ère nouvelle. Ils se sont consacrés à l'amélioration de la condition humaine et des affaires du monde suivant certaines directions qui leur paraissent (à raison ou à tort) contenir l'espoir de l'avenir et l'élévation de l'humanité.

On les rencontre dans chaque gouvernement, chaque parti, chaque société et organisation, et dans chaque Eglise et groupement religieux. Ils constituent l'unité la plus influente aujourd'hui, car c'est à travers eux que l'importante classe moyenne est atteinte, mise en mouvement et organisée pour des fins politiques, religieuses et sociales. Leurs idées et leurs déclarations s'infiltrent à travers les classes moyennes et supérieures et finalement atteignent les oreilles des gens les plus avancés parmi les masses non évoluées.

 Quatrièmement, le Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde : Ce sont les gens qui commencent à inaugurer un nouvel ordre social dans le monde. Ils n'appartiennent à aucun parti ni à aucun gouvernement, dans le sens partisan du terme. Ils reconnaissent l'existence de tous les partis, de toutes les croyances et de toutes les organisations sociales et économiques ; ils reconnaissent tous les gouvernements. On les rencontre dans toutes les nations et dans toutes les organisations religieuses, et ils travaillent à formuler le nouvel ordre social. Sous l'angle purement physique, ils ne luttent ni pour les meilleurs aspects de l'ordre ancien ni pour l'amélioration des conditions sociales. Ils considèrent que les anciennes méthodes de combat, d'esprit de parti et d'attaque, tout comme

les anciennes techniques employées dans les luttes de partis ont absolument échoués, et que les moyens employés jusqu'à présent de tous côtés, par tous les partis et tous les groupes (lutte, violent parti pris en faveur d'un chef ou d'une cause, attaques contre des individus dont les idées ou les manières de vivre sont jugées nuisibles à l'humanité) sont dépassés, s'étant montrés vains et incapables d'amener les conditions voulues de paix, de prospérité économique et de compréhension. Ils sont absorbés par la tâche consistant à inaugurer le nouvel ordre du monde en formant à travers le monde entier, dans chaque nation, chaque ville ou agglomération, un groupement de gens qui n'appartiennent à aucun parti, ne prennent position ni pour ni contre mais qui ont des plans aussi clairs et bien définis et un programme aussi pratique que n'importe quel autre parti dans le monde aujourd'hui. Ils se basent essentiellement sur la divinité essentielle de l'homme ; leur programme est fondé sur la bonne volonté car c'est là une caractéristique humaine fondamentale. Ils organisent, en ce moment, les hommes de bonne volonté à travers le monde, leur traçant un programme défini et édifiant une politique à laquelle tous les hommes de bonne volonté peuvent adhérer.

 Ils croient et déclarent que leur appel initial a été tel, que si les esprits éduqués faisant partie du troisième groupe étudié plus haut leur donnent leur aide, et si les moyens financiers leur sont donnés d'accomplir le travail d'éducation nécessaire et la propagande relative à la bonne volonté, ils peuvent changer le monde (par la seule action des hommes de bonne volonté) au point que, sans guerre, sans exciter la haine entre les hommes et sans attaquer aucune cause ni adhérer à aucune d'entre elles, le nouvel ordre peut être fermement établi sur terre (15-582/87).

 4. La conscience de l'humanité est partout éveillée. Les races les moins développées sont en voie d'être éduquées, ce qui implique nécessairement la découverte de la pensée. On reconnaît que la bonne volonté est indispensable au développement du monde. Les hommes s'aperçoivent que "nul ne vit pour lui-même", et aucune nation non plus.

Ils enregistrent le fait que d'améliorer partout les conditions de vie de tous les hommes est une simple affaire de bon sens et de sagesse. C'est là un comportement nouveau et une approche nouvelle pleine d'espoir.

 Les hommes apprennent à se connaître et à se comprendre les uns les autres. Des nations parviennent à des contacts plus étroits entre elles. Des hommes d'Etat de tous les pays luttent ensemble au sein d'un conclave commun afin d'améliorer les conditions de vie humaines. Partout on pense, on évalue, on combat pour la liberté et les valeurs véritables. Que représente tout cela sinon l'effort de l'âme de l'humanité en vue de supprimer les maladies, de rétablir la santé dans les régions insalubres, et d'éliminer les points de friction ? N'est-ce pas également ce que tente l'homme spiritualisé lorsque son corps est malade, et ce que le guérisseur voudrait l'aider à réaliser ? (17-478).

 5. L'humanité est malade et attend sa guérison. Celle-ci sera accomplie par le Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde et par les hommes de bonne volonté aidés par la Hiérarchie, ce centre planétaire d'où seront tirées les énergies curatives... La maladie de l'humanité en tant que race résulte de millénaires de vie défectueuse, de desseins égoïstes, et de cupidité qui ont produit une accumulation de maux physiques.

 Aujourd'hui, des millions d'enfants naissent soit visiblement déficients, soit porteurs de germes de maladie (17-517).

 6. La race humaine, dans son ensemble, se trouve maintenant à l'entrée même du Sentier du Disciple. Son regard se tourne vers l'avant, vers la vision, qu'il s'agisse de la vision de l'âme, de la vision d'un mode de vie meilleur, d'une situation économique améliorée, ou de relations inter-raciales meilleures. Que cette vision soit souvent déformée, qu'elle soit orientée vers la matière, ou saisie en partie seulement, est tristement vrai ; mais, sous une forme ou sous une autre, il existe aujourd'hui une compréhension appréciable de ce qui est "nouveau et souhaitable" de la part des masses, ce qui jusque-là était inconnu. Dans le passé, c'était l'intelligentsia ou les élus qui étaient doués de vision. Aujourd'hui, c'est la masse des hommes. L'humanité dans son ensemble est prête au processus général d'alignement et c'est la raison spirituelle qui était derrière la guerre mondiale. Les "ciseaux tranchants du chagrin doivent séparer le réel de l'irréel ; le coup de fouet de la douleur doit éveiller l'âme endormie à une vie meilleure ; il faut entreprendre d'arracher les racines de la vie, du sol de désir égoïste ; l'homme alors se trouvera libre". Ainsi s'exprime l'Ancien Commentaire dans l'une de ses stances très mystiques (18-403).

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CHAPITRE 80

L'HOROSCOPE

 

1. L'interprétation d'un horoscope est souvent exacte s'il s'agit d'un sujet peu évolué et non encore éveillé. L'horoscope est erroné et inexact -dans le cas d'un être humain très évolué (4-221).

 2. Un individu avancé peut éliminer l'influence des planètes et aussi dominer sa vie personnelle, en sorte que toute prédiction ou toute certitude quant à l'avenir de son activité et des circonstances n'est plus possible.

L'âme domine, et les planètes cessent de conditionner la vie (16-40).

 3. Au fur et à mesure que l'homme évolue – le mécanisme de réponse et les véhicules de conscience s'améliorent parallèlement. Par conséquent, ces réactions sous l'influence des planètes et de l'énergie des diverses constellations changent avec la même rapidité, et il doit être tenu compte de ce fait. Il est donc essentiel que l'astrologue moderne commence par étudier le degré d'évolution du sujet, avant d'établir son horoscope. Il doit s'assurer de sa position approximative sur le chemin de l'évolution (16-73).

 Voir aussi : "Astrologie".

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CHAPITRE 79

L'HOMME SPIRITUEL

 

1. Nous en arrivons maintenant à nous rendre compte qu'il existe une cause derrière ce que jusqu'ici nous avions considéré comme une cause, car nous découvrons que derrière le phénomène subjectif se trouve une incitation essentiellement spirituelle. Cette incitation, cette cause spirituelle latente, fait l'objet de l'attention de l'homme spirituel.

 L'homme spirituel ayant été un homme dans le monde et un étudiant de l'occultisme en est arrivé à la conclusion que derrière toutes ces causes, qu'il a jusqu'ici examinées, il existe une CAUSE ; cette unité causale devient le but de sa recherche. C'est le mystère qui gît derrière tous les mystères ; c'est le secret dont tout ce qui, jusqu'ici, a été connu et conçu, n'est que le voile ; c'est le coeur de l'Inconnu qui détient le dessein et la clé de tout ce qui EST, et qui n'est mis qu'entre les mains de ces Êtres très supérieurs Qui – étant passés par le réseau multiple de la vie – savent qu'ils sont en vérité Atma, ou l'Esprit lui-même, de véritables étincelles de la grande Flamme unique (3-1045, 1048).

 2. Plus tard lorsque la race verra ses problèmes avec lucidité, elle agira avec plus de sagesse, et entraînera avec soin ses Observateurs et Communicateurs. Ces derniers seront des hommes et des femmes en qui l'intuition aura été éveillée sous l'impulsion pressante de l'intellect ; ce seront des individus dont le mental sera si bien subordonné au bien du groupe, ils seront tellement libérés du sens de séparativité, que leur mental ne présentera plus d'obstacles au contact avec le monde de la réalité et de la vérité intérieure. Ces individus ne seront pas nécessairement "religieux" dans le sens habituel du terme, mais ce seront des gens de bonne volonté, possédant un mental de type élevé, bien pourvu et bien équipé, ils seront libérés de l'ambition personnelle et de l'égoïsme, animés par l'amour de l'humanité et par le désir d'aider la race. Un homme de ce genre est un homme spirituel (14-181).

 3. La raison de la politique corrompue et des combinaisons ambitieuses et accapareuses de tant de chefs dans le monde se trouve dans le fait que les hommes et les femmes de mentalité spirituelle n'ont pas brigué, comme l'exigeaient leur devoir spirituel et leur responsabilité, la conduite du peuple. Ils ont abandonné le pouvoir à des mains indignes et permis aux égoïstes et aux indésirables d'être chefs.

 La spiritualité consiste essentiellement à établir de justes relations humaines, à promouvoir la bonne volonté et enfin à établir la paix véritable sur la terre, comme résultat de ces deux expressions de la divinité (7-183/4).

 4. Ne travaillez donc pas si dur, avec une telle tension, un tel acharnement, à la vie spirituelle ; elle est un état, une façon d'être, et non un état d'accomplissement (5-755).

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CHAPITRE 78

L'HOMME EN TANT QUE CREATEUR ET CONSTRUCTEUR

 

1. L'homme dans les trois mondes, consciemment ou inconsciemment, récapitule le processus logoïque et devient créateur, travaillant dans la substance par le facteur de son énergie positive. Il veut, il pense, il parle et les formes-pensées se produisent. La substance atomique est attirée par celui qui parle. Les vies minuscules qui composent cette substance sont contraintes (par l'énergie du penseur) de s'intégrer en formes, qui sont elles-mêmes actives, vitalisées et puissantes. Ce que l'homme construit peut être bienfaisant ou malfaisant selon le désir, le motif, ou le dessein qui sous-tend sa création. Les hommes doivent se rappeler que, par le pouvoir de leur pensée et de leurs paroles, ils produisent des effets caractérisés sur d'autres êtres humains fonctionnant dans les trois plans de l'évolution humaine et sur le règne animal tout entier. Les pensées séparatives et malfaisantes de l'homme sont pour une large part responsable de la férocité des bêtes sauvages et de la qualité destructrice de certains processus naturels, y compris de certains phénomènes, tels la peste et la famine.

 Il est sans intérêt pour l'homme de connaître les noms de certains de ceux qui forment l'"armée de la voix" à moins qu'il ne comprenne sa relation avec cette armée, à moins qu'il ne saisisse sa responsabilité en tant que créateur bienfaisant, travaillant selon la loi d'amour et non poussé à l'acte de création par un désir égoïste ou une activité irresponsable (3-750/1).

 2. En ce qui concerne ces êtres humains qui ne créent rien, mais ne sont portés à l'activité que sous la pression des circonstances – et c'est la masse de l'humanité – il faut signaler qu'ils font partie de l'activité créatrice d'une entité plus grande et plus avancée. A mesure que l'évolution suivra son cours, de plus en plus d'unités de la famille humaine deviendront des créateurs et des travailleurs intelligents en relation avec la substance dévique. Dans les stades initiaux, donc, de leur abandon de l'attitude passive, on trouvera la révolte contre la loi et l'ordre, un refus d'être gouverné, et apparaîtra une aptitude à suivre une conception personnelle aux dépens du groupe, grand ou petit. A ce défaut apparent, l'évolution elle-même et l'expérience apporteront un remède ; à mesure que la conscience s'éveillera à des vibrations plus élevées, l'homme prendra conscience du dessein et du plan de l'Intelligence de son groupe. Il s'éveillera à la beauté de ce plan et confondra ses propres intérêts avec les plus grands et coopérera intelligemment. Le pouvoir créateur qui, précédemment, avait été de nature séparative, sera offert en sacrifice volontaire à l'énergie plus grande et ses petits plans et idées seront fondus avec les plus grands. Il ne sera plus, cependant, une unité passive, ballottée de-ci, delà par l'énergie de son groupe, mais deviendra une force puissante, active, positive, immolée par elle-même et selon une " reconnaissance intelligente du grand plan.

 Il prendra conscience du fait qu'il y a des forces vivantes dans la nature. Une plus grande énergie vibre en lui et ses propres pouvoirs latents sont éveillés. Il voit et connaît les forces déviques et peut en conséquence travailler avec elles intelligemment. Il en maîtrisera et manipulera certaines, il coopérera avec d'autres et il obéira à d'autres encore.

 C'est par la compréhension de ces faits concernant la substance dévique, le pouvoir du son, la loi de Vibration et par l'aptitude à construire des formes en conformité avec la loi, que se reconnaît le vrai magicien. Là réside aussi l'une des distinctions entre les magiciens de la Bonne Loi et ceux du Sentier de Gauche. Le magicien blanc maîtrise et manipule la substance dévique et il accomplit ceci en coopération intelligente avec les grands constructeurs. La pureté et la sainteté de sa vie, et la hauteur de sa vibration lui permettent d'entrer en contact avec l'un ou l'autre de leurs degrés. Le magicien de l'ombre maîtrise et manipule la substance dévique sur le plan astral et physique, ainsi que sur les niveaux inférieurs du plan mental, par la force de sa propre vibration et de sa connaissance, mais non par coopération avec les constructeurs dirigeants. Il ne peut pas prendre contact avec eux, car l'égoïsme rend son caractère impur et sa vibration est trop basse ; son pouvoir est donc limité et destructif, immense cependant à l'intérieur de certaines restrictions (3-783/4).

 3. L'homme qui apprend à construire consciemment, doit se fixer assez longtemps sur cette idée pour qu'elle soit fidèlement enregistrée par le cerveau physique. Il arrive fréquemment que l'Ego "fasse passer" jusqu'au cerveau tel concept, ou telle partie du plan ; cependant il devra répéter continuellement ce processus sur une assez longue période avant que la réponse physique soit telle que l'Ange solaire puisse être certain qu'elle est intelligemment enregistrée et assimilée. Il n'est peut-être pas nécessaire de dire que ce processus est grandement facilité si "l'ombre", ou l'homme, médite régulièrement, cultive l'habitude du recueillement du Soi supérieur chaque jour et à chaque heure et si avant de s'endormir le soir, il s'efforce de "maintenir la pensée", de ramener, au moment du réveil, le maximum possible de toute impression égoïque. Quand la réaction entre les deux facteurs, l'Ego et le cerveau physique réceptif est établie, l'influence est réciproque, et les deux facteurs sont synchronisés ou accordés l'un à l'autre ; on entre dans le second stade. L'idée est conçue (3-818/9).

 4. Tant que l'attention du créateur de toute forme-pensée, grande ou petite, est tournée vers elle, ce lien magnétique persiste, la forme-pensée est vitalisée et son travail exécuté. Quand le travail a été accompli et que la forme-pensée a rempli son office, tout créateur, consciemment ou inconsciemment, tourne son attention ailleurs et sa forme-pensée se désintègre (3-821/2).

 5. Une grande partie de l'inefficacité des gens est due à ce que leurs intérêts ne sont pas centralisés mais diffus et que leur attention n'est pas retenue par une seule chose. Ils dispersent leur énergie et essaient de satisfaire tous les désirs qui passent et de toucher à tout ce qui se présente.

En conséquence, aucune de leurs pensées ne prend une forme correcte ou n'est dûment vitalisée. Ils sont donc entourés d'un nuage dense de formes-pensées à demi formées et en désintégration et de nuages de matière partiellement stimulée et en voie de dissolution. Du point de vue occulte, cela produit un état de choses comparable à la décomposition d'une forme physique et c'est également déplaisant et malsain. C'est une des grandes causes de la mauvaise santé de la famille humaine à notre époque (3-822/3).

 6. Une autre raison de l'inefficacité créatrice est due aux courants tellement bas qui émanent de la majorité des gens, que les formes-pensées n'atteignent jamais le stade de l'action indépendante (3-823).

 Voir aussi : "Les formes-pensées".

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CHAPITRE 77

LA HIERARCHIE : EXTERIORISATION DE

 

1. Les épreuves conduisant à la première initiation, pour ce qui est de l'humanité (disciple mondial), sont presque terminées et l'heure de la naissance du Christ en tant qu'expression du quatrième règne de la nature et consommation du travail de la quatrième Hiérarchie Créatrice, est proche. Cela ne peut être nié. Il se peut que l'heure de la naissance soit longue et que la forme demeure "en travail" pendant une longue période, mais le Christ naîtra ; sa nature et sa conscience pénétreront et coloreront toutes les affaires humaines. C'est cet état de choses – si imminent et si désirable, prédit et attendu depuis si longtemps – qui rendra possible le retour de la Hiérarchie et le rétablissement des Mystères.

 Ces événements ne dépendent pas seulement de l'aptitude de l'humanité à fournir un cadre correct ou de l'inévitabilité de l'évolution, mais du fait que la réapparition de la Hiérarchie et ce qu'accompliront ses membres est lié aussi (et de manière primordiale) à la vie intérieure et aux impulsions spirituelles existant au sein même de la Hiérarchie, et sans rapport aucun avec l'humanité. La Hiérarchie poursuit sa propre ligne de développement spirituel en tant qu'activité parallèle au service qu'elle accomplit sur terre concernant l'évolution planétaire. Les hommes sont tentés de considérer leur vie, leur destinée et le développement de la conscience humaine comme le seul facteur d'importance suprême sur terre, et dans le processus de l'évolution de la planète. Ces facteurs sont importants, mais ce ne sont pas les seuls facteurs importants, et l'humanité n'existe pas seule et isolée. L'humanité occupe le point médian entre le règne sub-humain et le règne supra-humain, et chacun de ces groupes de vies en évolution a sa destinée propre et importante – importante pour tous ceux qui se trouvent à l'intérieur du cercle infranchissable du groupe. Ils atteignent leur but par diverses méthodes et manières choisies qui leur sont propres. De même que l'individu doit apprendre l'art ou la science des

relations avec les autres hommes et avec son entourage, de même l'humanité, dans son ensemble, doit apprendre quelles sont ses relations avec ce qui se trouve au-dessus et au-delà de l'humanité, et avec ce qui se trouve au-dessous et dépassé. Cela implique un sens des proportions qui ne peut être atteint que par le principe du mental chez l'homme, et par ceux qui commencent à être polarisés mentalement. Ce sens des proportions révélera aux hommes leur place sur l'échelle de l'évolution et les conduira à reconnaître la destinée particulière et les buts uniques des autres règnes de la nature, y compris le cinquième règne, le royaume de Dieu, la Hiérarchie spirituelle de notre planète.

 La Hiérarchie elle aussi est à un point de crise spirituelle. Ses initiés se trouvent devant la Porte qui conduit à l'Evolution Supérieure, et tous les membres de la Hiérarchie attendent de faire un pas en avant dans l'unité, parallèlement et à leur propre niveau, au progrès auquel l'humanité est aussi destinée.

 Mais, mes frères, c'est là qu'est le point intéressant. Selon la grande loi que nous appelons la loi de Synthèse, loi qui gouverne le premier aspect divin, la Hiérarchie doit avancer de telle manière que son effort doit embrasser à la fois le plan physique et les plans supérieurs. L'activité déployée doit couvrir les trois mondes de l'évolution humaine, de même que les trois mondes de la Triade spirituelle. N'oubliez pas le chevauchement de ces deux mondes, qui existe sur le plan mental et justifie l'expression bien connue "les cinq mondes de l'évolution supra-humaines". Il est donc nécessaire à la Hiérarchie de s'extérioriser et de prouver son aptitude à travailler à partir du plan physique jusqu'au plan le plus élevé afin de passer, unie, par cette Porte conduisant à la Voie. En termes symboliques, cette extériorisation de la Hiérarchie est un acte de service sacrificiel et aussi un geste symbolique. La Hiérarchie s'incarne de nouveau sur terre pour la première fois depuis sa dernière incarnation aux temps atlantéens. C'est néanmoins une incarnation de groupe et non l'incarnation de membres en tant qu'individus. Ceci est probablement un point subtil trop difficile à saisir pour vous.

 L'extériorisation de la Hiérarchie et le rétablissement des Mystères ne se font pas pour l'humanité, ou ne sont pas réalisés simplement parce que les hommes ont mérité un contact plus étroit, ont droit à quelque récompense, ou sont devenus si spirituels que la Hiérarchie trouvera profitable et utile de les aider. Les conditions sont entièrement différentes.

Ce qui a une si grande importance dans la conscience des hommes est en réalité tout à fait secondaire en ce qui concerne la crise hiérarchique que nous examinons. Cette réapparition sur le plan physique et la vie subséquente de service (impliquant des facteurs profondément significatifs pour l'homme) sont une expression de l'impulsion spirituelle inhérente qui pousse à l'action hiérarchique dans deux directions, mais implique un seul mouvement unifié, embrassant les cinq plans de l'évolution supra-humaine, et nécessitant une récapitulation de groupe du processus d'incarnation.

 La Hiérarchie a sa vie propre, ses buts et objectifs propres, son rythme évolutif propre et ses expansions spirituelles propres ; ce ne sont pas les mêmes que ceux du règne humain. Ces buts et rythmes vont devenir plus familiers aux hommes qui pensent, à mesure que la Hiérarchie s'approchera davantage du plan physique (18-267/9).

 2. Nous travaillons et nous vivons dans les stades initiaux de la période où l'on prépare l'apparition de la Hiérarchie dans le monde des hommes. Cette apparition actuellement se fait uniquement sur les niveaux mentaux ; mais quand la forme-pensée de l'existence exotérique sera créée par l'humanité elle-même, et quand le cri invocatoire sera assez intense, alors le Grand Ashram fera lentement son apparition sur le plan physique (18-308).

 3. Dans le même temps, la Hiérarchie s'oriente vers un rapport beaucoup plus étroit avec l'humanité, et vers une réorganisation intérieure, qui permettra d'admettre un grand nombre de disciples dans le grand ashram (18-308).

 4. Un à un, ces Maîtres entrent déjà en activité sur le plan physique en vue du service extérieur actif qui doit s'accomplir. On ne Les reconnaît pas pour ce qu'Ils sont, mais Ils s'occupent des affaires du Père, manifestant la bonne volonté, cherchant à élargir l'horizon de l'humanité. Ils préparent ainsi les voies de Celui qu'Ils servent, le Christ, le Maître de tous les Maîtres l'Instructeur a la fois des anges et des hommes (8-137/8).

 5. Il faut que l'étudiant intéressé comprenne deux choses lorsqu'il examine cet événement de l'extériorisation

 1. Les Membres anciens de la Hiérarchie ne seront pas ceux qui, tout d'abord, effectueront le rapprochement nécessaire. Sous leur direction, et leur étroite surveillance, ce rapprochement se fera – dans les stades de début – par les initiés de la troisième initiation ou en dessous, ainsi que par les disciples qui seront choisis et désignés pour mettre en œuvre leurs efforts, et travailleront sous leur direction. C'est seulement dans les stades plus tardifs, et quand le temps sera venu pour le retour du Christ en expression physique reconnue, conduisant à une véritable restauration des Mystères, que certains Membres anciens de la Hiérarchie apparaîtront et prendront en main les affaires du monde, de manière physique, extérieure, et reconnaissable. La date en dépend nécessairement de la réussite des mesures prises par les Membres moins avancés de la Hiérarchie.

 2. Les Membres de la Hiérarchie, qu'Ils travaillent dans les stades de début ou plus tard lorsque la vraie extériorisation aura lieu, travailleront en tant que membres de la famille humaine et non comme membres proclamés du royaume de Dieu ou des âmes, que nous connaissons en tant que Hiérarchie. Ils apparaîtront à tel ou tel poste ; ce seront les hommes politiques de l'époque, les hommes d'affaires, les financiers, les instructeurs religieux, ou hommes d'église ; ce seront des savants, des philosophes, des professeurs d'université ou des éducateurs ; ils seront maires des villes, et gardiens de tous les mouvements éthiques publics. La force spirituelle de leur vie, leur sagesse claire et pure, le caractère sain et le modernisme bienvenu des mesures qu'ils proposeront, dans tous les secteurs où ils auront choisi d'agir, seront si convaincants qu'ils rencontreront peu d'entraves dans leurs entreprises (13-511/2).

 6. L'activité des ashrams extériorisés s'exercera selon quatre lignes majeures :

 1. Création et vitalisation de la nouvelle religion mondiale.

 2. Réorganisation progressive de l'ordre social – ordre qui sera débarrassé de l'oppression, de la persécution des minorités, du matérialisme et de l'orgueil.

 3. Inauguration publique du système d'initiation. Ceci impliquera le développement et la compréhension du symbolisme.

 4. L'instruction exotérique des disciples et de l'humanité, pendant ce nouveau cycle (13-626).

 Voir aussi : (6-474/8).

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CHAPITRE 76

LA HIERARCHIE

 

1. L'activité de cette Hiérarchie de forces se développe principalement dans quatre directions :

 Développer l'auto-conscience dans tous les êtres.

 Développer la conscience dans les trois règnes inférieurs.

 La dénomination des cinq règnes de la nature sur l'arc évolutif est bien connue : le règne minéral, le règne végétal, le règne animal, le règne humain et le règne spirituel. Tous ces règnes incarnent un certain type de conscience, et c'est le travail de la Hiérarchie de développer ces types jusqu'à la perfection, par l'ajustement du Karma, par le réglage des énergies, et en procurant les conditions voulues.

 Transmettre la volonté du Logos Planétaire.

 Ils transmettent aux hommes et aux dévas – ou anges – la volonté du Logos Planétaire, et à travers Lui, celle du Logos Solaire.

 Donner un exemple à l'humanité.

 Cette Hiérarchie est composée de ceux qui ont vaincu la matière et qui sont parvenus au but en parcourant exactement les mêmes étapes que les individus ont à franchir aujourd'hui. Ces personnalités spirituelles, ces adeptes et ces Maîtres ont lutté et combattu pour la victoire et la maîtrise sur le plan physique, se sont débattus dans les miasmes, les brouillards, les dangers, les difficultés, les souffrances et les peines de la vie journalière.

Ils ont parcouru pas à pas le sentier de douleur, ont passé par toutes les expériences, ont surmonté toutes les difficultés et ont vaincu. Sachant que la libération s'achète au prix de souffrances et du sacrifice de la forme au moyen des feux purificateurs, ils peuvent agir d'une main ferme, persévérer même quand la forme semble avoir subi une pleine mesure de souffrance, et leur amour triomphe de tous les échecs, parce qu'il est fondé sur la patience et l'expérience. Ces Frères Aînés de l'humanité sont caractérisés par un amour qui ne se lasse jamais, et qui agit toujours pour le bien du groupe ; par une connaissance qui a été acquise à travers un millier de vies au cours desquelles Ils ont parcouru la voie de l'évolution depuis le début presque jusqu'au sommet ; par une expérience basée sur le temps lui-même et acquise à travers une multiplicité de réactions et d'interactions personnelles ; par un courage qui est le résultat de cette expérience et qui, étant le fruit de siècles d'effort, d'échecs et d'efforts renouvelés, et ayant finalement mené à la victoire, peut être maintenant mis au service de la race ; par une détermination éclairée et intelligente, coopérative et qui s'adapte au groupe et au plan hiérarchique, s'harmonisant ainsi au but du Logos Planétaire (1-30/4).

 2. Cette Hiérarchie des Frères de la Lumière existe toujours et Leur activité se poursuit régulièrement. Ils ont tous une existence physique, soit dans un corps physique dense, comme beaucoup de Maîtres, soit dans un corps éthérique, comme les Entités supérieures et le Seigneur du monde Lui-même. Il est important pour les hommes de se rappeler qu'Ils ont une existence physique, et de ne pas oublier qu'Ils vivent avec nous sur cette planète, dirigeant ses destinées, guidant ses affaires et conduisant toutes ses évolutions vers une ultime perfection (1-39/40).

 3. La résidence centrale de cette Hiérarchie est à Shamballa, un centre dans le désert de Gobi appelé dans les anciens livres : "l'île blanche". Il existe en matière éthérique, et lorsque les hommes auront développé la vision éthérique, son emplacement sera reconnu et sa réalité admise. Cette vision se développe rapidement mais l'emplacement sera l'un des derniers lieux éthériques sacrés à être découverts, car il existe dans la matière du second éther. Plusieurs, parmi les Maîtres, revêtant un corps physique, demeurant dans les montagnes de l'Himalaya, en un endroit retiré nommé Shigatzé, loin des chemins des hommes ; mais la plupart d'entre eux sont dispersés dans le monde, habitant en différents endroits dans les diverses nations, inconnus et anonymes, mais constituant, là où ils se trouvent, un foyer pour l'énergie du Seigneur du Monde, et rayonnant dans Leur entourage l'amour et la sagesse de la Divinité (1-40).

 4. Toute la Hiérarchie planétaire, bien que connaissant l'effort présentement entrepris et par conséquent participant aux plans du Conseil, ne s'occupe pas du tout des problèmes de l'humanité au moment de la crise actuelle. Il y a de nombreuses autres sortes d'activité, d'opportunité et d'entreprise évolutives qui doivent aller sur le même plan que le présent effort. Le travail relatif aux autres règnes de la nature (à la fois subhumain et supra-humain), et le travail de préparation pour la période qui doit succéder à l'époque actuelle de crise, doivent être poursuivis comme d'habitude (15-660).

 5. La Hiérarchie spirituelle ne peut travailler par l'intermédiaire de ceux dont la langue est critique, dont les idées et les attitudes sont séparatives et qui prennent violemment parti en exprimant leurs croyances et leurs commentaires. C'est là une déclaration de fait. Je cherche à ce que vous vous entraîniez vous-mêmes à une telle activité appropriée, en commençant dans votre propre vie et dans votre expression personnelle dans le monde (15-689).

 6. La Hiérarchie n'agit que soit avec l'aide de la nature spirituelle, soit avec celle de l'âme de l'humanité. Un Maître considère que la forme n'a relativement aucune importance (17-515/6).

 7. L'existence de la Hiérarchie est un fait établi pour beaucoup de penseurs ; l'hypothèse qu'il peut exister une Hiérarchie est acceptée de façon très large. Les renseignements concernant ses grades, ses modes de travail, ses objectifs sont maintenant connus : beaucoup de choses ont été prouvées par ceux qui croient en cet enseignement...

 J'aimerais consacrer un moment à l'étude de certains des effets de ce fonds de connaissances qui s'accroît régulièrement. Il est devenu la possession du grand nombre et non seulement de celle de l'ésotériste rare et discret, étudiant de l'occultisme. Il a maintenant filtré dans la conscience des masses et y engendre curiosité, soulagement, espoir, spéculation, cynisme, effort spirituel conscient ou ridicule – selon le genre de mental, la sensibilité à la vérité ou la crédulité de celui qui le reçoit. Mais la connaissance, la croyance, et l'espoir dans l'existence d'une Hiérarchie planétaire a aujourd'hui placé un levain dans la pensée humaine, d'une manière beaucoup plus large et plus profonde que ne le soupçonnent peut-être les plus optimistes. C'est là qu'est l'espoir du monde ; et c'est là aussi un champ fertile de travail spirituel pour les prochaines décennies. Tous les disciples doivent s'y préparer (18-108).

 8. Nul disciple ou aspirant ne peut être attiré dans la périphérie de la Hiérarchie et de là dans un ashram, sans s'apercevoir que l'aspect volonté chez lui est affecté. A ce stade, cela se révélera seulement par la persévérance et la détermination. La persévérance est une caractéristique de la vie reliée à l'immortalité, tandis que la détermination est l'aspect le plus bas de la volonté. Leur développement produit une réorientation qui devient une attitude permanente (18-303).

 9. Les points que je souhaite vous voir garder à l'esprit sont les suivants :

 1. Le grand ashram, la Hiérarchie, est composé de nombreux ashrams, créant une "zone d'invocation" de relation pour Sanat Kumara.

 2. Le Christ aidé par le Manu et le Mahachohan, est le Coordinateur de toute la vie du grand ashram.

 3. Le personnel du grand ashram est aujourd'hui entièrement issu des rangs de l'humanité. Il n'en était pas ainsi au cours des cycles antérieurs.

 4. Le grand ashram est formé de sept ashrams majeurs et de quarante-deux ashrams secondaires qui se constituent progressivement.

 5. L'ashram tout entier est une unité, car la vie ashramique dans ses groupes différenciés est protégée par un cercle infranchissable.

 6. Ce cercle infranchissable est produit par la radiation.

 7. Les quarante-deux ashrams mineurs sont rendus cohérents par l'influence magnétique réciproque du tout.

 8. Les aspirants sont attirés en une relation avec l'ashram par sa radiation, et entrent finalement dans son champ magnétique.

 9. Il y a un double afflux d'énergie ou de force qui pénètre dans 1ème grand ashram :

 a) La vie chargée d'énergie venant de Shamballa, encore appelée "illumination sans entraves".

 b) L'énergie de l'intelligence active, venant de l'humanité, permettant ainsi aux Maîtres de formuler le Plan.

 10. Les sept ashrams concernent tous le Plan.

 11. Le Maître Morya est le Chef de toutes les écoles ésotériques qui préparent véritablement l'aspirant au contact et au travail ashramique. La raison pour laquelle c'est un Maître de premier rayon qui est le Chef, est que c'est l'aspect Volonté qui est développé dans l'ashram.

 12. C'est le service du Plan qui lie les sept ashrams avec leurs ashrams subsidiaires, et en fait un seul grand ashram.

 13. C'est seulement au sein de l'ashram de son rayon, que la volonté du disciple est développée.

 14. L'énergie dynamique et magnétique du premier aspect de la divinité se trouve au cœur de chacun des sept ashrams, nourri par le réservoir d'énergie de volonté se trouvant au codeur du grand ashram lui-même.

 15. Les quarante-deux ashrams subsidiaires reçoivent leur énergie du réservoir d'énergie de volonté se trouvant au cœur de chacun des ashrams majeurs.

 16. Les sept ashrams expriment chacun la qualité de leur rayon, l'un des sept types de rayon.

 Si vous voulez bien garder ces points à la mémoire, vous interpréterez et reconnaîtrez correctement tout le thème hiérarchique (18-305/6).

 10. Le fait de l'existence de cette Hiérarchie et de Son Chef suprême, le Christ, est reconnu consciemment par des centaines de milliers de gens aujourd'hui, quoique les chrétiens orthodoxes le nient encore. Tant de gens sont certains de cette vérité et tant de gens dignes et intègres coopèrent consciemment avec les Membres de la Hiérarchie, que les antagonismes ecclésiastiques et les commentaires abaissants des matérialistes n'ont point d'importance. Les hommes échappent à l'autorité dogmatique et vont vers l'expérience spirituelle personnelle et directe. Ils se soumettent à l'autorité directe que procure le contact avec le Christ et avec Ses disciples, les

Maîtres (7-161/2).

 11. Pendant des millions d'années, à la suite du triomphe du mal en ce temps-là, la Hiérarchie demeura silencieuse, derrière les événements mondiaux, exécutant le travail suivant – travail qui un jour se fera exotériquement et non plus ésotériquement :

 1. La Hiérarchie se tient comme un mur entre l'humanité et le mal excessif. N'oubliez pas qu'en protégeant ainsi l'humanité, la protection s'étend aux règnes sub-humains dont le quatrième règne, le règne humain, est le macrocosme. Ce mal excessif, émanant de sources cosmiques, exige toute l'habileté compétente de la Hiérarchie et l'autorité de Shamballa pour l'empêcher de nous inonder désastreusement.

 2. La Hiérarchie travaille constamment à éveiller l'aspect conscience dans toutes les formes, afin qu'il apparaisse, se développe et soit intelligemment employé.

 3. La Hiérarchie dirige les événements mondiaux dans la mesure où l'humanité le permet (car Elle ne peut passer outre au libre arbitre et à la libre décision des hommes) afin que la conscience qui s'épanouit puisse s'exprimer par des formes mondiales adéquates et par le développement dans le domaine social, politique, religieux et économique. Elle indique la direction ; Elle projette la lumière ; Elle fait impression sur ceux qui sont en contact avec Elle et, par l'afflux d'idées et la révélation, Elle influence nettement le cours des affaires humaines.

 4. La Hiérarchie dirige et règle, plus qu'on ne le comprend, le développement des cultures cycliques, et des civilisations en résultant. Ces dernières peuvent alors fournir des formes adéquates, temporairement utiles à l'âme émergeante de l'humanité. Le format des cultures et des civilisations reçoit une attention particulière.

 5. La Hiérarchie reçoit et transmet les énergies et les forces conséquentes venant de Shamballa ; il en résulte des effets au sein même de la Hiérarchie, ainsi que sur l'humanité, et sur l'âme de toutes choses, dans tous les règnes.

 6. La Hiérarchie reçoit ce "Feu de Dieu" ésotérique, qui met fin à tous les cycles, les idéologies, les organisations et les civilisations, lorsque le moment prévu et juste est arrivé. Elle l'accomplit afin de faire de la place pour ce qui est meilleur, se révélera adéquat et non restrictif, pour la conscience qui s'éveille et la vie qui émerge.

 7. La Hiérarchie prépare les hommes pour l'initiation en :

 a) Les recevant dans les ashrams des Maîtres.

 b) Offrant à ses disciples l'occasion de servir en relation avec le Plan qui se révèle.

 c) Inaugurant, par le moyen des disciples de l'époque, les nouvelles présentations de l'instruction, nécessaires à l'initiation. Chaque cycle majeur reçoit des formes nouvelles du même enseignement ancien, mais fondamental. Le cycle présent est un cycle majeur et une grande partie de mon travail s'y rapporte (13-466/7).

 12.

 I. Premier Centre planétaire

 Shamballa agissant par

 1 Les sept Rayons, ou les sept Esprits devant le trône.

 2. Certains grands Intermédiaires.

 3. La Chambre du Conseil du Seigneur du monde.

 II. Deuxième Centre planétaire

 Hiérarchie agissant par

1. Les sept Chohans Majeurs et Leurs ashrams.

 2. Les quarante-neuf Maîtres des ashrams secondaires.

 3. La totalité des ashrams secondaires.

 III. Troisième Centre planétaire

 Humanité agissant par

 1. Les disciples en incarnation – des sept types de rayon.

 2. Le Nouveau groupe des serviteurs du monde.

 3. La totalité des éducateurs, des personnes humanitaires, et de bonne volonté.

 Ceci n'est qu'une image sommaire, et elle n'est pas totalement exacte ; néanmoins, elle vous indiquera certaines lignes directes de contact et de relations, qui sont vraies et qui suffiront à vous donner une idée générale du nouvel alignement qui est en cours d'établissement entre les trois centres planétaires majeurs, nécessitant des réajustements (13-474).

 13. La Hiérarchie est aujourd'hui un grand corps de bataille, luttant pour l'âme des hommes, s'opposant à tout ce qui bloque l'expansion de la conscience humaine, se battant contre tout ce qui limite la liberté humaine (je n'ai pas dit la licence), et combattant afin de supprimer les facteurs et les barrières qui militent contre le retour du Christ et contre l'apparition de la Hiérarchie, en tant que corps fonctionnant pleinement sur terre. Il n'y a rien de faible, d'hésitant, de sentimental ou de neutre dans l'attitude de la Hiérarchie ; ceci doit être compris par l'humanité qui doit pouvoir compter sur la force, le jugement pénétrant et l'amour de la Hiérarchie (13-494).

 14. La Fraternité est une communauté d'âmes qui est poussée par le désir de servir, animée puissamment par une impulsion spontanée d'aimer, illuminée par une Lumière unique et pure, amalgamée par la dévotion et fusionnée en des groupes d'Esprits qui servent, vitalisée par la Vie unique.

Ses Membres sont organisés de façon à promouvoir le Plan qu'Ils contactent consciemment et auquel Ils coopèrent d'une manière délibérée...

 Ces Vies Qui mettent en application les idées du Mental Divin, sont organisées en degrés ordonnés ; leurs groupements et leurs détails ne nous concernent pas, à l'exception du fait que la Fraternité planétaire est en rapport télépathique avec Ceux Qui sont responsables des conditions planétaires du système solaire, avec le Grand Conseil, donc à Shamballa.

Ils sont également en rapport télépathique immédiat les uns avec les autres.

Les possibilités de la radio, qui se manifestent lentement, ainsi que les progrès sensibles accomplis dans le perfectionnement des mécanismes de la radio et de la télévision ne représentent que la réponse, sur le plan de la matière, des pouvoirs télépathiques et des pouvoirs de télévision du mental des Maîtres de la Sagesse, poussée jusqu'à la perfection. N'oubliez pas que les hommes possèdent, d'une manière innée, de semblables pouvoirs.

 Le groupe intérieur de Maîtres auxquels je suis associé travaille télépathiquement aussi avec les disciples de Ceux-ci et, à un degré moindre, les disciples travaillent télépathiquement entre eux (5-46).

 15. La Hiérarchie est essentiellement le groupe du Seigneur du Monde ; c'est Son Ashram (5-783).

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CHAPITRE 75

LE GUIDE INTERIEUR

 

1. Le Problème de Direction est un problème particulièrement difficile à traiter car il est basé sur une reconnaissance instinctive et innée du fait de Dieu et du Plan de Dieu. Cette réaction spirituelle instinctive et inhérente est exploitée aujourd'hui par de nombreux réformateurs bien intentionnés qui, cependant, n'ont accordé aucune attention réelle au sujet ni au phénomène de la réponse externe à une impulsion subjective. Ils sont, dans la majorité des cas, d'aveugles conducteurs d'aveugles. Nous pourrions définir le problème d'orientation comme le problème de la méthode par laquelle un homme, par des processus d'autosuggestion, se précipite dans un état de négativité et (tout en étant dans cet état) devient conscient d'inclinations, d'impulsions, de voix, d'ordres clairement reçus, de révélations relatives à des lignes de conduite devant être poursuivies ou de carrières devant être suivies, et en outre d'une indication générale des lignes d'activité que "Dieu" propose au sujet réceptif, négatif et attentif.

 ... Mais en tout cas, la source de la direction et l'origine de l'orientation est appelée vaguement "Dieu" ; elle est considérée comme divine, et on en parle comme de la voix du "Christ intérieur" ou d'une direction spirituelle.

De nombreux termes analogues sont utilisés, suivant l'école de pensée à laquelle l'homme peut appartenir, ou qui a réussi à attirer son attention.

 Nous verrons cette tendance vers la direction subjective d'un genre ou d'un autre se développer d'une manière croissante au fur et à mesure que l'humanité devient plus subjectivement orientée, plus nettement consciente des domaines de l'être intérieur et plus penchée vers le monde de l'intention. C'est pour cette raison que je désire faire une analyse relativement soignée des sources possibles de direction, de façon à ce que les hommes au moins puissent savoir que l'ensemble du sujet est plus vaste et plus compliqué qu'ils ne l'ont pensé, et que ce serait le rôle de la sagesse de s'assurer des origines de la direction accordée, et ainsi de connaître, avec une plus grande netteté, la direction vers laquelle ils se dirigent...

N'oubliez pas que la soumission aveugle et irraisonnée de soi-même à la direction (telle qu'elle est pratiquée actuellement) rend en fin de compte un homme semblable à un automate impressionnable et négatif.

 Cela prévaudrait-il d'une façon universelle et les méthodes présentes deviendraient-elles des habitudes bien établies, que la race se verrait déchue de sa possession la plus divine, c'est-à-dire libre volonté. Ceci ne constitue pas un danger immédiat, si les hommes doués d'intelligence dans ce monde réfléchissent au problème. De trop nombreux egos de nature avancée viennent également en incarnation et il y a de trop nombreux disciples dans le monde aujourd'hui, dont les voix résonnent hautement et clairement dans la direction du libre choix et dans l'intelligente compréhension du plan de Dieu, pour que le danger dépasse certaines limites.

 ... Les personnes aux tendances émotives dans les Eglises de toute dénomination et de toute conviction sont toujours enclines à trouver un moyen d'échapper aux troubles et aux difficultés de la vie en vivant toujours avec un sens de la Présence de Dieu qui les guide, accompagné d'un aveugle acquiescement à ce qui est généralisé comme étant la "volonté de Dieu". La pratique de la Présence de Dieu est, de la façon la plus définitive, une étape désirable et nécessaire, mais les gens devraient comprendre ce que cela signifie, et fermement changer le sens de dualité en un sens d'identification. La volonté de Dieu peut prendre la forme consistant à imposer des circonstances et des conditions de vie auxquelles il est impossible d'échapper ; celui qui est sujet à cette imposition l'accepte et ne fait littéralement rien pour améliorer (et peut-être éviter) les circonstances. Sa destinée et sa situation sont interprétées par lui comme étant telles qu'à l'intérieur du cercle infranchissable imposé et des limitations, il décide de vivre placidement et avec soumission.

 Un esprit de soumission et d'acquiescement se développe nécessairement, et en appelant la situation dans laquelle les gens se trouvent une expression de la volonté de Dieu, ils sont capables de la supporter. Dans certains cas d'acquiescement les plus sublimés, la personne encline à la sensibilité exprime sa soumission mais ne parvient pas à reconnaître que la voix qui parle est la sienne. Elle la considère comme la voix de Dieu. Pour ces gens, le chemin de la compréhension, de la reconnaissance de la grande Loi de Cause et d'Effet (opérant d'une vie à l'autre) et de l'interprétation du problème comme une leçon à apprendre devrait signifier la libération de la négativité et de l'acceptation aveugle et inintelligente. La vie ne demande pas l'acquiescement et l'acceptation. Elle demande l'activité, la séparation des valeurs bonnes et élevées de celles qui sont indésirables, la culture de l'esprit de lutte qui produit l'organisation, la compréhension et finalement, l'émergence en un domaine d'activité spirituelle utile.

 Les gens participant aux activités des écoles de pensée tels que les écoles de la Science Mentale, les groupes de la Nouvelle Pensée, la Science Chrétienne et autres organisations similaires sont également enclins à se laisser aller à un état de négativité basé sur l'auto-suggestion.

La répétition constante du fait de divinité exprimé mais incompris évoquera finalement une réponse venant du côté forme de la vie, laquelle même si elle n'est pas une direction exprimée) n'en constitue pas moins la reconnaissance d'une forme d'orientation et ne laisse aucun champ d'action à la libre volonté. C'est là une réaction sur une large échelle à la situation envisagée plus haut. Tandis que dans un cas on trouve une acceptation aveugle d'une destinée indésirable parce que c'est là la volonté de Dieu et que cette Volonté par conséquent doit être bonne et juste, dans le second groupe il y a un essai de remuer une condition nettement opposée. Il apprend qu'il n'existe pas de conditions mauvaises sauf celles qu'il crée lui-même ; il est poussé à reconnaître qu'il est divin et l'héritier des âges passés et que les conditions mauvaises, les circonstances limitées et les événements malheureux sont le résultat de sa propre imagination créatrice.

Il apprend que tout cela n'existe réellement pas.

 Dans les deux écoles de pensée, la vérité relative à la destinée telle qu'elle opère sous la Loi de Cause et d'Effet la vérité au sujet de la divinité innée de l'homme sont enseignées et mises en relief, mais dans les deux cas l'homme lui-même est un sujet négatif et la victime, soit d'un sort cruel soit de sa divinité. Je rédige ceci avec circonspection parce que je suis désireux de faire comprendre à mes lecteurs que la destinée n'a jamais eu l'intention de faire de l'homme une victime sans défense vis-à-vis des circonstances, ou l'instrument auto-hypnotisé d'une divinité affirmée mais non développée. L'homme est destiné à être l'arbitre intelligent de sa propre destinée et un interprète conscient de sa propre divinité innée, du Dieu intérieur.

 En outre, les écoles d'ésotéristes, de théosophes et de rosicruciens (particulièrement dans leurs écoles internes) ont aussi leurs propres formes relativement à cette illusion de direction. La nature en diffère de celle des deux écoles traitées plus haut, mais les résultats ont cependant, à peu près la même qualité et réduisent souvent l'étudiant à la condition d'un être guidé, à celle d'un être dirigé par des voix illusoires. Fréquemment, les responsables de l'organisation proclament qu'ils sont en communication directe avec un Maître ou avec la Hiérarchie des Maîtres tout entière, de Qui arrivent les ordres. Ces ordres sont passés aux différents membres de l'organisation et on attend d'eux une obéissance prompte et sans question.

Sous le système ésotérique, le but de semblables rapports avec le Maître de la Hiérarchie est présenté comme un encouragement à travailler ou à pratiquer la méditation et un jour on amène l'aspirant à penser qu'il entendra la voix de son Maître lui donnant l'orientation, lui disant ce qu'il faut dire et traçant sa participation dans divers rôles. Bien des difficultés psychologiques que l'on trouve dans les groupes ésotériques sont dus à cette attitude et à la présentation au néophyte de cet espoir et de ce mirage.

Etant donné cela, je ne peux que trop fortement réitérer les faits suivants :

 1. Que le but de tout enseignement donné dans les véritables écoles ésotériques est de mettre l'homme consciemment en contact avec sa propre âme et non pas avec le Maître.

 2. Que le Maître et la Hiérarchie des Maîtres travaillent seulement sur le plan de l'âme, en tant qu'âmes travaillant avec des âmes.

 3. Que la réponse consciente à l'impression hiérarchique et au plan hiérarchique dépend de la réaction sensible qui peut être développée et rendue permanente entre la propre âme de l'homme et son cerveau, par la voie de son mental.

 4. Que les points suivants doivent être gardés à l'esprit :

 a) Lorsqu'un homme est conscient de lui-même en tant qu'âme, il peut alors être en contact avec d'autres âmes.

 b) Lorsqu'il est consciemment un disciple, il peut alors collaborer intelligemment avec d'autres disciples.

 c) Lorsqu'il est un initié, les autres initiés deviennent des faits dans sa vie et sa conscience.

 d) Lorsqu'il est un Maître, le droit de cité dans le Royaume du Ciel est sien, et il travaille consciemment en tant que l'un des membres aînés de la Hiérarchie.

 Mais, et ceci est d'une importance capitale, toutes ces différences se rapportent aux degrés de travail et non aux grades des personnes ; elles indiquent des expansions d'âme et non pas des contacts gradués avec des personnalités. La réponse au monde des âmes, dont la Hiérarchie occulte est le cœur et le mental, dépendra du développement de l'âme, réalisé sur le plan physique.

 L'orientation à laquelle les adhérents de nombreuses écoles ésotériques répondent n'est pas celle de la Hiérarchie mais celle de la réflexion astrale de la Hiérarchie ; ils répondent donc à une présentation d'un grand fait spirituel qui est illusoire, dénaturée et construite par l'homme. Ils pourraient, s'ils en faisaient le choix, répondre à la réalité.

 ... Des mystiques de toutes sortes, avec une prédisposition naturelle pour la vie négative et introspective, entendent aujourd'hui des voix, reçoivent des orientations et obéissent à des impulsions qu'ils affirment venir de Dieu. Partout, des groupes sont occupés à la tâche d'orienter les gens vers la vie spirituelle ou travaillent à s'assurer du Plan de Dieu ou à coopérer à ce plan d'une façon ou d'une autre. Certains de ces groupes travaillent intelligemment et sont parfois exacts dans leurs conjectures et leurs efforts, mais il n'en est pas ainsi de l'ensemble de ces groupes, de nature surtout astrale...

 L'étude des sources d'où peut provenir une grande part de cette soi-disant "orientation" présente donc pour nous une réelle valeur. Pour en rehausser la clarté, je me propose de faire de ces sources une liste très brève et sans commentaire étendu. Cela donnera au chercheur sincère et intelligent le moyen de comprendre que tout ce thème est plus vaste et bien plus important qu'il ne l'avait supposé ; cela peut mener à une analyse plus attentive des "types de direction" et à une compréhension des sources de direction possibles dont le pauvre néophyte ignorant peut devenir la victime.

 1. L'orientation ou l'instruction venant de l'homme sur le plan physique dont la personne guidée, presque toujours inconsciemment, attend de l'aide...

 2. L'attitude introvertie du néophyte ou du mystique amène à la surface toute la "vie de désir" inconsciente... Toutefois, il interprète celles-ci en termes d'orientation venant nettement de l'extérieur et il les formule pour lui-même d'une façon telle qu'elles deviennent pour lui la Voix de Dieu.

 3. Le recouvrement d'anciennes aspirations et tendances spirituelles provenant d'une ou de plusieurs vies antérieures...

 ... Ils lui semblent absolument nouveaux et ils les considèrent comme des injonctions venant de Dieu...

 4. L'orientation enregistrée peut aussi n'être simplement qu'une certaine sensibilité aux voix, injonctions et intentions bienveillantes de braves gens sur le chemin du retour à l'incarnation. Le dilemme spirituel de la race provoque aujourd'hui le retour rapide à l'existence sur le plan physique de nombreuses âmes avancées. Comme elles planent aux frontières de la vie extérieure, attendant leur tour de naître à nouveau, elles sont souvent contactées, d'une manière subjective et inconsciente, par des êtres humains en incarnation, particulièrement la nuit alors que la conscience se trouve en dehors du corps physique. Ce qu'elles disent et enseignent (c'est fréquemment bon, généralement indifférent sous le rapport de la qualité et parfois tout à fait marqué par l'ignorance) revient à la mémoire pendant les heures de conscience éveillée et interprété par le néophyte comme étant orienté par la voix de Dieu.

 5. L'orientation peut aussi être de nature astrale, émotionnelle, résultat des contacts établis par le néophyte sur le plan astral...

 Tous ces contacts sont colorés par le mirage, et de nombreux chefs de groupes et d'organisations bien intentionnés prennent leur inspiration à ces sources. Il n'y a, dans ces contacts, aucune véritable orientation divine durable...

 6. L'orientation enregistrée peut aussi être le résultat du fait que l'homme s'est accordé télépathiquement sur le mental d'une ou de plusieurs personnes...

 7. Le monde mental, de même que le monde astral, est rempli de formes-pensées, et celles-ci peuvent être contactées par l'homme et interprétées comme comportant une orientation...

 8. Des instructions peuvent donc venir d'êtres incarnés et désincarnés de tous les genres et de tous les types, variant en caractère, du très bon au très mauvais. Elles peuvent inclurent l'assistance offerte par de réels initiés et adeptes, par la voie de leurs disciples et aspirants qui sont au travail, et qui s'adresse aux activités mentales et astrales d'hommes ordinaires et intelligents, y compris les gens émotivement et égoïstement inclinés. Il faut se souvenir qu'aucun véritable initié ou qu'aucun disciple ne cherche jamais à contrôler qui que ce soit, pas plus qu'il n'ordonnera de façon formelle les actes qu'il faudrait accomplir...

 9. L'orientation vient aussi de la propre personnalité puissante et intégrée d'un homme, et celui-ci fréquemment ne parvient pas à la reconnaître pour ce qu'elle est...

 10. L'orientation peut venir, ainsi que vous le savez, de la propre âme d'un homme lorsque, grâce à la méditation, la discipline et le service, il a établi le contact, et qu'il existe par conséquent un canal de communication direct de l'âme au cerveau, par la voie du mental. Ceci, lorsque la communication est claire et directe, est une orientation véritable et divine, venant de la divinité intérieure.

Elle peut, cependant être déformée et mal interprétée si le mental n'est pas développé, le caractère pas purifié et l'homme pas libéré de la domination exagérée de la personnalité. Le mental doit faire une application correcte de la vérité ou de l'orientation impartie.

Lorsqu'il y a une compréhension véritable et correcte de la voix divine intérieure, alors et alors seulement, vous avez une orientation infaillible, et la voix du Dieu intérieur peut alors parler avec clarté à son instrument, l'homme sur le plan physique.

 11. Une fois que cette dernière forme d'orientation a été établie, stabilisée, alimentée, développée et comprise, d'autres formes d'instruction spirituelle deviennent alors possibles (15-443/53).

 2. Un néophyte dans un ashram est guidé par un chéla plus avancé, et que le Maître reçoit régulièrement des rapports, basés sur certains graphiques, de ce disciple ancien ayant la charge du néophyte (6-11).

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CHAPITRE 74

LA GUERRE

 

1. Il faut reconnaître que la cause des troubles mondiaux et des guerres mondiales, qui ont ruiné l'humanité et répandu la misère sur toute la planète, sont attribuables en grande partie à un groupe égoïste, qui, dans des buts matérialistes, exploite les masses depuis des siècles et utilise le travail de l'humanité à ses propres fins égoïstes.

 Ce groupe de capitalistes s'est acquis l'exclusivité des ressources du monde et des matières premières nécessaires à une existence civilisée et les a exploitées. Il a pu le faire parce que les richesses du monde lui appartenaient et qu'il les contrôlait par des administrations liées entre elles.

Il tenait tout en mains. Il a rendu possible les vastes différences existant entre ceux qui sont très riches et ceux qui sont très pauvres. Il possède l'argent et la puissance qu'il donne. Les gouvernements et les politiciens sont ses jouets. Il contrôle les élections. Il est responsable des étroits buts nationalistes des politiques égoïstes. Il a financé le commerce du monde et contrôlé le pétrole, le charbon, l'énergie, la lumière et les transports. Il est maître, publiquement ou en secret, des comptes en banque du monde entier.

 La responsabilité de la misère, largement répandue aujourd'hui dans tous les pays, incombe principalement à certains groupements importants d'hommes d'affaires, de banquiers, de chefs de cartels, monopoles, trusts et organisations internationaux, et aux directeurs d'immenses corporations, agissant par lucre, pour un gain commun ou personnel (7-89).

 2. La guerre est maintenant déclarée entre les intérêts égoïstes des riches et la masse humaine, qui demande la justice et sa part équitable des biens de la terre (7-91).

 3. La guerre peut être, et elle est un meurtre généralisé, si le motif est mauvais. Elle peut être sacrifice et action juste, si le motif est bon. Tuer un homme, alors qu'il assassine un être sans défense, n'est pas considéré comme un meurtre. Le principe reste le même, qu'il s'agisse de tuer un individu en train d'assassiner ou de se battre contre une nation qui fait la guerre à des êtres sans défense (13-160).

 4. La mort par les processus destructeurs de la guerre est soumise aux directives et à l'intention cyclique du Logos planétaire, opérant par la Chambre du Conseil de Shamballa. Les Êtres Qui dirigent les processus mondiaux savent qu'un temps est arrivé où les relations entre le mal planétaire et les Forces de Lumière ou du Bien ont atteint un point "d'antagonisme explosif" (c'est ainsi qu'Ils le nomment). Il faut lui donner libre cours pour que la manifestation du dessein divin ne subisse pas d'interruption. L'explosion est donc autorisée, sous condition qu'un facteur de contrôle soit constamment présent, même si les hommes ne s'en rendent pas compte.

 Ces Êtres mettent en œuvre la volonté de Dieu, et parce qu'Ils ne sont aucunement identifiés avec la vie des formes, Ils apprécient avec justesse l'importance relative de la vie dans une forme. Pour Eux, la destruction des formes n'est pas la mort dans le sens où nous la comprenons, mais purement et simplement un processus de libération. Ce qui a entretenu de façon si persistante la peur de la mort, c'est la vision limitée de ceux qui s'identifient à leur forme. Toutes les guerres sont essentiellement dues à un sens de séparation. Cet individualisme fondamental, cette reconnaissance complaisante de l'isolement mènent à toutes les causes secondaires de guerre : convoitise produisant des désastres économiques, haine produisant des frictions nationales et internationales, cruauté produisant souffrance et mort (17-339/40).

 5. Les guerres de 1914-1945 : des millions d'hommes sont morts, et d'autres millions ont cruellement souffert dans leur nature en forme. De nombreux autres millions d'hommes ont subi et subissent encore l'angoisse mentale de l'insécurité, de l'incertitude, et de la pauvreté. Cependant, deux conséquences majeures de nature spirituelle et conformes à la Loi de Perfection en ont résulté :

 1. Des âmes furent libérées d'une civilisation arriérée et décadente, car telle est du point de vue de la Hiérarchie votre civilisation vantée. Ces âmes retourneront dans des corps meilleurs, vers une civilisation et une culture plus conformes aux besoins de l'homme spirituel. La raison principale d'une destruction aussi complète des anciennes formes physiques, émotionnelles, et mentales vient de ce qu'elles constituaient un emprisonnement total de l'âme et empêchaient toute véritable croissance parmi la masse des hommes.

 2. Du riche au pauvre et de l'instruit à l'ignorant, une chose est maintenant clairement saisie et colorera de plus en plus la pensée humaine, c'est que le bonheur et le succès ne dépendent ni de la possession d'objets ni des biens matériels (17-516).

 6. La guerre a comporté une signification spirituelle bien plus grande qu'on ne l'a compris. Elle a marqué un tournant, réorienté l'humanité vers le bien, et refoulé les Forces du Mal. Elle a nettement précisé (et c'était nouveau et indispensable) la vraie distinction entre le bien et le mal, non dans un sens théologique tel que l'entendent les commentateurs de l'Eglise, mais dans un sens pratique et évident. La preuve en est apportée par (a désastreuse situation économique et la cupidité des dirigeants dans tous les pays. La distinction entre le bien et le mal étant devenue évidente, le monde des hommes s'est éveillé à la notion d'exploitation matérialiste, d'absence de vraie liberté, et des droits individuels non encore revendiqués. L'aptitude des hommes à résister à l'esclavage s'est fait jour de tous côtés.

 Il est parfaitement exact que les combattants pour la liberté emploient de mauvaises méthodes et s'efforcent fréquemment de lutter par le mal contre le mal, mais cela ne dénote que des techniques de transition et une phase temporaire. Du point de vue de la Hiérarchie, il s'agit d'une situation provisoire, qui peut paraître interminable aux hommes dans les trois mondes, mais qui ne persistera plus nécessairement pendant une longue période (17-520).

 7. Les hommes s'occupent des effets et non des causes ; par exemple, l'humanité s'inquiète de la guerre et des horrifiantes préparations à d'autres guerres, et ne s'occupe pas, en premier lieu, de ce qui cause la guerre et qui, correctement pris en main, empêcherait la guerre (18-586).

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CHAPITRE 73

LA GUERISON

 

1. Le sujet général de la guérison est aussi vieux que les âges ; il a toujours donné lieu à des recherches et à des expériences. Mais en ce qui concerne le juste emploi des facultés et forces curatives, le savoir en est à l'enfance. Ce n'est qu'à notre époque et à cette génération qu'il a été enfin possible de faire connaître les lois de la guérison magnétique et d'indiquer les causes des maladies qui prennent naissance dans les trois corps subtils.

Ces maladies dévastent aujourd'hui le corps humain, causent des souffrances et des douleurs infinies, et forcent les hommes à franchir le portail qui ouvre sur le monde de l'existence incorporelle.

 C'est aujourd'hui seulement que l'homme vient d'atteindre dans sa conscience le point d'évolution d'où il peut concevoir la puissance des mondes subjectifs. L'intérêt croissant qu'il y prend se traduit par la nouvelle et vaste science de la psychologie. Les processus d'ajustement, d'élimination, et de cure retiennent la pensée de tous les êtres réfléchis, et aussi de tous ceux qui souffrent. Nous avons beaucoup à faire, et c'est pourquoi je vous demande de faire preuve de patience.

 En pénétrant dans le royaume de la guérison, on aborde un monde de grandes connaissances ésotériques qui offre d'innombrables conclusions.

On y trouve les formules exprimées par beaucoup de penseurs qui, à travers les âges, ont cherché à guérir et à soulager. Les causes et les motifs de maladie ont fait l'objet de recherches et de spéculations infinies. On est arrivé à de nombreuses déductions précises sur la cure de ces sujets de grief. On a également multiplié les méthodes, techniques, ordonnances, prescriptions, manipulations variées, et théories. Elles ont toutes servi à bonder la pensée d'une grande diversité de points de vue, les uns corrects, les autres faux. Il devient laborieux aux idées nouvelles de pénétrer et aux étudiants d'assimiler ce qui était inconnu jusqu'alors.

 Les aspirants perdent beaucoup en refusant d'abandonner les attirances de la pensée inférieure. Quand ils parviennent à avoir l'esprit tout à fait ouvert, et qu'ils sont prêts à accepter les nouvelles théories et hypothèses, ils découvrent que la vérité ancienne et chérie n'est nullement perdue, mais reléguée à sa juste place dans un ensemble plus vaste.

 Tous les initiés de la Sagesse Eternelle sont nécessairement des guérisseurs, bien que tous ne guérissent pas nécessairement le corps physique. La raison en est que toutes les âmes qui ont partiellement approché la vraie libération sont transmettrices d'énergie spirituelle.

Automatiquement, cela influence sous certains aspects le mécanisme des âmes ainsi touchées. En employant le mot "mécanisme" dans ces leçons, je me réfère aux différents aspects du corps ou nature ayant revêtu une forme à travers lesquels toutes les âmes cherchent à se manifester (17-1/2).

 2. La loi fondamentale servant de base à toute guérison occulte peut se formuler comme suit :

 LOI

 Toute maladie résulte d'une inhibition dans la vie de l'âme, et ceci est vrai de toutes les formes et dans tous les règnes. L'art du guérisseur consiste à libérer l'âme, afin que sa vie puisse s'épandre à travers l'agrégat d'organismes qui compose toute forme particulière.

 Il est intéressant de remarquer que les tentatives des savants en vue de libérer l'énergie atomique sont de même nature générale que le travail de l'ésotériste quand il essaye de libérer l'énergie de l'âme. La nature du véritable art de guérir est incluse dans cette libération. Il y a là une allusion occulte (17-4).

 3. Il y a trois moyens d'amener la guérison, et qu'ils ont tous trois leur place et leur valeur, selon le point d'évolution du malade.

 Le premier moyen consiste à appliquer les palliatifs et méthodes d'amélioration qui guérissent progressivement la maladie et font disparaître les conditions indésirables. Ces palliatifs soutiennent la vie en forme et entretiennent la vitalité, si bien que la maladie peut s'éliminer.

Parmi ceux qui exposent bien ces méthodes, citons les écoles allopathiques et homéopathiques ainsi que les différentes écoles d'ostéopathie, de chiropraxie, et autres thérapeutiques. Elles ont fait un bon travail constructif et l'humanité doit beaucoup à la sagesse, à l'habileté, et aux soins désintéressés des médecins. Ils s'occupent constamment de cas urgents et des effets dangereux des causes qui n'apparaissent pas en surface. Dans la pratique de ces méthodes, le patient est entre les mains de tiers et devrait être passif, somnolent, et négatif.

 Comme deuxième moyen de guérison apparaissent le travail et les méthodes des psychologues modernes. Ils cherchent à déceler les conditions subjectives et à redresser les mauvaises attitudes de pensées, inhibitions, psychoses, et complexes qui produisent les maladies visibles, les conditions morbides, et les désastres névrotiques et mentaux. Selon cette méthode, on enseigne au patient à coopérer de son mieux avec le psychologue, afin de parvenir à se comprendre logiquement lui-même. Il apprendra ainsi à faire échec à ces situations intérieures de contrainte qui portent la responsabilité des effets apparents. On entraîne le patient à devenir positif et actif, ce qui est un grand pas dans la bonne voie. La tendance à associer la psychologie aux traitements externes est saine et juste.

 Le troisième moyen met en œuvre la méthode la plus élevée et la plus nouvelle consistant à faire appel à l'activité positive de l'âme même d'un homme. La vraie guérison de l'avenir interviendra quand la vie de l'âme pourra se répandre sans obstacle ni gêne parmi tous les aspects de la nature en forme. Elle peut alors vivifier la forme à l'aide de sa puissance et la débarrasser des congestions et obstructions, sources si fécondes de maladies.

 Voilà matière à bien des sujets de réflexion (17-12/3).

 4. Je voudrais aussi faire remarquer qu'il peut y avoir, et qu'il y a une grande différence entre les maladies qui frappent les masses, les citoyens moyens, les élites et les disciples du monde, non pas tant dans l'expression de ces maladies que dans leur champ d'expression. C'est un point particulièrement difficile à saisir pour le guérisseur moyen. Il lui est malaisé ou impossible de reconnaître ces distinctions et de jauger le point d'évolution qu'un homme peut avoir atteint. Il faut aborder certaines maladies en partant du plan mental et en faisant appel à la pensée du guérisseur. D'autres requièrent du guérisseur une concentration déterminée d'énergie émotionnelle. Dans d'autres cas encore, le guérisseur devrait se borner à transmettre l'énergie pratique au corps éthérique du patient via son propre corps éthérique.

 ... Combien peu comprennent, par exemple, qu'aucun disciple ne doit se mettre entre les mains d'un guérisseur magnétique, d'un opérateur par irradiation, ou d'un expert psychologue quelconque ! Jamais un disciple ne doit se permettre d'avoir recours aux émanations de l'aura d'un guérisseur de hasard, ni se soumettre à un psychologue académique inexpérimenté, si connu soit-il. Toutefois, il peut se livrer à la sage habileté d'un médecin ou d'un chirurgien opérant sur le plan physique, car – pour un disciple – le corps physique n'est qu'un automate. Le disciple peut donc avoir recours aux moyens physiques pour soulager le corps (17-20/1).

 5. Les guérisseurs du Nouvel Age se rendent également compte que, spirituellement, la guérison du corps physique n'est pas toujours le bien suprême. IL n'y a pas lieu d'attacher une importance majeure à surestimer la vie en forme et à prendre soin du corps physique avec trop de sérieux et d'anxiété (17-422).

 6. Le guérisseur doit toujours se rappeler que les événements se succèdent dans l'ordre suivant :

 1. l'âme est un fait, et elle opère par

 2. les corps astral et mental dont les énergies conditionnent

 3. Le véhicule éthérique qui est un tourbillon d'énergies focalisées dans de nombreux centres tant majeurs que mineurs.

 4. Les sept centres majeurs conditionnent des régions définies du corps par l'intermédiaire :

 a) des nadis,

 b) des nerfs,

 c) du système endocrinien,

 d) du courant sanguin (17-430).

 7. Pourvu qu'ils y portent un réel intérêt et qu'ils soient poussés par le mobile de rendre service, tout homme et toute femme qui pensent et aiment peuvent devenir des guérisseurs. Il est grand temps que les hommes saisissent ce fait. Tout ce processus de guérison est dirigé par la pensée. Il consiste à diriger les courants d'énergie et leurs abstractions, ce qui est une autre manière de parler de radiation et de magnétisme... Tout initié est un guérisseur. Plus il est évolué, moins il s'occupe des complexités concernant les centres, les forces, les énergies et leur direction. Il guérit automatiquement, comme le faisait l'initié saint Pierre. On a écrit de lui que "l'ombre de Pierre passant à proximité guérissait chacun d'eux" (17-470/1).

 8. Seul un Christ peut guérir par la volonté. En réalité, Il guérissait rarement, et dans les cas où l'on relate qu'Il guérissait, il s'agissait surtout de démontrer la possibilité de guérir. Si l'histoire des Evangiles vous est familière, vous remarquerez que le Christ ne donna aucun renseignement à ces disciples sur l'art de guérir, ce qui est significatif.

 La volonté propre du guérisseur, si élevée soit-elle, et ses efforts déterminés pour guérir le patient créent chez le guérisseur une tension susceptible de déflecter sérieusement le courant d'énergie curative (17-528).

 9. Là, est le secret de la guérison occulte scientifique. Les guérisseurs agissent sur le corps éthérique même s'ils n'en ont que peu de connaissances. Ils savent peu ou même rien des centres de leur corps à travers lequel les courants magnétiques doivent passer. Ils ignorent l'état des centres de ceux qu'ils cherchent à guérir et la nature des forces qu'ils veulent employer. Ils ne peuvent que discipliner leur vie, dominer leurs désirs, de manière à édifier un corps pur et offrir des canaux libres pour le passage des forces venant d'eux, ou à travers eux, vers les autres (4-217).

 10. Il faut prouver au monde que l'ancien pouvoir de guérir est encore entre les mains de ceux qui suivent régulièrement le Christ. Ceux qui utilisent ce pouvoir, uniquement à l'avantage des petites gens, n'acceptant et ne cherchant aucune récompense, peuvent faire preuve de cette ancienne manière de guérir qui ne ressemble guère aux méthodes modernes des écoles mentales (13-464).

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