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CHAPITRE 74 — LA GUERRE

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CHAPITRE 74

LA GUERRE

 

1. Il faut reconnaître que la cause des troubles mondiaux et des guerres mondiales, qui ont ruiné l'humanité et répandu la misère sur toute la planète, sont attribuables en grande partie à un groupe égoïste, qui, dans des buts matérialistes, exploite les masses depuis des siècles et utilise le travail de l'humanité à ses propres fins égoïstes.

 Ce groupe de capitalistes s'est acquis l'exclusivité des ressources du monde et des matières premières nécessaires à une existence civilisée et les a exploitées. Il a pu le faire parce que les richesses du monde lui appartenaient et qu'il les contrôlait par des administrations liées entre elles.

Il tenait tout en mains. Il a rendu possible les vastes différences existant entre ceux qui sont très riches et ceux qui sont très pauvres. Il possède l'argent et la puissance qu'il donne. Les gouvernements et les politiciens sont ses jouets. Il contrôle les élections. Il est responsable des étroits buts nationalistes des politiques égoïstes. Il a financé le commerce du monde et contrôlé le pétrole, le charbon, l'énergie, la lumière et les transports. Il est maître, publiquement ou en secret, des comptes en banque du monde entier.

 La responsabilité de la misère, largement répandue aujourd'hui dans tous les pays, incombe principalement à certains groupements importants d'hommes d'affaires, de banquiers, de chefs de cartels, monopoles, trusts et organisations internationaux, et aux directeurs d'immenses corporations, agissant par lucre, pour un gain commun ou personnel (7-89).

 2. La guerre est maintenant déclarée entre les intérêts égoïstes des riches et la masse humaine, qui demande la justice et sa part équitable des biens de la terre (7-91).

 3. La guerre peut être, et elle est un meurtre généralisé, si le motif est mauvais. Elle peut être sacrifice et action juste, si le motif est bon. Tuer un homme, alors qu'il assassine un être sans défense, n'est pas considéré comme un meurtre. Le principe reste le même, qu'il s'agisse de tuer un individu en train d'assassiner ou de se battre contre une nation qui fait la guerre à des êtres sans défense (13-160).

 4. La mort par les processus destructeurs de la guerre est soumise aux directives et à l'intention cyclique du Logos planétaire, opérant par la Chambre du Conseil de Shamballa. Les Êtres Qui dirigent les processus mondiaux savent qu'un temps est arrivé où les relations entre le mal planétaire et les Forces de Lumière ou du Bien ont atteint un point "d'antagonisme explosif" (c'est ainsi qu'Ils le nomment). Il faut lui donner libre cours pour que la manifestation du dessein divin ne subisse pas d'interruption. L'explosion est donc autorisée, sous condition qu'un facteur de contrôle soit constamment présent, même si les hommes ne s'en rendent pas compte.

 Ces Êtres mettent en œuvre la volonté de Dieu, et parce qu'Ils ne sont aucunement identifiés avec la vie des formes, Ils apprécient avec justesse l'importance relative de la vie dans une forme. Pour Eux, la destruction des formes n'est pas la mort dans le sens où nous la comprenons, mais purement et simplement un processus de libération. Ce qui a entretenu de façon si persistante la peur de la mort, c'est la vision limitée de ceux qui s'identifient à leur forme. Toutes les guerres sont essentiellement dues à un sens de séparation. Cet individualisme fondamental, cette reconnaissance complaisante de l'isolement mènent à toutes les causes secondaires de guerre : convoitise produisant des désastres économiques, haine produisant des frictions nationales et internationales, cruauté produisant souffrance et mort (17-339/40).

 5. Les guerres de 1914-1945 : des millions d'hommes sont morts, et d'autres millions ont cruellement souffert dans leur nature en forme. De nombreux autres millions d'hommes ont subi et subissent encore l'angoisse mentale de l'insécurité, de l'incertitude, et de la pauvreté. Cependant, deux conséquences majeures de nature spirituelle et conformes à la Loi de Perfection en ont résulté :

 1. Des âmes furent libérées d'une civilisation arriérée et décadente, car telle est du point de vue de la Hiérarchie votre civilisation vantée. Ces âmes retourneront dans des corps meilleurs, vers une civilisation et une culture plus conformes aux besoins de l'homme spirituel. La raison principale d'une destruction aussi complète des anciennes formes physiques, émotionnelles, et mentales vient de ce qu'elles constituaient un emprisonnement total de l'âme et empêchaient toute véritable croissance parmi la masse des hommes.

 2. Du riche au pauvre et de l'instruit à l'ignorant, une chose est maintenant clairement saisie et colorera de plus en plus la pensée humaine, c'est que le bonheur et le succès ne dépendent ni de la possession d'objets ni des biens matériels (17-516).

 6. La guerre a comporté une signification spirituelle bien plus grande qu'on ne l'a compris. Elle a marqué un tournant, réorienté l'humanité vers le bien, et refoulé les Forces du Mal. Elle a nettement précisé (et c'était nouveau et indispensable) la vraie distinction entre le bien et le mal, non dans un sens théologique tel que l'entendent les commentateurs de l'Eglise, mais dans un sens pratique et évident. La preuve en est apportée par (a désastreuse situation économique et la cupidité des dirigeants dans tous les pays. La distinction entre le bien et le mal étant devenue évidente, le monde des hommes s'est éveillé à la notion d'exploitation matérialiste, d'absence de vraie liberté, et des droits individuels non encore revendiqués. L'aptitude des hommes à résister à l'esclavage s'est fait jour de tous côtés.

 Il est parfaitement exact que les combattants pour la liberté emploient de mauvaises méthodes et s'efforcent fréquemment de lutter par le mal contre le mal, mais cela ne dénote que des techniques de transition et une phase temporaire. Du point de vue de la Hiérarchie, il s'agit d'une situation provisoire, qui peut paraître interminable aux hommes dans les trois mondes, mais qui ne persistera plus nécessairement pendant une longue période (17-520).

 7. Les hommes s'occupent des effets et non des causes ; par exemple, l'humanité s'inquiète de la guerre et des horrifiantes préparations à d'autres guerres, et ne s'occupe pas, en premier lieu, de ce qui cause la guerre et qui, correctement pris en main, empêcherait la guerre (18-586).

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