CHAPITRE 140 — LE POUVOIR DE LA PENSEE

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CHAPITRE 140

LE POUVOIR DE LA PENSEE

 

1. C'est seulement quand l'Esprit, par le pouvoir de la pensée, contrôle les véhicules matériels, que la vie subjective assume sa place légitime, que le Dieu intérieur brille et rayonne, jusqu'à ce que l'on ne voie plus la forme et que "Le sentier du juste brille d'un éclat toujours plus grand jusqu'à ce que le jour soit avec nous" (3-118).

 2. Ces objectifs nécessitent, parmi ces travailleurs qui ont le pouvoir de penser, une claire compréhension du pouvoir de la pensée, de la direction des courants de pensée, de la science de construction de la pensée, de la manipulation selon la loi et l'ordre de la matière mentale et du processus de manifestation de la pensée par deux facteurs, le son et la vitalisation... Aucun travailleur au service de l'humanité ne peut prêter une réelle assistance avant qu'il ne dirige avec précision (consciemment et en pleine connaissance de son travail) l'énergie de sa pensée vers un canal particulier de service pour la race (3-955).

 3. La seconde question demande si un individu ou un groupe peuvent apporter la guérison par le pouvoir de la pensée.

 On peut certainement affirmer d'une manière générale qu'un individu et un groupe peuvent guérir et que la pensée peut jouer un rôle puissant dans le processus de guérison ; mais cela lui est impossible sans aide. La pensée peut être l'agent directeur de forces et d'énergies capables de briser et de chasser la maladie, mais il faut que le processus soit aidé par le pouvoir de visualiser, par l'aptitude à travailler avec des forces spéciales estimées recommandables, par la compréhension des rayons et de leurs types d'énergie, et aussi par la capacité de manier de la substance lumineuse, comme on l'appelle. A tous ces pouvoirs, il faut ajouter un cœur aimant et l'aptitude à nouer des rapports avec le sujet à guérir.

 En fait, une fois ces conditions remplies, le travail de guérison peut se trouver paralysé ou gêné par un emploi excessif de la faculté de penser, ou un usage trop puissant des procédés mentaux. Il faut que la pensée conditionne le mobile initial, en amenant l'intelligence de l'homme à se pencher sur le problème de la guérison et à comprendre la nature du patient à guérir. Mais après que la pensée aura contribué à focaliser l'attention du guérisseur ou du groupe guérisseur, il faudrait qu'elle devienne un agent directeur résolu mais subconscient, et rien de plus.

 Lorsque la guérison est possible, elle est obtenue par l'emploi d'énergie correctement dirigée, et par une visualisation détaillée. L'amour joue aussi un grand rôle, de même que l'organe de pensée au premier stade.

Je devrais peut-être dire qu'un cœur aimant est l'une des plus puissantes parmi toutes les énergies employées...

 La pensée ne guérit ni ne cause la maladie. Il faut que la pensée soit employée dans le processus de guérison, mais elle n'en est ni l'unique ni le plus important facteur. C'est sur ce point que bien des groupes et guérisseurs se mettent à dérailler. La pensée peut diriger l'énergie, et à son tour, l'énergie peut produire une hyperstimulation du cerveau et des cellules somatiques, et causer ainsi des troubles nerveux et parfois des maladies du cerveau. Mais l'organe de pensée lui-même et le fait de penser ne peuvent par eux-mêmes causer des maladies ou des troubles dans le corps physique (17-77/8).

 Voir aussi : (6-276).