CHAPITRE 37 — LES CYCLES (Impulsions cycliques)

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CHAPITRE 37

LES CYCLES

(Impulsions cycliques)

 

1. "La méditation de l'âme est de nature rythmique et cyclique, comme tout dans le cosmos. L'âme respire et, par là, sa forme vit..."

 ... Le flux et le reflux existent dans toute la nature et les marées nous offrent une merveilleuse image de la loi éternelle. En s'adaptant aux marées de la vie de l'âme, l'aspirant commence à comprendre qu'un flux vitalisant et stimulant est toujours suivi d'un reflux, aussi certain et inévitable que les lois immuables de la nature. Ce flux et reflux se retrouvent dans le processus de la mort et de l'incarnation. Ils se remarquent aussi dans le processus des vies d'un homme, car certaines vies peuvent sembler statiques et sans événement notable, lentes et inertes, du point de vue de l'expérience de l'âme, tandis que d'autres sont vibrantes, riches en expériences et en progrès. Vous tous devez vous en souvenir lorsque vous chercher à aider les autres à vivre correctement (4-45).

 2. Ces impulsions cycliques sont, dans la vie du disciple, plus fréquent, plus rapide et plus puissant que dans la vie de l'homme ordinaire. Elles se succèdent avec une rapidité déconcertante. L'expérience de la montagne et de la vallée du mystique n'est qu'un mode d'expression de ce flux et de ce reflux d'énergie. Parfois, le disciple avance dans la pleine lumière et d'autres fois il est plongé dans la nuit obscure. Tantôt il connaît la joie de la communion, tantôt tout devient morne et stérile. Son service est souvent une expérience fructueuse et satisfaisante, où il semble arriver à aider réellement ; à d'autres moments, il sent n'avoir rien à offrir, son service lui apparaît aride et sans résultats. Tout est clair certains jours et il se croit au faîte d'une montagne, admirant un paysage ensoleillé, où tout baigne dans la clarté. Il sait qu'il est le fils de Dieu. Puis, des nuages apparaissent, il doute de tout et ne sait plus rien. En plein soleil, il est presque accablé par la luminosité et la chaleur de ses rayons et il se demande combien de temps dureront l'instabilité de cette expérience et l'alternance violente des contraires.

 Cependant, après avoir compris qu'il voit les effets des impulsions cycliques et celui de la méditation de l'âme sur sa personnalité, la signification lui devient plus claire et il réalise que c'est l'aspect forme qui réagit imparfaitement et irrégulièrement à l'énergie. Il apprend que s'il s'identifie à la conscience de l'âme et atteint, à volonté, la "grande altitude", les fluctuations de la vie de la forme ne le toucheront plus. Il perçoit alors le sentier, "étroit comme le fil du rasoir", qui conduit du plan de la vie physique au royaume de l'âme et il trouve que, s'il peut le suivre fermement, il ira du monde toujours changeant des sens dans la claire lumière du jour, dans le monde de la réalité (4-46).

 3. Que l'afflux de force cyclique provenant du royaume de l'esprit joue pleinement et régulièrement chez chacun de nous et nous conduise au royaume de la lumière, de l'amour et du service suscitant une réponse cyclique. Puisse-t-il y avoir un échange constant entre l'instructeur et le disciple qui cherche à être instruit (4-47) !

 4. Le flux et le reflux de la vie quotidienne au cours d'une incarnation particulière manifesteront aussi des intermèdes et ce sont eux que l'aspirant doit apprendre à reconnaître et à utiliser. Il doit faire la différence entre l'activité extérieure intense, les périodes de retrait et les intermèdes où la vie extérieure semble statique et sans aucun intérêt. Il doit le faire s'il veut profiter pleinement de l'occasion que l'expérience de la vie est destinée à lui offrir. La vie ne consiste pas en un intense et continu effort d'activité et de travail, ni en une éternelle sieste. Elle a son battement rythmique, sa vibration et sa pulsation propre. Dans certaines vies, le rythme et le mode d'activité changent tous les sept ans ; dans d'autres, ils changent tous les neuf ou onze ans. Dans d'autres encore, les cycles sont plus brefs et comportent des mois d'effort ardu suivis de mois d'apparente absence d'effort. Certaines personnes sont structurées de manière si sensible que, au milieu de leur activité, des événements et des circonstances se produisent en sorte de les forcer à un retrait temporaire pendant lequel elles assimilent les leçons apprises au cours de la période précédente de travail (4-384).

 5. Le développement implique une longue période d'édification en vue de détruire, de construction en vue de désorganiser plus tard, de développement de certains processus rythmiques en vue de les rompre ensuite et de forcer l'ancien rythme à donner place au nouveau (2-95).

 6. L'apparition cyclique gouverne donc les rayons aussi bien que les règnes de la nature et toutes les formes qu'ils contiennent. Elles déterminent l'activité de Dieu Lui-même. Les races s'incarnent, disparaissent et se réincarnent, de même que toutes les vies dans la forme.

La réincarnation, ou activité cyclique gouverne toute activité phénoménale et apparente.

 C'est un aspect de la vie rythmée de la Déité. C'est la respiration du processus d'existence divine et de manifestation (14-268/9).

 7. La voie suivie par l'aspirant atteint parfois des sommets ; on pourrait la décrire comme une série de cycles de croissance soutenue, accentuée de temps à autre par de nettes périodes de développement forcé au cours desquelles une limitation après l'autre est supprimée par soi-même utilisant la force. Toutes les limitations et toutes les entraves doivent disparaître (5-684/5).

 8. Les "cycles d'intérêt", ou périodes pendant lesquelles les Maîtres prêtent une attention étroite à l'aspect qualité du genre humain, sont aussi accélérés ; le processus "d'évaluation" prendra place maintenant, tous les trois cents ans, au lieu de tous les mille -ans, comme c'était le cas avant 1575 (6-320).