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TREIZIEME REGLE

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TREIZIEME REGLE

 

Le magicien doit reconnaître les quatre, noter dans son travail la teinte violette qu'il perçoit et ainsi construire l'ombre.
L'ombre alors se revêt et les quatre deviennent les sept.

 

LES QUATERNAIRES A RECONNAITRE

 

Cette règle est l'une des plus difficiles à expliquer pour moi ; il y a de cela trois raisons :

Premièrement : le nombre des personnes en incarnation sur le plan physique, capables de travailler de manière véritablement créatrice et de profiter des enseignements donnés dans cette règle, est très réduit. Il n'est possible de donner une interprétation claire et exacte qu'au magicien blanc réellement expérimenté. Il serait dangereux de révéler la signification profonde de ces règles à ceux qui n'ont pas encore en eux les qualités nécessaires à un travail correct. Nous allons donc examiner les qualités requises de ceux qui ont droit à cette connaissance, afin que l'étudiant puisse commencer à développer en lui ce qui pourrait lui manquer.

Deuxièmement : si les instructions détaillées et précises étaient données à présent à tous les hommes, le monde serait inondé de formes-pensées créées dans le but d'exprimer des désirs purement égoïstes. La substance mentale serait mise en activité selon la fantaisie et les caprices des personnes non évoluées spirituellement. Il faut se souvenir que chaque pensée, que ce soit la pensée puissante de la masse ou l'idée dynamique d'un individu, finit par se matérialiser objectivement sur le plan physique.
Cette loi est inévitable et inéchangeable, elle régit la substance mentale ; sa compréhension montrera le danger des pensées fausses ou mauvaises et la puissance des pensées justes et bonnes. A notre époque le pouvoir le plus grand est celui des masses, car rares sont ceux qui savent penser de manière vraiment créatrice. L'opinion publique, les idées de masse, les tendances du désir et les pensées de l'homme ne sont pas d'un ordre très élevé.

Il est facile de s'en apercevoir par la précipitation, sur le plan physique, de pensées vagues et incohérentes, caractérisées par leur ressemblance, colorées par l'égoïsme et l'intérêt personnel, basées sur la sympathie ou l'antipathie, le préjugé et l'envie. Cette précipitation donne une intéressante explication d'un phénomène physique : la grande quantité d'insectes qui envahissent et tourmentent la planète et qui préoccupent les savants, les agriculteurs et tous ceux qui s'occupent du bien-être matériel de l'homme est le résultat de la précipitation des pensées.

Ce n'est pas le moment maintenant de développer cet argument, mais je puis vous assurer que, à mesure que les hommes apprendront à penser avec moins d'égoïsme et plus de pureté, à mesure que la malignité, la haine et la rivalité feront place à la fraternité, à la bonté et à la collaboration, la plaie des insectes (comme on le dit aujourd'hui) disparaîtra certainement.

Troisièmement : une autre difficulté qui se présente à moi en expliquant ces règles provient du fait qu'il est plus facile aujourd'hui de prouver l'existence du domaine mental que celle du domaine éthérique, bien que les savants usent fréquemment de ce terme. Cette règle traite des quatre degrés de la substance éthérique qui constituent l'enveloppe éthérique de toutes les formes, de la montagne à la fourmi, de la plante à l'atome. Certains savants reconnaissent l'existence d'un corps éthérique, mais ils sont peu nombreux ; la masse des hommes ignore cette existence. Ce qui est proche de nous, dans notre voisinage immédiat, est souvent négligé. Les guides et les instructeurs de l'humanité constatent l'importance donnée aux phénomènes psychiques et astraux et le peu d'intérêt porté aux formes et aux forces éthériques plus faciles à discerner. Si l'on pouvait légèrement modifier la focalisation visuelle, on s'apercevrait que l'œil humain est capable d'inclure un autre champ de perception consciente. Les hommes, en dirigeant leur perception consciente en eux-mêmes, deviennent conscients d'un monde astral illusoire, de formes et d'objets changeants, monde dans lequel nous avons la vie, le mouvement et l'être ; pourtant ils ne réussissent pas à voir ce qui est immédiatement sous leurs yeux.

Ces trois difficultés sont donc :

1. Manque des qualités nécessaires.
2. Danger inhérent à la construction inconsciente de formes.
3. Cécité éthérique.

Elles rendent presque impossible de donner pleinement justice à cette règle et d'expliquer le travail qui pourrait être accompli sur le niveau éthérique ; d'où la brièveté de ces renseignements.

Au sujet des qualités, on pourrait me demander quelles sont celles que le magicien blanc doit avoir. Je dirai ceci : tous les étudiants comprennent que certaines exigences doivent être satisfaites avant qu'un individu puisse être initié, dans une certaine mesure, à la technique du Grand Œuvre. Il va de soi qu'il ne s'agit pas ici des qualités du caractère. Tous les aspirants savent – il le leur a été enseigné plus d'une fois – que le mental et le cœur purs, l'amour de la vérité et une vie de service et d'absence d'égoïsme sont les qualités requises sans lesquelles aucun secret ne peut être livré.

Vous me direz ici : nous savons qu'il y a des hommes qui travaillent sur les quatre niveaux éthériques et qui accomplissent des actions magiques, sans avoir la pureté essentielle et la compassion dont vous parlez. C'est exact. Ces personnes appartiennent à un groupe de magiciens noirs. Hautement développés intellectuellement, ils savent manipuler la substance mentale de telle manière qu'elle atteigne à l'objectivité sur le plan physique et réalise leur intention profonde. Il existe au sujet de ce groupe beaucoup d'incompréhension et d'ignorance. Cela vaut peut-être mieux, car leur destin est lié étroitement à la prochaine race, la sixième. Leur fin et la cessation de leur activité se produira seulement à une époque très éloignée appelée techniquement la sixième Ronde. La séparation définitive entre les prétendues forces blanches et forces noires aura lieu pendant la période de la sixième race-racine, dans la Ronde actuelle ; avant que n'apparaisse la septième, on aura le véritable Armagheddon duquel tant a été dit. Un petit cycle, correspondant à la bataille finale et à la séparation, apparaîtra pendant la sixième sous-race, actuellement en voie de formation. La dernière guerre mondiale et notre cycle de séparativité et de bouleversements ne constituent pas encore le véritable Armagheddon. La guerre dont il est question dans le Mahabharata et la dernière guerre avaient leur origine dans les troubles et les désastres qu'elles ont causés, l'une dans le monde astral inférieur, l'autre dans le monde astral supérieur.
L'égoïsme et la cupidité étaient les impulsions qui les ont déclenchées. La prochaine grande division aura ses racines dans le monde mental et se fera dans la sixième sous-race. Dans la sixième race-racine elle aura les semences d'un désastre aux lourdes conséquences dans la triplicité coordonnée, mental, astral, physique, qui conduira à un point extrême de la dualité planétaire.

Inutile d'aller plus loin, car l'humanité de la sixième Ronde sera si différente de la nôtre et ceux qui se sépareront en forces blanches et forces noires seront si différents de ce que nous entendons maintenant par ces mots, qu'il est inutile de s'occuper de ce problème si éloigné.

Qu'on se souvienne que le véritable magicien noir (non celui qui s'intéresse à la magie noire) est une entité sans âme. C'est un être chez lequel l'égo n'existe pas, au sens où nous comprenons ce terme actuellement. On ne s'en aperçoit pas, on ne le saisit pas, il n'existe pas dans un corps physique. Son monde est le monde de l'illusion. Il travaille sur le plan mental inférieur et sur le plan astral et sur les corps sensibles de ceux qui, sur le plan physique, sont dominés par l'illusion et esclaves de l'égoïsme et de l'égocentrisme. Ce que l'ignorant nomme magicien noir, sur le plan physique, n'est qu'un homme qui est en rapport avec un véritable magicien sur le plan astral et en est l'instrument. Pareil rapport n'est possible que là où des vies égoïstes, aux désirs bas, aux aspirations intellectuelles perverties avec tendance au psychisme inférieur, ont précédé celle-ci, et seulement si l'individu a consenti à être sous leur joug. Il y a peu de tels individus, car l'égoïsme absolu est vraiment rare. Là où il existe, il est très puissant comme le sont toutes les tendances dirigées dans une seule direction.

La clé pour comprendre quelles sont les exigences de nature plus ésotérique nous est donnée dans la règle XIII. "Le magicien doit reconnaître les quatre". Un tel individu a déjà construit un beau caractère ; il s'est préparé au service ; son aspiration est sincère et constante ; sa vie est pure et exempte d'égoïsme. Il a, dans une certaine mesure, maîtrisé la technique de la méditation ; il doit maintenant commencer à s'entraîner à ce qui est appelé "reconnaissance occulte".

Cette règle offre un exemple des plus intéressants des caractéristiques et des nombreuses correspondances qui peuvent être présentées en quelques mots simples. En effet, il nous est dit que le magicien doit "reconnaître les quatre".

Dans le Traité sur le Feu Cosmique, nous lisons :

"Cela signifie littéralement que le magicien doit être à même de distinguer entre les différents éthers, de noter leur nuance particulière sur les différents niveaux, assurant par-là l'équilibre de la construction de 1' "ombre". Il les "reconnaît" au sens occulte ; c'est-à-dire, il connaît leur note et leur clé et se rend compte du type particulier d'énergie qu'ils incarnent. On n'a pas assez insisté sur le fait que les trois niveaux supérieurs du plan éthérique sont en communication vibratoire avec les trois plans supérieurs du plan physique cosmique et qu'ils sont appelés (avec le quatrième plan qui les englobe) "le Tetraktys inversé", dans les livres sur l'occultisme. C'est cette connaissance qui met le magicien en possession de trois types de force planétaire et de leur combinaison, ou quatrième type. Il libère ainsi à son service l'énergie vitale qui conduira son idée à l'objectivité. A mesure que les différents types de force se rencontrent et s'unissent, l'ombre floue de la forme se revêt des enveloppes astrale et mentale et l'idée de l'Ange Solaire atteint à une véritable concrétion."

La signification la plus évidente est donc la reconnaissance des quatre éthers, mais ceci dépend, à son tour, d'autres significations et se base sur la reconnaissance d'autres quaternaires. Je désire faire un bref résumé des qualités requises du magicien blanc et de certaines reconnaissances qui apparaîtront graduellement dans sa conscience.

Premièrement, il doit reconnaître les "quatre qui constituent l'Un".
Autrement dit, le premier quaternaire qu'il doit connaître bien est ce qui est essentiellement lui-même :

1. Corps physique, nature affective et sensible, mental et âme.
2. Ame, mental, cerveau et le monde extérieur des forces.
3. Esprit, âme et corps dans le grand Tout.

Ceci présuppose un véritable accomplissement spirituel, donc la capacité de fonctionner comme âme. Tant que ce n'est pas atteint, on peut être un aspirant à la pratique de la magie blanche, mais non encore effectivement un magicien blanc.

Deuxièmement, il doit reconnaître "la cité qui est construite sur quatre carrés". Il doit comprendre le sens de l'expression "l'homme, le cube" de trois manières :

1. Lui-même en tant qu'être humain.
2. Son semblable par rapport à lui et au tout.
3. Le quatrième règne, le règne humain, le reconnaissant comme une entité, un organisme qui fonctionne sur le plan physique, demeure de l'âme, véhicule de l'esprit.

Cela signifie donc que, en tant qu'homme, il réagit à son espèce, à ses semblables, et il perçoit le but du règne auquel il appartient. Ceci peut être mieux exprimé par les termes admirables d'un ancien écrit qui se trouve dans les archives des Maîtres et qui remonte aux premiers temps de l'Atlantide. La matière sur laquelle sont écrits ces mots est si vieille et si fragile que les Maîtres eux-mêmes ne peuvent que toucher une "précipitation" faite de l'original et conservée à Shamballa. La voici ; quelques mots ont été remplacés par des points de suspension parce qu'il est plus sage de ne pas les laisser.

"Aux quatre coins du carré, on voit les quatre... angéliques.
Ils sont de couleur orange, mais voilés de lumière rose. En chaque forme, on voit la flamme jaune et autour de chaque forme, le bleu...

Ils prononcent quatre mots, un pour chaque race humaine, mais non le mot sacré qui produit le septième. Deux mots se sont éteints, quatre résonnent aujourd'hui. L'un résonne dans des règnes si élevés que l'homme ne peut y pénétrer en tant qu'homme. Ainsi les sept mots de l'homme résonnent-ils autour du carré passant de bouche en bouche.

Chaque jour de l'homme, les mots prennent forme et semblent différents. Dans... les mots seront comme suit :
Du Nord, un mot est chanté qui signifie... sois pur.

Du Sud, un mot résonne : je me dédie à...
De l'Est, apportant la lumière divine, le mot circule autour du carré : aimez-vous.

De l'Ouest, la réponse est jetée : "Je sers".

C'est un faible effort pour rendre dans une langue moderne ces anciennes phrases de l'époque de l'Atlantide, plus anciennes que le sanscrit ou le senzar, connues seulement d'une poignée de membres de la Hiérarchie actuelle.
Toutefois, dans le concept de pureté, consécration, amour et service, se résument la nature et le destin de l'homme ; il faut se rappeler qu'elles ne sont pas des qualités spirituelles, mais de puissantes forces occultes, dynamiques et créatrices. Tous les aspirants doivent y réfléchir. Nous avons là, avec la première condition, cinq des qualités nécessaires au magicien blanc.

Troisièmement, le magicien blanc doit reconnaître la croix dressée dans les cieux, sur laquelle est crucifié le Christ cosmique et sur laquelle le magicien blanc, étant une cellule du corps du Christ cosmique, est aussi crucifié.
Techniquement et astrologiquement, dans l'ère actuelle, il doit comprendre la signification profonde du Taureau, du Lion, du Scorpion et du Verseau, car ces signes sont puissants dans notre cycle mondial. Il doit – pour m'exprimer symboliquement et avec exactitude – être capable de présenter l'accomplissement qui est le but de ses efforts dans chacun de ces quatre signes.

Dans le Taureau, il doit pouvoir dire : "Je cherche l'illumination et je suis moi-même la lumière".

Dans le Lion, il dira : "Je me connais moi-même comme le Un. Je régis par la Loi".

Dans le Scorpion, il dira : "L'illusion ne peut m'emprisonner. Je suis l'oiseau qui vole en complète liberté".

Dans le Verseau, il dira : "Je suis le serviteur et je dispense l'eau de vie".

Ces qualités occultes sur lesquelles je suis rapidement passé, doivent être étudiées de près par l'étudiant et il doit vivre selon ces règles. Alors, émergeront en lui les qualités requises qui le caractériseront. Il faut penser que tout ce que je viens de dire a une signification différente selon les plans différents et par rapport aux sept stades de conscience, tels qu'ils s'expriment dans les sept champs de perception.

L'aspirant qui lit ces instructions doit avoir transcendé les quatre nobles vérités, appris le sens des quatre évangiles, compris la signification et le but des quatre éléments – terre, eau, feu, air – et, ésotériquement, être passé comme un Sauveur à travers les quatre règnes. Cette dernière phrase ne sera réellement comprise qu'à la quatrième initiation. Cela fait, il peut dire : "Je ne suis plus esclave du désir et maintenant je suis libre. Je désire tout et rien. Je vis et je meurs ; je suis sacrifié et je ressuscite ; je viens et je vais à volonté. La terre est sous mes pieds, l'eau lave ma forme ; le feu détruit ce qui fait obstacle à ma voie et je suis maître de l'air. Mes pieds ont passé à travers tout le monde des formes. Tout existe pour moi et moi, le serviteur du Tout, je persiste".

Etudiez ces paroles et notez combien le concept des exigences idéales, dont doit être doté le magicien blanc, s'élève régulièrement.

Je pourrais encore développer d'autres quaternaires, mais ceux que j'ai indiqués suffisent à montrer quelques-unes des reconnaissances que l'aspirant doit atteindre. Je mentionnerais encore un autre quaternaire, celui qu'on nomme le quaternaire violet, ou les quatre types d'énergie qui constituent le corps éthérique de toutes les formes du monde physique. Nous avons là trois supérieurs et un inférieur, ce qui indique toujours les trois aspects ou principes de la divinité et la forme par laquelle les trois doivent se manifester. Esprit, âme et corps expriment la même idée si l'on ajoute ce qui est produit par leur action réciproque. Il faut toujours se souvenir que, du point de vue de la Réalité, ce que nous appelons le corps physique dense, tangible et objectif, n'est qu'une illusion. Il nous est répété inlassablement dans les anciens écrits que le corps physique n'est pas un principe. Pourquoi ? Parce qu'il n'est qu'une apparence causée par la réunion des trois supérieurs et du quatrième ; cette apparence est un produit du mental humain. Je ne m'exprime pas en paraboles. J'énonce des faits qui commencent à être pris en considération par les savants des deux hémisphères.

Tant dans le système solaire qui représente le macrocosme, que dans le microcosme, il y a toujours les trois plans supérieurs qui comprennent les principes, produisent le dessein dynamique et constituent les quatre niveaux du corps éthérique de Dieu et de l'homme, observés sous l'angle énergétique ou physique. Ces quatre niveaux se réfléchissent dans les quatre niveaux de la partie éthérique du plan physique en ce qui concerne le corps physique de toutes les formes. Les quatre niveaux éthériques ou quatre degrés de la substance vitale constituent la "forme véritable" de tous les objets ou phénomènes matériels, et réagissent aux quatre types supérieurs d'énergie spirituelle que nous appelons généralement "divine".

Ce rapport entre la trinité originelle et son plan de réflexion éthérique se trouve dans toutes les formes, selon le type d'énergie qui domine. Dans chacun des quatre règnes, se trouvent les quatre types, mais le quatrième éthérique se trouve en plus forte proportion dans le règne minéral que dans le règne humain, tandis que le plus élevé des quatre éthers se trouve en plus forte proportion dans le règne humain que dans les trois autres règnes. Ce que je vous dis est jugé confus par le néophyte, car les termes énergie, dessein dynamique, vitalité et substance éthérique ne signifient pas grand-chose pour lui, mais ils indiquent les connaissances que l'apprenti magicien doit saisir. Pour illustrer ce concept, je dirais qu'il travaille dans le règne minéral, le quatrième règne du point de vue de Dieu et le premier du point de vue du temps et de l'espace et qu'ainsi il travaille avec le quatrième éther cosmique (énergie bouddhique) en utilisant l'éther du quatrième degré dans son propre corps comme agent de transmission et ainsi de suite par rapport aux trois autres règnes. Un des secrets heureusement non encore révélés se rapporte à la question de savoir si le violet clair est la couleur du plus élevé ou du plus bas des quatre, ce qui ne sera révélé que plus tard.

L'étude de ces divers quaternaires que doit comprendre le magicien blanc et des qualités qu'il doit posséder avant qu'il lui soit concédé d'accomplir le travail magique conduit à se poser la question suivante : Existe-t-il quelque formule fondamentale qui doive régir l'activité magique ?

Cette question est trop générale et trop vague, mais tant que le mental humain n'a pas élargi ses limites et n'embrasse pas une plus large sphère de connaissance, il est inévitable que cette question soit posée. Toutefois, je peux y répondre brièvement, en donnant la clé du processus du travail magique.
Quand elle sera bien comprise, elle régira la méthode de travail et la vie mentale de celui qui est un travailleur en magie blanche. Ma réponse est : les puissances produisent la précipitation. Dans ces mots, est toute l'explication ; ils résument l'histoire du Créateur, celle de la vie et le milieu de toute créature humaine. Ils expliquent tout ce qui est et sont à la base de la loi de la Renaissance. Les puissances sont mises en activité par le pouvoir de la pensée ; pour entraîner les aspirants à être créateurs, à réagir et à gouverner leur propre destinée, les Maîtres de la race humaine commencent toujours par l'aspect mental de leurs aspirants. Ils insistent sur ce qui gouvernera les puissances ; ils traitent de ce qui produit la forme objective qu'ils qualifient et rendent énergétique afin d'accomplir le but du Penseur.

Le penseur est le facteur essentiel. En étudiant ces mots, vous vous rendrez compte de ce qu'il se passe aujourd'hui dans le monde. La tendance de notre civilisation moderne, malgré toutes ses erreurs, est de produire des penseurs. L'éducation, les livres, les voyages, dans leurs formes diverses, les affirmations de la science et de la philosophie, enfin la poussée intérieure vers ce que nous appelons religion, mais qui, au fond, n'est que l'aspiration à la vérité et à sa vérification intellectuelle, ont un seul objectif, celui de produire des penseurs. Celui qui pense vraiment est un créateur ; inconsciemment tout d'abord, puis consciemment ensuite, il disposera de la capacité de "précipiter" ou causer l'apparition de formes objectives. Ces formes seront en harmonie avec le dessein divin ou le plan divin et, par conséquent, elles feront progresser l'évolution, ou alors, elles seront animées d'intentions personnelles, caractérisées par des buts égoïstes et elles feront ainsi partie du travail des forces réactionnaires et matérielles. Elles seront de la nature de la magie noire.

Là encore apparaissent les quatre :

1. Le penseur.
2. La puissance ou le pouvoir.
3. La qualité de cette puissance ou du pouvoir.
4. La précipitation.

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