CHAPITRE 157 — LA SANTE ET LA MALADIE

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CHAPITRE 157

LA SANTE ET LA MALADIE

 

1. Les maladies des hommes affectant le système circulatoire, les reins, la vessie et la lubrification des articulations, trouveront leur GUÉRISON dans les constituants végétaux et par-dessus tout dans l'accord harmonieux de la nature émotionnelle (3-797).

 2. Dans les cas d'imbécillité ou d'idiotie ou dans l'état de décadence sénile, le fil ancré dans le cerveau est retiré alors que celui qui transmet l'impulsion vitale reste ancré dans le coeur. Il y a encore la vie, mais pas de perception intelligente ; il y a mouvement, mais pas direction intelligente.

Dans le cas de déchéance sénile, lorsqu'un appareil de haute qualité a été utilisé dans la vie, il peut y avoir apparence de fonctionnement intelligent, mais c'est une illusion due à de vieilles habitudes et à un rythme établi depuis longtemps, mais non à un dessein coordonné et cohérent (4-372).

 3. Très peu de troubles du corps physique dense proviennent de ce corps lui-même. Une petite quantité résulte directement du corps éthérique, mais à ce stade d'évolution, la plupart des troubles viennent du corps émotionnel, et le reste, du corps mental. Nous pourrions généraliser et dire que :

 25 % des maladies héritées de la chair, proviennent du corps éthérique.

 25 % du corps mental.

 50 % trouvent leur origine dans le corps émotionnel (2-165).

 4. On pose souvent la question suivante : Pourquoi existe-t-il fréquemment tant de maladies, de troubles nerveux et de conditions pathologiques diverses parmi les saints de la terre, et parmi ceux qui sont si clairement orientés vers la lumière ? La réponse est que la tension exercée sur le véhicule physique par le changement des forces est généralement trop fort et provoque ainsi ces conditions regrettables. Ces conditions sont souvent aggravées par les choses inconsidérées faites par l'aspirant alors qu'il cherche à exercer sa maîtrise sur son corps physique.

 Toutefois, il vaut beaucoup mieux que les résultats indésirables se manifestent dans le corps physique plutôt que dans le corps astral ou mental.

 Ce point est rarement saisi, et de là vient l'accent mis sur l'idée que la maladie, la mauvaise santé et les maux sont des indications d'erreurs individuelles, d'échecs et de prétendus péchés. Ils peuvent indiquer tout cela bien entendu, mais dans le cas de l'aspirant sincère qui s'efforce de discipliner et de maîtriser sa vie, ils ne sont souvent pas du tout dus à ces causes. Ils sont le résultat inévitable du choc des forces, celles des énergies éveillées qui sont dans un processus d'élévation et celles du centre dans lequel les énergies sont élevées. Ce choc provoque des tensions, des malaises physiques et (comme nous l'avons vu) de nombreuses sortes de désordres (15-501).

 5. D'une façon générale, les maladies se divisent en cinq grandes catégories, et c'est seulement de la dernière d'entre elles que nous nous occupons ici. Ces cinq groupes de maladies sont :

 1. Les maladies héréditaires :

 a) Inhérentes à la planète elle-même et ayant un effet bien défini sur l'humanité, par le contact avec le sol et l'eau.

 b) Développées pendant les âges passés dans l'humanité elle-même et transmises de générations en générations.

 c) Caractéristiques de certaines familles en particulier et héritées par le membre de cette famille en tant que karma choisi. Des âmes viennent dans certaines familles en raison de cette opportunité.

 2. Les maladies provoquées par les tendances de l'homme lui-même.

Celles-ci sont gouvernées par un signe astrologique, soit le signe de son soleil, soit le signe de son ascendant et seront examinées plus loin.

 3. Les maladies contagieuses (épidémiques ou endémiques) qui ont leur origine dans le groupe et impliquent l'homme en tant que partie du karma de son groupe mais qui sont très fréquemment sans rapport avec son karma personnel.

 4. Les maladies contractées et les accidents qui sont le résultat d'actions peu judicieuses ou d'habitudes imprudentes dans cette vie et qui conditionnent surtout le karma futur de l'homme. On pourrait noter ici un point intéressant ayant rapport aux accidents.

Ceux-ci sont fréquemment causés par ce qui peut être considéré comme "des explosions de force". Celles-ci sont engendrées par un homme ou par un groupe d'êtres humains par l'action de la haine ou de la jalousie ou de l'esprit de vengeance, influences qui réagissent ou se "retournent" contre la vie individuelle comme un boomerang.

 5. Les maladies des mystiques dont nous nous occupons maintenant.

D'une façon générale, celles-ci sont causées par l'énergie d'un centre inférieur éveillé et actif qui se trouve transférée dans un centre supérieur. Cela s'effectue en trois stades et chaque stade apporte avec lui ses propres troubles physiologiques :

 a) Le stade où l'énergie du centre inférieur devient intensément active antérieurement à l'élévation. Cela produit une activité exagérée des organes de la région physique gouvernée par ce centre, avec une congestion, une inflammation consécutives et généralement une maladie.

 b) Le stade où les "processus d'élévation" ont lieu, produisant une activité intense dans le centre supérieur et une diminution d'activité dans le centre inférieur. Une période de changements intervient dans laquelle les forces vont et viennent entre les deux centres, ce qui explique la vie inégale du mystique dans les premiers stades de son développement.

Ceci est particulièrement le cas en ce qui concerne le plexus solaire. L'énergie est d'abord rejetée par le centre supérieur et ensuite réabsorbée dans le centre inférieur mais pour être élevée encore et encore jusqu'à ce que le centre supérieur puisse l'absorber et la transmuer.

 c) Le stade où l'énergie est nettement élevée dans le centre supérieur. Ceci amène une période difficile d'ajustement et de tension, provoquant à nouveau des maux physiques mais, cette fois, dans la région dominée par le centre supérieur (15-503/4).

 6. Quand le centre cardiaque et les centres supérieurs assumeront la direction, les maladies telles que le cancer, la tuberculose et les diverses maladies d'origine syphilitique (dues à la très ancienne activité du centre sacré) disparaîtront graduellement (15-507).

 7. Bien des difficultés actuelles des mystiques et des occultistes sont dues au fait qu'ils "jouent avec le feu", littéralement, et qu'ils n'en sont pas conscients. Ils ne respectent pas l'ordre juste et prescrit de développement, ils suivent des pratiques pour lesquelles ils ne sont pas prêts, qui n'ont pas été modifiées pour convenir au type du corps occidental, et qu'ils suivent aveuglément sans aucune compréhension du processus ou des résultats.

Tant que n'est pas bien comprise la règle de base suivant laquelle "l'énergie suit la pensée", il est inévitable que se produisent des résultats désastreux.

Le mystique, par exemple, dont la pensée est centrée sur le Christ, qui le considère comme étant quelque part dans le Ciel, mais au-dehors de lui-même, et dont l'aspiration fait du Christ l'objet de tous ses désirs, est fréquemment affaibli et physiquement malade.

 Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que l'énergie qui cherche à entrer en lui et à imprégner tout son organisme n'atteint que le centre cardiaque et se trouve, de là, constamment chassée et renvoyée au-dehors du corps physique par le pouvoir d'orientation de la pensée du mystique. Le Christ, pour lui, est autre part. C'est en dehors de lui-même que se trouve sa pensée, et en conséquence l'énergie s'échappe de son corps. C'est un problème très discuté aujourd'hui parmi les initiés de savoir si l'état d'affaiblissement général de la race humaine aujourd'hui n'est pas dû partiellement au fait que l'aspiration et la pensée de l'humanité, ayant été constamment dirigées vers quelque but extérieur et non pas (ainsi qu'il aurait fallu que ce fût) vers le centre de vie et d'amour à l'intérieur de chaque être humain, ont vidé l'homme d'une quantité d'énergie qui lui est nécessaire.

 En dépit du fait qu'on leur a enseigné pendant des siècles que le royaume de Dieu est à l'intérieur, les gens, en Occident, n'ont pas accepté cette déclaration, ou bien n'ont pas œuvré sur la base de ces prémisses, mais ont recherché une réalité à l'extérieur et ont tourné leur attention vers la Personnalité de l'unique qui leur a enseigné une vérité majeure. A aucun moment Il n'a désiré ni recherché leur dévotion. Le prix de cette déformation de la vérité a été payé maintes et maintes fois sous la forme d'un corps dévitalisé et d'une incapacité pour les mystiques moyens à vivre sur la terre une vie concrète mais cependant divine (15-548/9).

 8. Sous un certain angle, la maladie est un processus de libération et l'ennemie de ce qui est statique et cristallisé. N'en concluez pas que la maladie doive être bienvenue ni le processus de la mort chéri. Si tel était le cas, on cultiverait la maladie et l'on donnerait une prime au suicide.

Heureusement pour l'humanité, toute la tendance de la vie s'oppose à la maladie, et la réaction de la vie en forme sur la pensée de l'homme entretient la peur de la mort. Il en est ainsi à juste titre, car l'instinct de conservation et la préservation de l'intégrité des formes est un principe vital de la matière. La tendance à perpétuer la vie à l'intérieur de la forme est l'une des plus grandes capacités dont Dieu nous ait dotés, et elle persistera. Mais dans la famille humaine, elle cédera finalement la place, et l'on utilisera la mort comme un processus organisé et libératoire en vue de conserver des forces et de fournir à l'âme un meilleur instrument de manifestation.

 L'humanité dans son ensemble n'est pas encore prête à user de cette liberté d'action. Toutefois, les disciples et aspirants du monde devraient s'essayer à saisir ces nouveaux principes d'existence (17-11).

 9. "Qu'est-ce que la Maladie ?" Voici ce que je suggère :

 1. Toute maladie est une inharmonie et un manque d'alignement et de contrôle.

 a) La maladie se rencontre dans tous les règnes de la nature.

 b) Elle a un effet purificateur.

 c) Des méthodes curatives définies s'appliquent particulièrement à l'humanité et sont d'origine mentale.

 2. La maladie est un fait dans la nature.

 a) L'antagonisme à la maladie ne fait que la renforcer.

 b) La maladie ne résulte pas d'une pensée erronée.

 3. La maladie est un procédé de libération. Elle est ennemie de ce qui est statique.

 4. La loi de cause et d'effet régit les maladies comme elle régit toute autre manifestation.

 Nous avons aussi trouvé que la guérison s'obtient de trois manières :

 1. Par l'application des méthodes établies par les nombreuses écoles de médecine et de chirurgie et par les associations connexes.

 2. Par le recours à la psychologie.

 3. Par l'activité de l'âme.

 J'ai également décrit les trois causes majeures de maladie celles de nature psychologique, celles qui sont héréditaires par contact collectif, et celles qui sont karmiques (17-26).

 10. Le guérisseur ésotérique en sait long sur les forces et les énergies intérieures. Il comprend quelque peu les causes fondamentales des maladies exotériques, mais son ignorance du mécanisme physique de l'homme est déplorable. Enfin, il y a deux principes qui lui restent étrangers.

 – Premièrement que la maladie est parfois le signe extérieur manifeste de conditions subjectives fâcheuses. Quand elles deviennent objectives et visibles dans le corps humain, on peut les connaître, les traiter, et les éliminer. Il est bon de se rappeler que l'extériorisation et l'élimination des défauts subjectifs peut parfaitement provoquer la mort du corps en question. Mais l'âme poursuit son chemin. Une courte vie compte pour bien peu dans le long cycle de l'âme. Une période de maladie mérite d'avoir été vécue, même si la mort s'ensuit, pourvu qu'elle permette d'éliminer de mauvais facteurs émotionnels et mentaux.

 – Deuxièmement, la maladie est parfois un accessoire et une partie du processus par lequel l'âme se retire de son habitat. Nous appelons cela la mort. Elle peut survenir rapidement et inopinément lorsque l'âme se retire de son corps avec soudaineté. Le processus de la mort peut aussi durer une longue période de temps. L'âme prendra alors plusieurs mois ou plusieurs années pour émerger lentement et graduellement tandis que le corps périra constamment morceau par morceau (17-32/3).

 11. L'habitude des bains de mer salés est certainement favorable à la santé du corps physique. L'eau absorbée incidemment par voie cutanée et buccale exerce un effet prophylactique de premier ordre (17-51).

 12. Plus l'aspirant est avancé, plus il est probable que ses maladies seront caractérisées et puissamment manifestées, par suite de l'afflux plus ou moins intense de la force stimulante de l'âme (17-54).

 13. En résumé, les maladies, les incapacités physiques de toute nature, et les nombreux aspects variés de la mauvaise santé découlent directement de l'état des centres, lesquels déterminent l'activité ou l'atonie des nadis.

Sont naturellement exceptées les incapacités dues à des accidents, et dans une certaine mesure les maladies dues à des conditions planétaires donnant naissance à des épidémies particulièrement virulentes, comme il en naît souvent en temps de guerre. Les nadis à leur tour affectent le système nerveux en donnant au système endocrinien son caractère individuel. Enfin le courant sanguin se charge de transmettre cet état général à toutes les parties du corps (17-157).

 14. Les gens attachent une importance excessive aux maladies. Cela rend l'âme perplexe, car on place ainsi sur un piédestal injustifié la nature en forme qui est transitoire et en perpétuelle modification. Or, sous l'angle de l'âme, les vicissitudes du corps n'ont d'importance que dans la mesure où elles contribuent à enrichir l'expérience de l'âme (17-232).

 15. La maladie n'est qu'une forme d'imperfection transitoire et la mort n'est qu'une méthode pour refocaliser l'énergie avant de reprendre une activité progressive conduisant toujours et régulièrement vers une amélioration (17-233).

 16. Toute maladie, toute mauvaise santé résulte de l'activité ou de l'inactivité de l'un ou l'autre des sept types d'énergie jouant sur le corps humain (17-239).

 17. Un comportement juste envers la mauvaise santé constitue un facteur majeur pour briser les sentiments de séparation, de solitude et d'isolement. C'est pourquoi, lorsqu'on en tire le meilleur parti, la mauvaise santé a pour effet d'adoucir les dispositions d'esprit et d'élargir les sympathies. C'est habituellement par un chemin rude que l'on apprend à partager et à éprouver un sentiment de participation générale – telle est à nouveau la loi (17-427/8).

 18. Pourquoi les personnes évoluées, les guides spirituels, et les aspirants orientés vers la vie supérieure souffrent-ils si fréquemment de maux physiques ? C'est probablement parce qu'ils en sont au stade où l'énergie de l'âme affluant par le corps physique rencontre dans ce corps une résistance d'une intensité correspondante. La friction provoquée est si intense qu'une maladie en résulte promptement (17-443).

 19. Les gens n'ont guère l'idée qu'ils accroissent beaucoup la puissance de la maladie en dirigeant constamment sur elle leur effort de pensée et en fixant leur attention sur la région où le trouble est localisé (17-447).

 20. Plus l'intéressé est décidé à soumettre sa personnalité au contrôle de l'âme, plus le conflit sera intense et aura pour conséquence un état de santé à surveiller sérieusement. La majorité des maladies des disciples et des mystiques se classent dans cette catégorie. Leur nature est en grande partie nerveuse, et elles affectent fréquemment le cœur ou le courant sanguin (17-463/4).

 Voir aussi : "Les Glandes" et "Le Corps éthérique".